Destruction de NROL-21 par SM-3 - 21.2.2008
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Fantasme de la parano délirante des militaires US, ne s'agit t-il pas plutôt de détruire les éléments susceptibles de survivre à la rentrée et qu'ils pourraient juger "technologiquement sensibles" (comme ils ont déjà fait avec des avions, par exemple) ?
Protéger l'humanité de 500 Kg d'hydrazine qui seront probablement dispersés dans l'atmosphère avant l'impact ne me paraît pas être une motivation suffisante pour mobiliser quelques destroyers et des missiles couteux. Même si c'est une démonstration de force qui sert leurs intérêts par ailleurs.
Protéger l'humanité de 500 Kg d'hydrazine qui seront probablement dispersés dans l'atmosphère avant l'impact ne me paraît pas être une motivation suffisante pour mobiliser quelques destroyers et des missiles couteux. Même si c'est une démonstration de force qui sert leurs intérêts par ailleurs.
chapi- Messages : 148
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zx a écrit: Si l'interception échoue, "nous examinons les options de gestion des conséquences afin d'atténuer les risques que pourrait induire un atterrissage sur une zone habitée d'un réservoir plein d'hydrazine", a indiqué Mme Rocca
Non.
Si l'interception échoue, vous vous couvrirez de ridicule pour les 3 générations à venir :face:
Henri a écrit:Tiens, NROL 21 ne fait plus 9 tonnes mais seulement 2,27 tonnes maintenant... :lol!:
Oui, au fur et a mesure, il est en train de devenir un nanosat lancé par les etudiants du pentagone, heuuu ! je sors :blbl:
zx- Messages : 2650
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Il fond ? Déjà ?
Sans rire, les chiffres de Reuters sont ceux d'un GPS, sans doute récupérés par un infographiste mal informé. Rien à voir avec USA-193.
Sans rire, les chiffres de Reuters sont ceux d'un GPS, sans doute récupérés par un infographiste mal informé. Rien à voir avec USA-193.
Aspic- Messages : 1037
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Pour les anglophones :
http://blog.wired.com/defense/2008/02/fishy-rationale.html
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Aspic- Messages : 1037
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C'est pour jeudi, ils vont pas avoir l'air fin, si ils le ratent
http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-34367456@7-50,0.html
Les Etats-Unis vont faire une première tentative jeudi pour abattre avec un missile un satellite espion devenu incontrôlable, annonce lundi la chaîne d'information CNN, citant des sources militaires.
Cette première tentative rapide laisserait le temps d'essayer d'en organiser une seconde en cas d'échec, précise la chaîne.
Aucun commentaire n'a pu être obtenu dans l'immédiat auprès du Pentagone.
Si rien n'est fait, le satellite devrait rentrer dans l'atmosphère aux alentours du 6 mars et s'écraser en un lieu imprévisible, ses réservoirs remplis d'une substance toxique, avaient prévenu les Etats-Unis la semaine dernière.
Le ministère russe de la Défense a critiqué dimanche l'initiative américaine, estimant qu'elle cachait un test d'armements antimissiles et témoignait de l'intention de Washington "de déplacer vers l'espace la course aux armements".
Les Etats-Unis ont démenti vouloir protéger les secrets technologiques de l'appareil espion ou encore faire la démonstration de leur capacité à détruire des satellites, à l'instar de ce qu'avait fait la Chine en janvier 2007 en abattant avec un missile un vieux satellite météo chinois.
ps! sur yahoo, afp, j'ai lu un poids annoncé 1,1 tonne, lol
http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-34367456@7-50,0.html
Les Etats-Unis vont faire une première tentative jeudi pour abattre avec un missile un satellite espion devenu incontrôlable, annonce lundi la chaîne d'information CNN, citant des sources militaires.
Cette première tentative rapide laisserait le temps d'essayer d'en organiser une seconde en cas d'échec, précise la chaîne.
Aucun commentaire n'a pu être obtenu dans l'immédiat auprès du Pentagone.
Si rien n'est fait, le satellite devrait rentrer dans l'atmosphère aux alentours du 6 mars et s'écraser en un lieu imprévisible, ses réservoirs remplis d'une substance toxique, avaient prévenu les Etats-Unis la semaine dernière.
Le ministère russe de la Défense a critiqué dimanche l'initiative américaine, estimant qu'elle cachait un test d'armements antimissiles et témoignait de l'intention de Washington "de déplacer vers l'espace la course aux armements".
Les Etats-Unis ont démenti vouloir protéger les secrets technologiques de l'appareil espion ou encore faire la démonstration de leur capacité à détruire des satellites, à l'instar de ce qu'avait fait la Chine en janvier 2007 en abattant avec un missile un vieux satellite météo chinois.
ps! sur yahoo, afp, j'ai lu un poids annoncé 1,1 tonne, lol
zx- Messages : 2650
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mic8 a écrit:Si l'interception échoue, ....:
Si l'interception échoue, le missile retombe et explose ... on ne sait pas encore où ...
Mais faut pas s'inquiéter, je pense que si le premier missile tombe en panne ou manque sa cible, les Américains vont lancer un autre missile pour détruire le premier .... :bounce1:
Et si le 2ème missile échoue, ....
A+,
Argyre
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Argyre a écrit:mic8 a écrit:Si l'interception échoue, ....:
Si l'interception échoue, le missile retombe et explose ... on ne sait pas encore où ...
Mais faut pas s'inquiéter, je pense que si le premier missile tombe en panne ou manque sa cible, les Américains vont lancer un autre missile pour détruire le premier .... :bounce1:
Et si le 2ème missile échoue, ....
A+,
Argyre
ca va être la honte...
ManouchKa- Messages : 1105
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Age : 47
Localisation : chez wam
A noter que le missile est dépourvu de charge explosive, il détruit sa cible par impact direct.Argyre a écrit:Si l'interception échoue, le missile retombe et explose ... on ne sait pas encore où ...
Invité- Invité
Un NOTAM a été émis concernant la zone probable d'essai, situé à l'Ouest d'Hawaii :
http://cosmos4u.blogspot.com/2008/02/satellite-attack-planned-for-feb-21.html
http://www.theregister.co.uk/2008/02/19/sat_shoot_notam_airspace_warning_declared/
Sur le second lien, un fichier Google Earth permettant de voir la zone :
http://cosmos4u.blogspot.com/2008/02/satellite-attack-planned-for-feb-21.html
http://www.theregister.co.uk/2008/02/19/sat_shoot_notam_airspace_warning_declared/
Sur le second lien, un fichier Google Earth permettant de voir la zone :
Invité- Invité
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2008/02/19/questions-autour-de-la-destruction-annoncee-d-un-satellite-espion-americain_1013134_3222.html#ens_id=1004690
C'est dans une "fenêtre de tir" comprise entre mercredi 20 février et début mars que les Etats-Unis devraient procéder à un tir de missile pour détruire un satellite du National Reconnaissance Office (NRO, l'agence fédérale chargée des satellites espions), devenu incontrôlable peu après son lancement, en décembre 2006. Washington a adressé ces derniers jours des messages aux 65 pays représentés à la conférence sur le désarmement de Genève pour expliquer ses intentions. L'annonce de ce tir a déclenché bien des exégèses quant aux motivations réelles de la décision américaine.
Lorsque la Chine s'est livrée à un test d'arme antisatellite, le 11 janvier 2007, en détruisant l'un de ses satellites météo obsolète, de nombreux pays, à commencer par les Etats-Unis, avaient critiqué l'attitude chinoise, jugée irresponsable : les milliers de débris engendrés par ce tir vont en effet constituer, pendant des dizaines d'années, un risque potentiel pour les satellites commerciaux.
Pékin avait ainsi signifié aux Etats-Unis que la Chine n'entend pas leur concéder la domination de l'espace. Le message stratégique était clair : si l'Amérique avait l'intention d'intervenir en cas de crise sur la question de Taïwan, la Chine dispose de la technologie pour aveugler et détruire les satellites d'observation et de positionnement dont la marine américaine est dépendante. Les Etats-Unis ont-ils voulu, à leur tour, adresser un avertissement à Pékin ?
"MONTER LES ENCHÈRES"
Les explications américaines selon lesquelles ce satellite espion présente un danger pour les vies humaines, puisqu'il risque de ne pas se consumer entièrement en rentrant dans l'atmosphère, apparaissent crédibles. Xavier Pasco, un expert français de la politique spatiale américaine auprès de la Fondation pour la recherche stratégique, souligne que des morceaux de plus d'un mètre ont atterri sur terre lorsque Skylab, la première station spatiale américaine, s'est désintégrée en rentrant dans l'atmosphère, en juillet 1979.
De même, lorsque les débris de la navette Columbia, qui a explosé en vol en février 2003, ont touché terre, un réservoir d'hydrazine, ce carburant très toxique des moteurs des satellites classiques, a atterri intact au Texas. Cet épisode risque de se répéter, insistent les Américains : le satellite du NRO contient un réservoir d'environ 500 kg d'hydrazine, qui n'a pratiquement pas été consommé, puisque le satellite n'était pas manoeuvrable.
Selon James Jeffrey, conseiller adjoint américain pour la sécurité nationale, ce combustible est susceptible de causer des risques mortels sur une surface équivalente à deux terrains de football. Certains experts doutent de ces affirmations, et soulignent que ce tir d'un missile américain est une excellente occasion pour effectuer un test inédit de la défense antimissile. Le ministère russe de la défense a estimé, samedi 16 février, qu'il s'agissait de "préparatifs pour tester une arme antisatellite".
La destruction du satellite sera confiée à l'un des missiles SM3 équipant les croiseurs lance-missiles de la classe Aegis, lesquels constituent un maillon important du système de la défense antimissile dont les Américains veulent implanter un troisième site (outre la Californie et l'Alaska) en Pologne et en République tchèque, au grand dam de Moscou. Plusieurs missiles SM3 (un tir ne sera peut-être pas suffisant) ont été reconfigurés pour atteindre le satellite, situé en orbite basse.
Les Etats-Unis ont déjà effectué un tir antisatellite, en 1985, mais il s'agissait d'un missile tiré par un avion F-15. Pendant la guerre froide, l'ex-URSS et l'Amérique se sont livrées à plusieurs dizaines d'essais d'armes antisatellites, qui furent interrompus en raison des risques engendrés par une multiplication des débris spatiaux. Ce nouveau tir va permettre à la Missile Defense Agency américaine de tester en vraie grandeur le scénario de la destruction d'une arme dans l'espace, par un missile tiré depuis la terre.
Devançant les critiques selon lesquelles les Etats-Unis, après la Chine, prennent le risque de disséminer des débris dans l'espace, Washington a souligné que le satellite visé sera détruit à une altitude bien inférieure (250 kilomètres, au lieu de 950 pour le tir chinois), ce qui permettra de minimiser considérablement le risque des débris orbitaux.
"Inévitablement, relève Xavier Pasco, ce tir américain va faire monter les enchères avec la Chine et relancer le débat sur la défense antimissile. Si c'est un échec, cela incitera le Congrès à remettre en cause les sommes colossales dépensées par la MDA. C'est donc un test à hauts risques, politiques et diplomatiques, pour les Etats-Unis."
C'est dans une "fenêtre de tir" comprise entre mercredi 20 février et début mars que les Etats-Unis devraient procéder à un tir de missile pour détruire un satellite du National Reconnaissance Office (NRO, l'agence fédérale chargée des satellites espions), devenu incontrôlable peu après son lancement, en décembre 2006. Washington a adressé ces derniers jours des messages aux 65 pays représentés à la conférence sur le désarmement de Genève pour expliquer ses intentions. L'annonce de ce tir a déclenché bien des exégèses quant aux motivations réelles de la décision américaine.
Lorsque la Chine s'est livrée à un test d'arme antisatellite, le 11 janvier 2007, en détruisant l'un de ses satellites météo obsolète, de nombreux pays, à commencer par les Etats-Unis, avaient critiqué l'attitude chinoise, jugée irresponsable : les milliers de débris engendrés par ce tir vont en effet constituer, pendant des dizaines d'années, un risque potentiel pour les satellites commerciaux.
Pékin avait ainsi signifié aux Etats-Unis que la Chine n'entend pas leur concéder la domination de l'espace. Le message stratégique était clair : si l'Amérique avait l'intention d'intervenir en cas de crise sur la question de Taïwan, la Chine dispose de la technologie pour aveugler et détruire les satellites d'observation et de positionnement dont la marine américaine est dépendante. Les Etats-Unis ont-ils voulu, à leur tour, adresser un avertissement à Pékin ?
"MONTER LES ENCHÈRES"
Les explications américaines selon lesquelles ce satellite espion présente un danger pour les vies humaines, puisqu'il risque de ne pas se consumer entièrement en rentrant dans l'atmosphère, apparaissent crédibles. Xavier Pasco, un expert français de la politique spatiale américaine auprès de la Fondation pour la recherche stratégique, souligne que des morceaux de plus d'un mètre ont atterri sur terre lorsque Skylab, la première station spatiale américaine, s'est désintégrée en rentrant dans l'atmosphère, en juillet 1979.
De même, lorsque les débris de la navette Columbia, qui a explosé en vol en février 2003, ont touché terre, un réservoir d'hydrazine, ce carburant très toxique des moteurs des satellites classiques, a atterri intact au Texas. Cet épisode risque de se répéter, insistent les Américains : le satellite du NRO contient un réservoir d'environ 500 kg d'hydrazine, qui n'a pratiquement pas été consommé, puisque le satellite n'était pas manoeuvrable.
Selon James Jeffrey, conseiller adjoint américain pour la sécurité nationale, ce combustible est susceptible de causer des risques mortels sur une surface équivalente à deux terrains de football. Certains experts doutent de ces affirmations, et soulignent que ce tir d'un missile américain est une excellente occasion pour effectuer un test inédit de la défense antimissile. Le ministère russe de la défense a estimé, samedi 16 février, qu'il s'agissait de "préparatifs pour tester une arme antisatellite".
La destruction du satellite sera confiée à l'un des missiles SM3 équipant les croiseurs lance-missiles de la classe Aegis, lesquels constituent un maillon important du système de la défense antimissile dont les Américains veulent implanter un troisième site (outre la Californie et l'Alaska) en Pologne et en République tchèque, au grand dam de Moscou. Plusieurs missiles SM3 (un tir ne sera peut-être pas suffisant) ont été reconfigurés pour atteindre le satellite, situé en orbite basse.
Les Etats-Unis ont déjà effectué un tir antisatellite, en 1985, mais il s'agissait d'un missile tiré par un avion F-15. Pendant la guerre froide, l'ex-URSS et l'Amérique se sont livrées à plusieurs dizaines d'essais d'armes antisatellites, qui furent interrompus en raison des risques engendrés par une multiplication des débris spatiaux. Ce nouveau tir va permettre à la Missile Defense Agency américaine de tester en vraie grandeur le scénario de la destruction d'une arme dans l'espace, par un missile tiré depuis la terre.
Devançant les critiques selon lesquelles les Etats-Unis, après la Chine, prennent le risque de disséminer des débris dans l'espace, Washington a souligné que le satellite visé sera détruit à une altitude bien inférieure (250 kilomètres, au lieu de 950 pour le tir chinois), ce qui permettra de minimiser considérablement le risque des débris orbitaux.
"Inévitablement, relève Xavier Pasco, ce tir américain va faire monter les enchères avec la Chine et relancer le débat sur la défense antimissile. Si c'est un échec, cela incitera le Congrès à remettre en cause les sommes colossales dépensées par la MDA. C'est donc un test à hauts risques, politiques et diplomatiques, pour les Etats-Unis."
Dernière édition par zx le Mar 19 Fév 2008 - 19:38, édité 1 fois
zx- Messages : 2650
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Et un autre pour la même zone le lendemain. Prennent leurs précautions. Y aura-t-il un troisième essai le cas échéant ? :face:Steph a écrit:Un NOTAM a été émis concernant la zone probable d'essai, situé à l'Ouest d'Hawaii
Sur heavens-above, la diminution de l'altitude est donnée :
http://www.heavens-above.com/orbitheightplot.aspx?satid=29651
(en fait ça marche avec n'importe quel satellite, il suffit de remplacer par le numéro USSPACECOM correspondant)
http://www.heavens-above.com/orbitheightplot.aspx?satid=29651
(en fait ça marche avec n'importe quel satellite, il suffit de remplacer par le numéro USSPACECOM correspondant)
Invité- Invité
Paris, caresse dans le sens du poil,
http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-34377172@7-50,0.html
Destruction d'un satellite-espion américain: Paris insiste sur la sécurité
La France a insisté mardi pour que "toutes les mesures soient prises" par les Etats-Unis en matière de sécurité lors de la destruction prévue par missile d'un satellite-espion américain à la dérive.
"Nous espérons que toutes les mesures seront prises pour réduire au maximum les conséquences de la destruction de ce satellite pour la sécurité et l'intégrité des autres objets spatiaux", a déclaré à la presse la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Pascale Andréani.
"Nous regrettons les circonstances qui ont amené les Etats-Unis à prendre cette décision", a-t-elle ajouté, en précisant que ce regret portait sur les problèmes techniques du satellite et ne constituait pas une prise de position politique.
"Nous comprenons qu'il s'agit d'un cas exceptionnel, justifié par une raison de force majeure", a-t-elle déclaré.
"La sécurité dans l'espace est une priorité de la politique spatiale française", a ajouté Mme Andréani en soulignant que Paris "soutient les initiatives internationales" en ce sens.
Washington a annoncé prévoir tirer dans les semaines à venir un missile contre le satellite afin de s'assurer que les débris tombent dans l'océan. Sans cette intervention, le satellite pourrait s'écraser au sol début mars, selon Washington.
Selon la chaîne d'information CNN, une première tentative pourrait avoir lieu jeudi.
Le ministère russe de la Défense a critiqué dimanche l'initiative américaine, estimant qu'elle cachait un test d'armements antimissiles et témoignait de l'intention de Washington "de déplacer vers l'espace la course aux armements".
Les Etats-Unis ont démenti vouloir protéger les secrets technologiques de l'appareil espion ou encore faire la démonstration de leur capacité à détruire des satellites, à l'instar de ce qu'avait fait la Chine en janvier 2007, en abattant, avec un missile, un vieux satellite météo chinois.
http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-34377172@7-50,0.html
Destruction d'un satellite-espion américain: Paris insiste sur la sécurité
La France a insisté mardi pour que "toutes les mesures soient prises" par les Etats-Unis en matière de sécurité lors de la destruction prévue par missile d'un satellite-espion américain à la dérive.
"Nous espérons que toutes les mesures seront prises pour réduire au maximum les conséquences de la destruction de ce satellite pour la sécurité et l'intégrité des autres objets spatiaux", a déclaré à la presse la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Pascale Andréani.
"Nous regrettons les circonstances qui ont amené les Etats-Unis à prendre cette décision", a-t-elle ajouté, en précisant que ce regret portait sur les problèmes techniques du satellite et ne constituait pas une prise de position politique.
"Nous comprenons qu'il s'agit d'un cas exceptionnel, justifié par une raison de force majeure", a-t-elle déclaré.
"La sécurité dans l'espace est une priorité de la politique spatiale française", a ajouté Mme Andréani en soulignant que Paris "soutient les initiatives internationales" en ce sens.
Washington a annoncé prévoir tirer dans les semaines à venir un missile contre le satellite afin de s'assurer que les débris tombent dans l'océan. Sans cette intervention, le satellite pourrait s'écraser au sol début mars, selon Washington.
Selon la chaîne d'information CNN, une première tentative pourrait avoir lieu jeudi.
Le ministère russe de la Défense a critiqué dimanche l'initiative américaine, estimant qu'elle cachait un test d'armements antimissiles et témoignait de l'intention de Washington "de déplacer vers l'espace la course aux armements".
Les Etats-Unis ont démenti vouloir protéger les secrets technologiques de l'appareil espion ou encore faire la démonstration de leur capacité à détruire des satellites, à l'instar de ce qu'avait fait la Chine en janvier 2007, en abattant, avec un missile, un vieux satellite météo chinois.
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Le tir a été reporté.
WASHINGTON (Reuters) - The U.S. Navy is unlikely to try to shoot apart an errant satellite on Wednesday due to rough seas in the Pacific, a senior U.S. military official said.
http://news.yahoo.com/s/nm/20080220/us_nm/usa_satellite_missile_dc_3;_ylt=Ap0xOOy3zSOMVvK8GjXPsnXlmlUA
WASHINGTON (Reuters) - The U.S. Navy is unlikely to try to shoot apart an errant satellite on Wednesday due to rough seas in the Pacific, a senior U.S. military official said.
http://news.yahoo.com/s/nm/20080220/us_nm/usa_satellite_missile_dc_3;_ylt=Ap0xOOy3zSOMVvK8GjXPsnXlmlUA
Invité- Invité
AGI a réalisé une simulation pour voir la distribution des débris et leurs entrées dans l'atmosphère.
http://www.agi.com/corporate/mediaCenter/news/spySatellite.cfm
http://www.space.com/news/080219-satellite-shootdown.html
Une vidéo est également disponible :
http://www.agi.com/corporate/mediaCenter/news/videos/US_ASAT.wmv
Evidemment ils ne disposent pas de toutes les informations, et cette simulation est donc purement théorique ...
http://www.agi.com/corporate/mediaCenter/news/spySatellite.cfm
http://www.space.com/news/080219-satellite-shootdown.html
Une vidéo est également disponible :
http://www.agi.com/corporate/mediaCenter/news/videos/US_ASAT.wmv
Evidemment ils ne disposent pas de toutes les informations, et cette simulation est donc purement théorique ...
Invité- Invité
Le satellite a été abattu.
http://www.cyberpresse.ca/article/20080220/CPMONDE/80220279/1014/CPMONDE
http://www.cyberpresse.ca/article/20080220/CPMONDE/80220279/1014/CPMONDE
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Confirmation par GRAVES ou par les Russes ?
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J'ai vu la nouvelle a la télé aussi ;)
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D'un ASAT à un autre.
Un ASAT n'est pas censé être un ABM, mais les USA ont encore bousculé les conservatismes. Le SM-3 modifié (?)
qui est bien un ABM a intercepté le satellite US à 240 km du sol le réduisant en 1000 morceaux pour le moins
(AGI prédiction) ; une grande partie va retomber sur Terre dans les semaines à venir. Ne nous leurrons pas
une autre partie doit se trouver sur des orbites supérieures et iront polluer sans vergogne l'espace LEO que
croisera l'ISS. Cela ne fait qu'un peu augmenter les risques, mais c'est négligeable. De toute façon les USA
s'en contre fiche, le succés de ce tir, trés médiatisé, est énorme, il ne fallait surtout pas le rater, c'est
gagné. La Chine se montre modérée dans ses propos à ce sujet (on la comprend), la Russie nous
redonne son avis, "cela renforce la relance de la course aux armements spatiaux" que de toute façon elle
ne peut pas suivre (et les termes sont modérés). Déjà, il lui faudrait relancer des programmes de satellites
scientifiques pour redevenir crédible dans l'aventure spatiale !
http://www.spacedaily.com/reports/Little_Green_Men_Will_Have_To_Wait_For_A_Long_Time_999.html
Bref encore une trés mauvaise journée pour le désarmement, et une éclatante démonstration de la force Américaine.
Pour suivre ça à ce niveau il faut des ingénieurs, des physiciens, des industriels aventuriers. Ce ne sont pas
des placements de "père de famille".
Nous avons dit Kliper ; c'est bien ça ? :evil:
Un ASAT n'est pas censé être un ABM, mais les USA ont encore bousculé les conservatismes. Le SM-3 modifié (?)
qui est bien un ABM a intercepté le satellite US à 240 km du sol le réduisant en 1000 morceaux pour le moins
(AGI prédiction) ; une grande partie va retomber sur Terre dans les semaines à venir. Ne nous leurrons pas
une autre partie doit se trouver sur des orbites supérieures et iront polluer sans vergogne l'espace LEO que
croisera l'ISS. Cela ne fait qu'un peu augmenter les risques, mais c'est négligeable. De toute façon les USA
s'en contre fiche, le succés de ce tir, trés médiatisé, est énorme, il ne fallait surtout pas le rater, c'est
gagné. La Chine se montre modérée dans ses propos à ce sujet (on la comprend), la Russie nous
redonne son avis, "cela renforce la relance de la course aux armements spatiaux" que de toute façon elle
ne peut pas suivre (et les termes sont modérés). Déjà, il lui faudrait relancer des programmes de satellites
scientifiques pour redevenir crédible dans l'aventure spatiale !
http://www.spacedaily.com/reports/Little_Green_Men_Will_Have_To_Wait_For_A_Long_Time_999.html
Bref encore une trés mauvaise journée pour le désarmement, et une éclatante démonstration de la force Américaine.
Pour suivre ça à ce niveau il faut des ingénieurs, des physiciens, des industriels aventuriers. Ce ne sont pas
des placements de "père de famille".
Nous avons dit Kliper ; c'est bien ça ? :evil:
Si la destruction a eu lieu par impact direct, alors là franchement je suis fortement impressionné par la précision de l'opération et du missile. Aller taper un sat qui vole à plus de 24 000km/h c'est balèse. finalement le programme de bouclier spatial est bien avancé :)
De toute façons, tu n'as pas le choix, c'est impact direct ou tir raté.Mustard a écrit:Si la destruction a eu lieu par impact direct, alors là franchement je suis fortement impressionné par la précision de l'opération et du missile. Aller taper un sat qui vole à plus de 24 000km/h c'est balèse. finalement le programme de bouclier spatial est bien avancé :)
Va faire exploser X kilos d'explosif dans le vide pile poil au moment où tu croise une cible à une vitesse relative de 44'000 km/h... Un dixième de seconde trop tôt ou trop tard, et c'est le bide. Donc, il faut que cela explose pile poil au moment où tu le touches. Mais au vu de l'énergie cinétique en jeu, que tes X kilos d'explosifs explosent ou pas, du moment que tu touches le satellite, tout est pulvérisé. Donc autant remplacer le poid de l'explosif par un système d'acquisition suffisament performant pour centrer une cible hyper-rapide et froide.
http://fr.news.yahoo.com/afp/20080221/tsc-canada-usa-espace-satellite-c2ff8aa_1.html
Par Par Michel COMTE AFP - il y a 16 minutesOTTAWA (AFP) - Une vingtaine d'astronomes amateurs, passionnés par les satellites espions, devaient scruter encore plus attentivement le ciel cette semaine alors que les États-Unis sont parvenus à abattre mercredi soir un de leurs satellites.
(publicité)
A l'aide de jumelles ou de télescopes, ils identifient régulièrement les orbites des satellites espions et affichent les résultats de leurs observations sur l'internet.
"Nous sommes des enfants de l'ère spatiale et partageons un intérêt pour le repérage de satellites", explique Ted Molczan, un torontois de 54 ans.
Lui et son groupe ont identifié à ce jour plus de 190 satellites militaires survolant la Terre à des distances variant entre 2.000 et 40.000 kilomètres.
La publication de leurs informations ne plaît pas aux autorités américaines qui affirment que les pays espionnés tentent de camoufler leurs activités dès lors qu'ils apprennent qu'un satellite les survole.
"Dans une démocratie, il y a une nécessaire tension entre le gouvernement, qui veut tenir les choses secrètes, et le droit et la volonté du public d'être informé", rétorque Ted Molczan. Il précise que le repérage de tels engins spatiaux équivaut à la recherche d'une aiguille dans une botte de foin.
Selon lui, cette activité nécessite des connaissances en mathématiques, en physique, en informatique et même en relations internationales, puisque les "satellites espions sont des instruments politiques".
Son groupe a commencé à s'intéresser aux satellites dans les années 80 et ses membres s'échangent des informations sur leur emplacement et leur mission.
En juin 1983, les États-Unis ont cessé de rendre public l'orbite de leurs satellites militaires. Pour Ted Molczan, il était impératif de "ne pas perdre leur trace".
En 1990, le groupe a identifié un satellite américain conçu pour être indétectable au radar et censé être invisible aux instruments d'observation optiques comme les téléscopes et les jumelles.
Quand le gouvernement américain a annoncé récemment qu'un satellite secret était en perdition, il a affirmé qu'il y avait peu de risques pour les populations, tout en se gardant de dévoiler plus de détails.
C'était sans compter sur Ted Molczan et son groupe, qui ont identifié l'engin spatial comme étant le USA-193. Un autre astronome amateur, le Britannique John Locker, a mis des photos du satellite sur son site internet.
Construit par Lockheed Martin, le satellite était géré par le "US Reconnaissance Office". Peu après son lancement en décembre, l'engin a connu des problèmes.
"Je ne peux pas parler de sa mission précise", affirme M. Molcza, ajoutant toutefois que l'orbite du satellite indique qu'il a été conçu pour détecter des activités sur des parties peuplées de la planète.
"S'il est abattu cette semaine au-dessus de l'Océan Pacifique, il est improbable que quiconque puisse apercevoir une explosion spectaculaire", dit-il. "Il est plus probable qu'on puisse distinguer un nuage de débris haut dans le ciel, le tout s'apparentant à une brève pluie de métorites".
Aux dires de Ted Molczan, ce n'est que le lendemain que les amateurs passionnés pourront être fixés. "Quand les astronomes d'Europe verront que le satellite n'est plus dans son orbite, on saura qu'il a été détruit".
Par Par Michel COMTE AFP - il y a 16 minutesOTTAWA (AFP) - Une vingtaine d'astronomes amateurs, passionnés par les satellites espions, devaient scruter encore plus attentivement le ciel cette semaine alors que les États-Unis sont parvenus à abattre mercredi soir un de leurs satellites.
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A l'aide de jumelles ou de télescopes, ils identifient régulièrement les orbites des satellites espions et affichent les résultats de leurs observations sur l'internet.
"Nous sommes des enfants de l'ère spatiale et partageons un intérêt pour le repérage de satellites", explique Ted Molczan, un torontois de 54 ans.
Lui et son groupe ont identifié à ce jour plus de 190 satellites militaires survolant la Terre à des distances variant entre 2.000 et 40.000 kilomètres.
La publication de leurs informations ne plaît pas aux autorités américaines qui affirment que les pays espionnés tentent de camoufler leurs activités dès lors qu'ils apprennent qu'un satellite les survole.
"Dans une démocratie, il y a une nécessaire tension entre le gouvernement, qui veut tenir les choses secrètes, et le droit et la volonté du public d'être informé", rétorque Ted Molczan. Il précise que le repérage de tels engins spatiaux équivaut à la recherche d'une aiguille dans une botte de foin.
Selon lui, cette activité nécessite des connaissances en mathématiques, en physique, en informatique et même en relations internationales, puisque les "satellites espions sont des instruments politiques".
Son groupe a commencé à s'intéresser aux satellites dans les années 80 et ses membres s'échangent des informations sur leur emplacement et leur mission.
En juin 1983, les États-Unis ont cessé de rendre public l'orbite de leurs satellites militaires. Pour Ted Molczan, il était impératif de "ne pas perdre leur trace".
En 1990, le groupe a identifié un satellite américain conçu pour être indétectable au radar et censé être invisible aux instruments d'observation optiques comme les téléscopes et les jumelles.
Quand le gouvernement américain a annoncé récemment qu'un satellite secret était en perdition, il a affirmé qu'il y avait peu de risques pour les populations, tout en se gardant de dévoiler plus de détails.
C'était sans compter sur Ted Molczan et son groupe, qui ont identifié l'engin spatial comme étant le USA-193. Un autre astronome amateur, le Britannique John Locker, a mis des photos du satellite sur son site internet.
Construit par Lockheed Martin, le satellite était géré par le "US Reconnaissance Office". Peu après son lancement en décembre, l'engin a connu des problèmes.
"Je ne peux pas parler de sa mission précise", affirme M. Molcza, ajoutant toutefois que l'orbite du satellite indique qu'il a été conçu pour détecter des activités sur des parties peuplées de la planète.
"S'il est abattu cette semaine au-dessus de l'Océan Pacifique, il est improbable que quiconque puisse apercevoir une explosion spectaculaire", dit-il. "Il est plus probable qu'on puisse distinguer un nuage de débris haut dans le ciel, le tout s'apparentant à une brève pluie de métorites".
Aux dires de Ted Molczan, ce n'est que le lendemain que les amateurs passionnés pourront être fixés. "Quand les astronomes d'Europe verront que le satellite n'est plus dans son orbite, on saura qu'il a été détruit".
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C'est de bonne guerre,
http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-34402307@7-50,0.html
La Chine a réclamé jeudi aux Etats-Unis des informations sur la destruction d'un de leurs satellites espions par un missile, s'inquiétant des conséquences possibles de l'opération pour la sécurité spatiale.
"La Chine suit de près les possibles dommages à la sécurité de l'espace et aux pays concernés, créés par l'action américaine", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Liu Jianchao.
"La Chine demande aux Etats-Unis de respecter sérieusement leurs obligations internationales et de fournir rapidement à la communauté internationale l'information nécessaire, pour que les pays concernés puissent prendre leurs précautions", a-t-il ajouté.
Un navire de guerre américain a tiré jeudi un missile SM-3 tactique qui a frappé le satellite dans l'espace, approximativement à 247 kilomètres au-dessus de l'Océan Pacifique, a indiqué le département américain de la Défense.
En janvier 2007, les Etats-Unis s'étaient scandalisés lorsque la Chine avait abattu sans prévenir un vieux satellite météo chinois avec un missile, en estimant que Pékin cherchait à montrer sa capacité à intervenir militairement dans l'espace.
Avec l'action de jeudi, Washington s'est défendu de vouloir imiter les Chinois, mettant en avant la sécurité des populations civiles menacées par la présence dans les réservoirs de ce satellite espion d'environ 450 kilogrammes d'une substance hautement toxique, l'hydrazine.
Il y a plus d'une semaine à Genève, à la Conférence du désarmement, la Russie et la Chine ont présenté un projet de traité d'interdiction des armes dans l'espace, qui est apparu comme une réponse au projet américain de créer un bouclier antimissile en Europe.
La proposition des deux pays vise à interdire d'une part le déploiement de tout type d'arme dans l'espace et d'autre part à empêcher un recours à la force contre des objets spatiaux, mais elle a été rejetée par Washington.
http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-34402307@7-50,0.html
La Chine a réclamé jeudi aux Etats-Unis des informations sur la destruction d'un de leurs satellites espions par un missile, s'inquiétant des conséquences possibles de l'opération pour la sécurité spatiale.
"La Chine suit de près les possibles dommages à la sécurité de l'espace et aux pays concernés, créés par l'action américaine", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Liu Jianchao.
"La Chine demande aux Etats-Unis de respecter sérieusement leurs obligations internationales et de fournir rapidement à la communauté internationale l'information nécessaire, pour que les pays concernés puissent prendre leurs précautions", a-t-il ajouté.
Un navire de guerre américain a tiré jeudi un missile SM-3 tactique qui a frappé le satellite dans l'espace, approximativement à 247 kilomètres au-dessus de l'Océan Pacifique, a indiqué le département américain de la Défense.
En janvier 2007, les Etats-Unis s'étaient scandalisés lorsque la Chine avait abattu sans prévenir un vieux satellite météo chinois avec un missile, en estimant que Pékin cherchait à montrer sa capacité à intervenir militairement dans l'espace.
Avec l'action de jeudi, Washington s'est défendu de vouloir imiter les Chinois, mettant en avant la sécurité des populations civiles menacées par la présence dans les réservoirs de ce satellite espion d'environ 450 kilogrammes d'une substance hautement toxique, l'hydrazine.
Il y a plus d'une semaine à Genève, à la Conférence du désarmement, la Russie et la Chine ont présenté un projet de traité d'interdiction des armes dans l'espace, qui est apparu comme une réponse au projet américain de créer un bouclier antimissile en Europe.
La proposition des deux pays vise à interdire d'une part le déploiement de tout type d'arme dans l'espace et d'autre part à empêcher un recours à la force contre des objets spatiaux, mais elle a été rejetée par Washington.
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mic8 a écrit:De toute façons, tu n'as pas le choix, c'est impact direct ou tir raté.Mustard a écrit:Si la destruction a eu lieu par impact direct, alors là franchement je suis fortement impressionné par la précision de l'opération et du missile. Aller taper un sat qui vole à plus de 24 000km/h c'est balèse. finalement le programme de bouclier spatial est bien avancé :)
Va faire exploser X kilos d'explosif dans le vide pile poil au moment où tu croise une cible à une vitesse relative de 44'000 km/h... Un dixième de seconde trop tôt ou trop tard, et c'est le bide. Donc, il faut que cela explose pile poil au moment où tu le touches. Mais au vu de l'énergie cinétique en jeu, que tes X kilos d'explosifs explosent ou pas, du moment que tu touches le satellite, tout est pulvérisé. Donc autant remplacer le poid de l'explosif par un système d'acquisition suffisament performant pour centrer une cible hyper-rapide et froide.
C'est surprenant parceque les missiles AA et les missiles antimissile Patriot ne sont pas à impact, mais explose à proximité de la cible. Les projections de l'explosion multiplie les chance de toucher la cible alors que pour un impact direct il faut une précision incroyable, pur ne pas dire irréalisable.
bon cela dit, un abjet en orbite ayant une trajectoire plus stable, plus prévisible c'est probablement plus simple.
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