Galileo - Le système de positionnement européen

Mustard a écrit:Est ce que ce temps de 2 mois inclue le positionnement de GTO vers GEO ? ou est-ce uniquement le temps de mise en service (test, calibration, validation, certification, que sais je ...) ?

Une plate forme classique; un contrat classique, c'est à dire livraison du satellite au client final à l'issue des tests de réception en orbite; c'est environ 2 mois en tout. Circularisation GEO comprise.

Ok merci.

Wakka a écrit:Je ne sais pas si on en a déjà parlé, mais il se trouve que les horloges défectueuses de Galileo sont les mêmes que celles des IRNSS indiens.

Oui, sujet abordé début juillet

Astro-Notes a écrit:C'est un peu ce que subit le système Indien GAGAN IRNSS, lui aussi connait des défaillances d'horloges !

Entre les :
- nos horloges fonctionnent parfaitement, du fabricant
- c'est quand on les interface avec la plate-forme satellitaire et son système électrique que çà "merdouille"
- c'est quand on fait des tests un peu trop poussés que les ennuis apparaissent
cela devient du grand n'importe quoi.
La plate-forme des satellites indiens est-elle seulement la même que pour Galileo ? De toute façon si un de leurs satellites voit ses 3 horloges redondantes rendre l'âme et rendre le satellite inopérant .... on ne peut faire pire.

L'ESA a annoncé que les "problèmes étaient résolus" (sans donner la moindre explication sur les causes réelles des défaillances ) .... peut-il en être autrement qu'utiliser la transparence opaque du langage diplomatique .... on ne peut rappeler un satellite placé en orbite, chez le concessionnaire, comme on le fait pour un vice de construction dans l'automobile.
Mieux vaudrait en tout cas que les satellites Galileo qui doivent décoller en novembre soient "béton" ... Mais j'ai comme un doute. :hot:

Bon, mais il faut voir aussi que c'est de la rhétorique d'industriel, il faut soigner ses actionnaires . Propagande ou publicité mensongère est un lieu commun ; on y est habitué. Technologiquement comme l'a dit plus haut montmein69 on ne peut pas faire pire sur Galileo et indirectement sur les plateformes Indiennes. On se croirait avec un service qualité à la Russe.

Là, il y a clairement un problème avec l'horloger. (IWC ?)

Le Royaume-Uni pourra-t-il rester dans le programme Galileo ?

https://www.ft.com/content/80dd2f68-3031-11e8-b5bf-23cb17fd1498

Après le lancement récent de 4 satellites Galileo de plus par une Ariane 5 ES, que sait-on des prochains lancements ?
Il s'agira je crois de satellites positionnés "en attente" pour remplacer ceux qui subiraient des défaillances ?
Combien sont prévus et sur quelles orbites ?

Question subsidiaire : les smartphones équipés de la puce Galileo en sont ils équipés systématiquement pour la mise en vente en Europe ? Ou ce sont des modèles spécifiques qu'il faut demander ?

https://www.usegalileo.eu//FR/inner.html#data=smartphone

Comme il est dit dans l'article sur le portail, 4 autres sat sont prévus pour être lancé par Ariane 62, 2 sat en 2020, et 2 autres en 2021. Ils serviront de satellites de réserves.
Par la suite, il faudra surtout commencer à renouveler la flotte puisque les Galiléo ont une durée de vie de 12 ans. Les premiers ayant été lancé en 2011 il faudra donc à partir de 2023 commencer à relancer régulièrement de nouveaux sat de remplacement, ce qui devrait générer pour Ariane 62 au moins 2 vols par an.

Pour les smartphones, normalement tous les nouveaux smartphones doivent etre compatibles, c'est ce que j'avais entendu récemment.

Le communiqué de presse du CNES :
https://presse.cnes.fr/fr/mise-poste-de-quatre-nouveaux-satellites-galileo-lexpertise-du-cnes-pour-le-positionnement-precis

après celui du succès
(https://presse.cnes.fr/fr/nouveau-succes-pour-ariane-5-quatre-satellites-galileo-supplementaires-sont-en-orbite-400-millions)

Heureuse conclusion pour la communauté européenne, le système Galileo/Egnos devient de plus en plus opérationnel. Mais souvenons nous de son développement plus que laborieux aussi bien du point de vue politique que technologique. N'oublions pas que dans le même temps le système Chinois Beidou/Compas lui aussi presque opérationnel à l'échelle de la planète aura de même au moins connu des problèmes techniques, mais qu'au final il existe. On en parle peu mais l'Inde s'essai aussi à un développement régional d'un système de navigation satellitaire sans que nous commentions sa situation. A voir les applications autant civiles que militaires on comprend l'importance stratégique d'un tel système et on comprend qu'en son temps aussi bien Américains que Russes (années 60 & 70) n'ont pas sauté une quelconque étape de cette affaire.

Astro-notes a écrit:Heureuse conclusion pour la communauté européenne, le système Galileo/Egnos devient de plus en plus opérationnel. Mais souvenons nous de son développement plus que laborieux aussi bien du point de vue politique que technologique. N'oublions pas que dans le même temps le système Chinois Beidou/Compas lui aussi presque opérationnel à l'échelle de la planète aura de même au moins connu des problèmes techniques, mais qu'au final il existe. On en parle peu mais l'Inde s'essai aussi à un développement régional d'un système de navigation satellitaire sans que nous commentions sa situation. A voir les applications autant civiles que militaires on comprend l'importance stratégique d'un tel système et on comprend qu'en son temps aussi bien Américains que Russes (années 60 & 70) n'ont pas sauté une quelconque étape de cette affaire.

Le système de localisation indien NAVIC ou IRNSS est complètement déployé depuis 2016, donc avant Galileo.
https://gssc.esa.int/navipedia/index.php/NAVIC
NAVIC

https://www.isro.gov.in/irnss-programme
IRNSS

Dont acte Aramis. Mais n'est-il que régional ou destiné à devenir mondial ?

Astro-notes a écrit:Dont acte Aramis. Mais n'est-il que régional ou destiné à devenir mondial ?

Effectivement, NAVIC est un système "Régional" dans le sens où il couvre jusqu'à 1500 Km à l'extérieur des frontières de l'Inde.

Ok Aramis, j'en reste à mon idée de Régional.

Je conçois les problèmes que va nous poser le départ de l'UK de la communauté européenne (Brexit), mais par exemple devoir démanteler les installations sol concernant le système Galileo aux Malouines était inattendu pour moi. Ces installations portent les codes de cryptage des signaux du système et évidement je comprends qu'il nous faille détruire ces installations. Mais quid des techniciens britanniques qui connaissent ces codes ?
C'est bien compliqué tout cela !  :scratch:

Si c'est vraiment "juste" ça la source du problème, il y a comme un malaise. Avoir un système de positionnement (par essence : stratégique) qui est en rade parce qu'il dépend d'une seule station sol HS, c'est un vrai point faible, un talon d'Achille.

Oui, c'est curieux ! N'y a-t-il aucune redondance dans ce système ? Peut-être ne vaut-il pas mieux savoir. Après tout il reste Beidou, Glonass, Navstar, et le limité IRNSS Indien... On n'est pas sans rien, sans compter la vieille navigation à l'estime qui marchait avant et qui, va savoir, marche peut-être encore aujourd'hui  :D

Avis aux utilisateurs (Notice Advisory to Galileo Users – NAGU n°2019025)

« Jusqu’à nouvel avis, les utilisateurs pourraient connaître une dégradation du service sur tous les satellites Galileo. Cela signifie que les signaux peuvent ne pas être disponibles, ni respecter les niveaux de performances minimum définis dans les documents de définition de service, et devra être employé au propre risque de l’utilisateur. Le service nominal sera rétabli le plus tôt possible. »

Cela aurait pu avoir des conséquences considérables .... si les troupes et leurs véhicules devant défiler hier à Paris, s'étaient égarées en route pour aller de l'Arc de Triomphe à la place de la Concorde.

Bonjour à toutes et à tous !

Cela fait longtemps que je n'ai pas écrit ici, mais je vous lis !

Sur la panne de Galiléo, on ne sait pas grand-chose et donc je ne vais pas m'attarder sur les causes à ce stade.

Mais déjà, je note que cet évènement est vraiment grave et ne doit pas être sous-estimé. Si nous n'avions pas le GPS, l'économie européenne serait presque à l'arrêt : réseaux électriques, transactions financières, internet, GoogleMaps, Uber, et j'en passe.

Il est proprement inadmissible qu'un outil de 10 milliards d'euros d'investissement cesse de fonctionner comme ça.

Et en outre avec une communication lamentable.

Pardon de le dire, mais entre ça, Vega la semaine dernière, ça n'est pas bon pour l'Europe spatiale, pas bon du tout.