Destruction de NROL-21 par SM-3 - 21.2.2008
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Bonne question, le problème étant qu'ils ont complètement perdu le contrôle du satellite forcément il est difficile de faire une rentrée contrôlée.
Quant à l'auto-destruction, je sais pas si ça se fait encore. Il me semble que certains des premiers satellites espions russes étaient équipés d'un système de ce genre, pour éviter qu'ils ne tombent entre de "mauvaises mains".
Le problème étant que pour un engin pareil (on parle d'une dizaine de tonne), ça peut créer de gros morceaux qui rentreraient au hasard ce qui n'est pas forcément moins pire qu'une entrée dans une zone géographique relativement limitée avec 7 chances sur 10 que ça se fasse au dessus de l'océan.
Quant à l'auto-destruction, je sais pas si ça se fait encore. Il me semble que certains des premiers satellites espions russes étaient équipés d'un système de ce genre, pour éviter qu'ils ne tombent entre de "mauvaises mains".
Le problème étant que pour un engin pareil (on parle d'une dizaine de tonne), ça peut créer de gros morceaux qui rentreraient au hasard ce qui n'est pas forcément moins pire qu'une entrée dans une zone géographique relativement limitée avec 7 chances sur 10 que ça se fasse au dessus de l'océan.
Invité- Invité
Concernant le poids de l'engin, s'il s'agit bien de NROL-21 on connait le lanceur (une Atlas 7920) dont la charge utile est d'environ 5 tonnes en orbite basse. Le chiffre de 10 tonnes que l'on voit avancé dans certaines dépêches semble donc erroné.
Invité- Invité
Steph a écrit:Concernant le poids de l'engin, s'il s'agit bien de NROL-21 on connait le lanceur (une Atlas 7920) dont la charge utile est d'environ 5 tonnes en orbite basse. Le chiffre de 10 tonnes que l'on voit avancé dans certaines dépêches semble donc erroné.
Oui, mais s'il s'agit d'un sat un peu plus vieux s'est pire.
Un sat des séries Keyhole peut avoisiner les 12 tonnes : le miroir du même type
que celui de Hubble qui fait déjà 2.4 m de diamètre nous mettrait le diamètre du
satellite à 3 mètres et pour caser le bazard pour le traitement de l'image mécanique
et électronique un cylindre de 15 mètres est à envisager. Une fusée Titan IV 405
pouvait et a emporté des sat du NRO de ce calibre. Si c'est ça qui retombe depuis
une orbite inclinée comme tu le montres, Steph, il urge que je retrouve mon casque
en poil de locomotive. :eeks: :pale: :face:
C'est vrai que les Keyhole sont énormes, je sais pas si on a fait aussi gros depuis, il faut s'imaginer des Hubble braqués vers le sol et non l'espace ...Astro-notes a écrit:Oui, mais s'il s'agit d'un sat un peu plus vieux s'est pire.
Un sat des séries Keyhole peut avoisiner les 12 tonnes
Ici pour l'instant on ne sais pas encore de quel sat il s'agit, mais c'est vrai que la piste NROL-21 est la plus probable.
Invité- Invité
12 tonnes, ah ! gloops ! non non pas la tete
ils veulent pas le dire, le type de satellite, meme le lieu supposé
Mme Finn a refusé de commenter l'éventuelle présence de substances toxiques à bord du satellite, évoquée par la presse américaine. Elle n'a pas non plus souhaiter préciser le type du satellite avarié.
http://fr.news.yahoo.com/afp/20080127/tsc-usa-espace-satellite-prev-c2ff8aa_1.html
Un satellite espion va s'écraser sur Terre, inquiétudes pour l'environnement
WASHINGTON (AFP) - Un satellite espion américain est sur le point de s'écraser sur Terre, suscitant des inquiétudes sur une possible pollution de l'atmosphère ou du lieu d'impact, renforcées par l'épais mystère ayant toujours entouré ce programme depuis sa conception.
(publicité)
Le Pentagone a confirmé dimanche que le satellite était en train de quitter son orbite. "Le département de la Défense suit actuellement la situation", a indiqué le lieutenant-colonel Karen Finn.
Mme Finn a refusé de commenter l'éventuelle présence de substances toxiques à bord du satellite, évoquée par la presse américaine. Elle n'a pas non plus souhaiter préciser le type du satellite avarié.
Les Etats-Unis disposent du réseau de satellites espions le plus dense au monde. Il leur permet de mener une guerre d'un nouveau type, renonçant au tapis de bombes qui a longtemps caractérisé leur stratégie militaire pour des frappes chirurgicales d'objectifs définis au décimètre près depuis l'espace.
Les caractéristiques de ces satellites, dont le prix unitaire dépasse le milliard de dollars, sont couvertes par le secret d'Etat. Certains sont dotés d'un télescope optique, d'autres d'un radar. Certains fonctionnent en paire, ce qui permet de reconstituer des images en relief des zones observées.
Pour répondre aux besoins des militaires, les satellites espions sont amenés à faire de fréquentes corrections d'orbite. Cette exigence implique que leurs satellites disposent de réserve d'énergie plus importantes que la plupart des autres engins qui sillonnent l'espace au dessus de la Terre.
L'hydrazine, une substance chimique hautement toxique, est le carburant de choix pour les moteurs de satellites "classiques". Cette substance irritante attaque le système nerveux central et peut être mortelle à forte dose. Heureusement, note l'agence française de sécurité INERIS dans un rapport, elle se dégrade rapidement sous l'effet de la chaleur et des rayons ultra-violets.
Le nucléaire est une autre option utilisée pour la propulsion des satellites, avec des piles fonctionnant au plutonium ou à l'uranium enrichi.
Cette technologie est normalement utilisée pour des sondes amenées à s'éloigner de la Terre, alors que les satellites espions sont positionnés en orbite basse, pour pouvoir capter un maximum de détails.
Mais le recours au nucléaire permettrait d'augmenter la manoeuvrabilité et de prolonger la durée de vie d'un satellite espion, ce qui ne pas un mince argument au vu du coût très élevé de ce type d'équipement.
En janvier, 1978, un satellite espion russe (Cosmos 954), mu par un réacteur nucléaire, s'était écrasé dans les immensités désertiques du grand Nord canadien.
Un de ses successeurs, Cosmos 1402, s'était désintégré dans l'atmosphère en février 1983 au dessus de l'océan Indien, mais des traces de son plutonium avaient été détectées jusque que dans la neige tombée sur l'Arkansas (sud des Etats-Unis).
"De nombreux satellites sont sortis de leur orbite au cours des années précédentes et sont tombés sans causer de dommage. Nous envisageons toutes les options pour pallier les éventuels dégâts que (sa chute) pourrait causer", avait indiqué samedi le porte-parole du Conseil national de sécurité de la Maison Blanche, Gordon Johndroe, dans un courriel à l'AFP.
ils veulent pas le dire, le type de satellite, meme le lieu supposé
Mme Finn a refusé de commenter l'éventuelle présence de substances toxiques à bord du satellite, évoquée par la presse américaine. Elle n'a pas non plus souhaiter préciser le type du satellite avarié.
http://fr.news.yahoo.com/afp/20080127/tsc-usa-espace-satellite-prev-c2ff8aa_1.html
Un satellite espion va s'écraser sur Terre, inquiétudes pour l'environnement
WASHINGTON (AFP) - Un satellite espion américain est sur le point de s'écraser sur Terre, suscitant des inquiétudes sur une possible pollution de l'atmosphère ou du lieu d'impact, renforcées par l'épais mystère ayant toujours entouré ce programme depuis sa conception.
(publicité)
Le Pentagone a confirmé dimanche que le satellite était en train de quitter son orbite. "Le département de la Défense suit actuellement la situation", a indiqué le lieutenant-colonel Karen Finn.
Mme Finn a refusé de commenter l'éventuelle présence de substances toxiques à bord du satellite, évoquée par la presse américaine. Elle n'a pas non plus souhaiter préciser le type du satellite avarié.
Les Etats-Unis disposent du réseau de satellites espions le plus dense au monde. Il leur permet de mener une guerre d'un nouveau type, renonçant au tapis de bombes qui a longtemps caractérisé leur stratégie militaire pour des frappes chirurgicales d'objectifs définis au décimètre près depuis l'espace.
Les caractéristiques de ces satellites, dont le prix unitaire dépasse le milliard de dollars, sont couvertes par le secret d'Etat. Certains sont dotés d'un télescope optique, d'autres d'un radar. Certains fonctionnent en paire, ce qui permet de reconstituer des images en relief des zones observées.
Pour répondre aux besoins des militaires, les satellites espions sont amenés à faire de fréquentes corrections d'orbite. Cette exigence implique que leurs satellites disposent de réserve d'énergie plus importantes que la plupart des autres engins qui sillonnent l'espace au dessus de la Terre.
L'hydrazine, une substance chimique hautement toxique, est le carburant de choix pour les moteurs de satellites "classiques". Cette substance irritante attaque le système nerveux central et peut être mortelle à forte dose. Heureusement, note l'agence française de sécurité INERIS dans un rapport, elle se dégrade rapidement sous l'effet de la chaleur et des rayons ultra-violets.
Le nucléaire est une autre option utilisée pour la propulsion des satellites, avec des piles fonctionnant au plutonium ou à l'uranium enrichi.
Cette technologie est normalement utilisée pour des sondes amenées à s'éloigner de la Terre, alors que les satellites espions sont positionnés en orbite basse, pour pouvoir capter un maximum de détails.
Mais le recours au nucléaire permettrait d'augmenter la manoeuvrabilité et de prolonger la durée de vie d'un satellite espion, ce qui ne pas un mince argument au vu du coût très élevé de ce type d'équipement.
En janvier, 1978, un satellite espion russe (Cosmos 954), mu par un réacteur nucléaire, s'était écrasé dans les immensités désertiques du grand Nord canadien.
Un de ses successeurs, Cosmos 1402, s'était désintégré dans l'atmosphère en février 1983 au dessus de l'océan Indien, mais des traces de son plutonium avaient été détectées jusque que dans la neige tombée sur l'Arkansas (sud des Etats-Unis).
"De nombreux satellites sont sortis de leur orbite au cours des années précédentes et sont tombés sans causer de dommage. Nous envisageons toutes les options pour pallier les éventuels dégâts que (sa chute) pourrait causer", avait indiqué samedi le porte-parole du Conseil national de sécurité de la Maison Blanche, Gordon Johndroe, dans un courriel à l'AFP.
Dernière édition par le Dim 27 Jan 2008 - 20:52, édité 1 fois
zx- Messages : 2650
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Une cata cet article !
La seule justification technique de la présence de sources nucléaires dans un sat militaire se trouve non pas dans ses capacités de maneuvres, mais dans la nécessité d'alimenter électriquement un radar à synthèse d'ouverture un tant soit peu puissant. Donc à tout faire si on avance des hypothèses spéculatives il faut être un peu documenté sur ces questions techniques...
Je me demande d'ailleurs d'où viennent ces élucubrations journalistiques récurrentes sur l'utilisation de l'énergie nucléaire pour la propulsion des sondes ou des satellites. À ce jour ces sources d'énergies n'ont servie qu'à générer de l'énergie électrique pour les appareils de bord ou pour réchauffer les dispositifs durant les hivers ou les nuits planétaires, mais pas pour la propulsion.
La seule justification technique de la présence de sources nucléaires dans un sat militaire se trouve non pas dans ses capacités de maneuvres, mais dans la nécessité d'alimenter électriquement un radar à synthèse d'ouverture un tant soit peu puissant. Donc à tout faire si on avance des hypothèses spéculatives il faut être un peu documenté sur ces questions techniques...
Je me demande d'ailleurs d'où viennent ces élucubrations journalistiques récurrentes sur l'utilisation de l'énergie nucléaire pour la propulsion des sondes ou des satellites. À ce jour ces sources d'énergies n'ont servie qu'à générer de l'énergie électrique pour les appareils de bord ou pour réchauffer les dispositifs durant les hivers ou les nuits planétaires, mais pas pour la propulsion.
_________________
Les fous ouvrent les voies qu'empruntent ensuite les sages. (Carlo Dossi)
C'est une news de l'AFP, on retrouve cet article quasiment a l'identique ailleurs. en anglais ou en francais.
il n'y a qu'une source qui communique ces infos.
il n'y a qu'une source qui communique ces infos.
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L'expert américain a précisé que l'appareil contenait du béryllium, un métal léger utilisé dans la construction aérospatiale assez toxique et pouvant déclencher d'importants troubles respiratoires.
http://www.cyberpresse.ca/article/20080126/CPMONDE/80126054/5143/CPSCIENCES
http://www.cyberpresse.ca/article/20080126/CPMONDE/80126054/5143/CPSCIENCES
Anubis- Messages : 965
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Pike, director of the defense research group http://GlobalSecurity.org], estimated that the spacecraft weighs about 20,000 pounds and is the size of a small bus. He said the satellite would create 10 times less debris than the Columbia space shuttle crash in 2003.
As for possible hazardous material in the spacecraft, Pike said it might contain beryllium, a light metal with a high melting point that is used in the defense and aerospace industries. Breathing beryllium can lead to chronic, incurable respiratory problems.
http://news.yahoo.com/s/ap/20080126/ap_on_go_ot/dead_satellite
As for possible hazardous material in the spacecraft, Pike said it might contain beryllium, a light metal with a high melting point that is used in the defense and aerospace industries. Breathing beryllium can lead to chronic, incurable respiratory problems.
http://news.yahoo.com/s/ap/20080126/ap_on_go_ot/dead_satellite
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source : futura-science
http://www.futura-sciences.com/fr/sinformer/actualites/news/t/astronautique/d/un-satellite-espion-tout-pret-de-secraser-sur-terre_14392/
Les cadeaux du ciel
Manifestement, l'attention portée à ce satellite démontre en elle-même que l'engin doit être plutôt gros. « Les agences gouvernementales concernées surveillent la situation, assure, dans un communiqué, Gordon Johndroe, porte-parole du National Security Council (une structure gouvernementale chargée de la sécurité intérieure). De nombreux satellites au cours des années passées se sont désorbités et sont tombés sans faire de dégâts. Nous envisageons toutes les options possibles pour réduire tout dommage que ce satellite pourrait causer. »
Cités par le New York Times, des spécialistes estiment que l'engin pourrait être un satellite d'imagerie expérimental lancé en décembre 2006, dont les opérateurs ont rapidement perdu le contrôle. Selon les mêmes spécialistes, il est peu probable qu'il contienne des matières radioactives
autre source : lemonde, le 9 tonnes revient, steph avait fait remarqué 5t. mais pour qu'il fasse silence sur sa masse, ca doit etre du gros :affraid:
article du monde
John E. Pike, le directeur du site Globalsecurity.org, explique au New York Times que si le satellite en question est bien un satellite espion, il est peu probable qu'il contienne des matières nucléaires. M. Pike a exclu l'hypothèse d'un tir de missile pour détruire l'engin, mettant en avant le risque que d'éventuels débris de l'appareil n'entrent dans l'atmosphère et viennent percuter la Terre. Selon lui, le satellite espion pèserait environ neuf tonnes et aurait la taille d'un petit bus. L'expert a précisé que l'appareil contenait du béryllium, un métal léger utilisé dans la construction aérospatiale, assez toxique, et pouvant déclencher d'importants troubles respiratoires.
autre source : bbc
Au moins les anglais prenne ca avec humour, lol lol
This is not Armageddon: stand down Bruce Willis, we don't need you! = ce n'est pas armargedon, restez ici Bruce Willis, on a pas besoin de vous
http://news.bbc.co.uk/2/hi/americas/7213147.stm
Il semblerait qu'il perd 1km par jour, et qu'il se trouve à 150-200km d'altitude
http://www.futura-sciences.com/fr/sinformer/actualites/news/t/astronautique/d/un-satellite-espion-tout-pret-de-secraser-sur-terre_14392/
Les cadeaux du ciel
Manifestement, l'attention portée à ce satellite démontre en elle-même que l'engin doit être plutôt gros. « Les agences gouvernementales concernées surveillent la situation, assure, dans un communiqué, Gordon Johndroe, porte-parole du National Security Council (une structure gouvernementale chargée de la sécurité intérieure). De nombreux satellites au cours des années passées se sont désorbités et sont tombés sans faire de dégâts. Nous envisageons toutes les options possibles pour réduire tout dommage que ce satellite pourrait causer. »
Cités par le New York Times, des spécialistes estiment que l'engin pourrait être un satellite d'imagerie expérimental lancé en décembre 2006, dont les opérateurs ont rapidement perdu le contrôle. Selon les mêmes spécialistes, il est peu probable qu'il contienne des matières radioactives
autre source : lemonde, le 9 tonnes revient, steph avait fait remarqué 5t. mais pour qu'il fasse silence sur sa masse, ca doit etre du gros :affraid:
article du monde
John E. Pike, le directeur du site Globalsecurity.org, explique au New York Times que si le satellite en question est bien un satellite espion, il est peu probable qu'il contienne des matières nucléaires. M. Pike a exclu l'hypothèse d'un tir de missile pour détruire l'engin, mettant en avant le risque que d'éventuels débris de l'appareil n'entrent dans l'atmosphère et viennent percuter la Terre. Selon lui, le satellite espion pèserait environ neuf tonnes et aurait la taille d'un petit bus. L'expert a précisé que l'appareil contenait du béryllium, un métal léger utilisé dans la construction aérospatiale, assez toxique, et pouvant déclencher d'importants troubles respiratoires.
autre source : bbc
Au moins les anglais prenne ca avec humour, lol lol
This is not Armageddon: stand down Bruce Willis, we don't need you! = ce n'est pas armargedon, restez ici Bruce Willis, on a pas besoin de vous
http://news.bbc.co.uk/2/hi/americas/7213147.stm
Il semblerait qu'il perd 1km par jour, et qu'il se trouve à 150-200km d'altitude
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un video sur cnn : a super secret spysat, bon ca dit pas grand chose, ca fait travailler l'anglais
http://edition.cnn.com/video/#/video/tech/2008/01/28/obrien.falling.satellite.cnn
Mr NROL 21 alias USA 193
http://www.globalsecurity.org/space/systems/e-305.htm
http://edition.cnn.com/video/#/video/tech/2008/01/28/obrien.falling.satellite.cnn
Mr NROL 21 alias USA 193
http://www.globalsecurity.org/space/systems/e-305.htm
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Beaucoup de bruit autour de ce satellite.
Et quelle accumulation d'anneries dans la presse.
J'ai lu dans un canard local que les navettes étaient régulièrement désorbitées pour êtres plongées dans l'atlantique afin de protéger leurs secrets de fabrication. Argh ! Y a des baffes qui se perdent.
S'il est vrai que, dans la mesure du possible, les satellites quels qu'ils soient sont de préférence désorbités de manière à tomber dans l'océan indien ou dans le pacifique, c'est avant tout pour minimiser le risque de chute sur une zone habitée, pas pour protéger un secret quelconque.
Concernant le sat militaire en question, il s'agit effectivement bien de USA 193 (26951/2006-057A), plus connu sous le nom de NROL-21 (National Reconnaissance Office, Launch 21).
Lancé le 14.12.2006, il n'a vraisemblablement jamais fonctionné. La cause la plus souvent avancée est le non-déploiement des panneaux solaires.
Lancé sur une orbite de 354 x 376 km, inclinée de 58.5° (Typique des satellites espions photo ou radar), il n'a jamais subit de correction d'orbite mesurable, et se trouve actuellement sur une orbite d'env. 275 km d'altitude. Il devrait donc tomber dans l'atmosphère prochainement, probablement dans moins de deux mois (il faudrait connaitre son coefficient balistique pour plus de précision, mais il pert dans les 1km par jour actuellement).
A noter que si la presse parle régulièrement de 9-10 tonnes, l'analyse de sa diminution d'orbite plaide plutôt pour un sat de 2-3 tonnes.
Soit de la même taille que les derniers étages de lançeurs que l'on se prend sur la gu... en moyenne toutes les 3 semaines sans que la presse n'en parle.
Quant à la toxicité de la bête, il s'agit probablement des réservoirs d'hydrazine encore pleins (puisqu'il n'a jamais manoeuvré).
Et bien que l'hydrazine soie extrêment toxique, elle se décompose rapidement sous l'effet de la chaleur. Et je peux vous garantir que cela va chauffer pour USA 193 dans quelques jours. Qu'un réservoir plein survive à une rentrée athmosphérique me parait plus qu'improbable.
Le Norad n'a bien évidement jamais communiqué sur l'orbite de ce satellite militaire, mais il est facilement observable à l'oeil nu (avec une magnitude allant jusqu'à +1), et a fait l'objet d'observations constantes de la part des passionnés du domaine (dont je fait modestement partie).
Et quelle accumulation d'anneries dans la presse.
J'ai lu dans un canard local que les navettes étaient régulièrement désorbitées pour êtres plongées dans l'atlantique afin de protéger leurs secrets de fabrication. Argh ! Y a des baffes qui se perdent.
S'il est vrai que, dans la mesure du possible, les satellites quels qu'ils soient sont de préférence désorbités de manière à tomber dans l'océan indien ou dans le pacifique, c'est avant tout pour minimiser le risque de chute sur une zone habitée, pas pour protéger un secret quelconque.
Concernant le sat militaire en question, il s'agit effectivement bien de USA 193 (26951/2006-057A), plus connu sous le nom de NROL-21 (National Reconnaissance Office, Launch 21).
Lancé le 14.12.2006, il n'a vraisemblablement jamais fonctionné. La cause la plus souvent avancée est le non-déploiement des panneaux solaires.
Lancé sur une orbite de 354 x 376 km, inclinée de 58.5° (Typique des satellites espions photo ou radar), il n'a jamais subit de correction d'orbite mesurable, et se trouve actuellement sur une orbite d'env. 275 km d'altitude. Il devrait donc tomber dans l'atmosphère prochainement, probablement dans moins de deux mois (il faudrait connaitre son coefficient balistique pour plus de précision, mais il pert dans les 1km par jour actuellement).
A noter que si la presse parle régulièrement de 9-10 tonnes, l'analyse de sa diminution d'orbite plaide plutôt pour un sat de 2-3 tonnes.
Soit de la même taille que les derniers étages de lançeurs que l'on se prend sur la gu... en moyenne toutes les 3 semaines sans que la presse n'en parle.
Quant à la toxicité de la bête, il s'agit probablement des réservoirs d'hydrazine encore pleins (puisqu'il n'a jamais manoeuvré).
Et bien que l'hydrazine soie extrêment toxique, elle se décompose rapidement sous l'effet de la chaleur. Et je peux vous garantir que cela va chauffer pour USA 193 dans quelques jours. Qu'un réservoir plein survive à une rentrée athmosphérique me parait plus qu'improbable.
Le Norad n'a bien évidement jamais communiqué sur l'orbite de ce satellite militaire, mais il est facilement observable à l'oeil nu (avec une magnitude allant jusqu'à +1), et a fait l'objet d'observations constantes de la part des passionnés du domaine (dont je fait modestement partie).
Un coup d'oeil sur la Gunter's Space Page correspondante nous donne date de lancement et lanceur utilisé pour placer NROL 21 (USA 193) en orbite :
http://www.skyrocket.de/space/doc_chr/lau2006.htm
Le lanceur était la Delta-7920-10C dont la charge utile maximale en LEO est de 4844 kg :
http://www.skyrocket.de/space/doc_lau_det/delta-7920.htm
Point barre.
Il y en a qui feraient mieux de vendre leur canard à la criée dans la rue ou de le livrer avec des petites charettes plutôt que d'y écrire.
http://www.skyrocket.de/space/doc_chr/lau2006.htm
Le lanceur était la Delta-7920-10C dont la charge utile maximale en LEO est de 4844 kg :
http://www.skyrocket.de/space/doc_lau_det/delta-7920.htm
Point barre.
Il y en a qui feraient mieux de vendre leur canard à la criée dans la rue ou de le livrer avec des petites charettes plutôt que d'y écrire.
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C'est un problème que je rencontre souvent en validant des traductions : il semble que certains dictionnaires traduisent "spacecraft" par "navette"... et que certains traducteurs traduisent sans comprendre.mic8 a écrit:J'ai lu dans un canard local que les navettes étaient régulièrement désorbitées pour êtres plongées dans l'atlantique afin de protéger leurs secrets de fabrication. Argh ! Y a des baffes qui se perdent.
Aspic- Messages : 1037
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Localisation : Eauze
Avec les derniers éléments, on est passé à :Steph a écrit:Orbit: 272.1 x 276.3 km, 90min
Pour d'autres infos, et les TLE :
http://www.calsky.com/csrender.cgi?&object=Satellite&number=3&sat=29651&tracker=
http://www.heavens-above.com/orbitdisplay.asp?satid=29651
Orbit: 261.6 x 267.2 km, 89.8min Inclination: 58.5°
Invité- Invité
D'après SeaSat-L
On va pouvoir ouvrir des paris sur l'endroit où il va tomber :affraid:
Satevo v0.51 estimates decay from orbit on 2008 March 19, in reasonable agreement with earlier estimates. The uncertainty is at least one week.
Ted Molczan
On va pouvoir ouvrir des paris sur l'endroit où il va tomber :affraid:
montmein69- Donateur
- Messages : 20962
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Age : 73
Localisation : région lyonnaise
en estimant sa position, sa vitesse, son taux de descente, on devrait deja en avoir une petite idée ?
je suis sur qu'ils le savent déjà
:face:
je suis sur qu'ils le savent déjà
:face:
zx- Messages : 2650
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Age : 63
Localisation : Loir et Cher
Pour l'instant il y a trop d'incertitude, notamment à cause des phénomène de trainée dans les couches hautes de l'atmosphère qui sont difficilement prévisibles à long terme.zx a écrit:en estimant sa position, sa vitesse, son taux de descente, on devrait deja en avoir une petite idée ?
je suis sur qu'ils le savent déjà
:face:
On sera capable de déterminer une zone dans les jours précédents.
Invité- Invité
"may shoot"Raoul a écrit:On va l'abattre !!!
Je vois pas l'intérêt sinon d'augmenter la zone de retombée des débris, l'abattre ne le fera pas disparaitre pour autant ...
A moins que ce soit un prétexte pour faire un essai d'ABM.
Invité- Invité
Moi au contraire, je crois que si on l'abat assez bas, juste avant la rentrée dans l'atmosphère on aura pas plus de débris en orbite puisqu'ils ne seront plus en orbite et on aura pas de risque d'avoir des débris au sol puisque tous les morceaux seront petits et qu'ils brûleront tous entièrement dans l'atmosphère !
Apparemment il va y avoir un briefing sur NASA-TV (après celui sur STS-122).
Invité- Invité
La grande majorité des déchets va effectivement retomber très rapidement. Mais il y en aura qui vont être propulsés sur une orbite plus élevée. On l'a constaté récement avec le tir anti-satellite chinois: des débris (et pas des moindres) ont vu leur apogée passer de 800 à 5'000 km, avec un périgée ayant peu varié.Skyboy a écrit:Moi au contraire, je crois que si on l'abat assez bas, juste avant la rentrée dans l'atmosphère on aura pas plus de débris en orbite puisqu'ils ne seront plus en orbite et on aura pas de risque d'avoir des débris au sol puisque tous les morceaux seront petits et qu'ils brûleront tous entièrement dans l'atmosphère !
Arpès avoir vivement critiqué ce genre de tir... ils seraient bien mal venu de s'y mettre à leur tour.
Quoique si le tir a les mêmes chances de réussite que leurs essais de bouclier anti-missile, on peu dormir tranquile! :P
Ah ok, je pensais pas que ça pouvait remonter si haut... J'imaginais un kilomètre tout au plus...mic8 a écrit:des débris (et pas des moindres) ont vu leur apogée passer de 800 à 5'000 km, avec un périgée ayant peu varié.
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