Venus Express - Mission autour de Vénus
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On ne doit pas oublier les missions européennes, même si l'on trouve qu'elles ne sont pas assez nombreuses :
www.astrobio.net/news/modules.php?op=modload&name=News&file=article&sid=2300
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Ripley- Messages : 1998
Inscrit le : 07/09/2006
Quelques nouvelles de notre vaillante petite sonde en orbite autour de la planète de l'enfer :
http://www.esa.int/SPECIALS/Venus_Express/SEMLRBMPQ5F_0.html
Après 500 jours, tout fonctionne correctement, et la planète continue de surprendre et d'intriguer. Le 18 aout, Vénus était à distance minimale de la Terre, permettant au système de communication de fonctionner à vitesse maximale. En 500 jours, 1 térabits de données ont été transmis.
Entre autres découvertes, l'atmosphère vénusienne apparait extrêmement instable d'un jour sur l'autre, l'équateur étant dominé par des courants de convection et les pôles par des vortex évoluant notablement entre deux orbites...
http://www.esa.int/SPECIALS/Venus_Express/SEMLRBMPQ5F_0.html
Après 500 jours, tout fonctionne correctement, et la planète continue de surprendre et d'intriguer. Le 18 aout, Vénus était à distance minimale de la Terre, permettant au système de communication de fonctionner à vitesse maximale. En 500 jours, 1 térabits de données ont été transmis.
Entre autres découvertes, l'atmosphère vénusienne apparait extrêmement instable d'un jour sur l'autre, l'équateur étant dominé par des courants de convection et les pôles par des vortex évoluant notablement entre deux orbites...
lambda0- Messages : 4879
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C'est précisément la reflexion que je viens de me faire. C'est hallucinant à quel point l'ESA ne communique pas. C'est vraiment son pire défaut.Mustard a écrit:C'est quand même dommage que très très peu d'images et d'info soient données par l'ESA sur le travail de VE. On en oublierait presque qu'on a une sonde autour de Vénus.
Blink / Pamplemousse- Messages : 1271
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Affaire à suivre
http://www.esa.int/esaCP/SEMBK473R8F_France_0.html
Qu’avons-nous appris de plus sur l’énigmatique Vénus, planète jumelle de la Terre, depuis que la sonde Venus Express de l’ESA a entamé ses observations ? Pour répondre à cette question et faire le point sur les derniers résultats de la mission, l’ESA invite les journalistes à une conférence de presse qui se tiendra dans son siège à Paris le 28 novembre.
Le lancement de Venus Express en novembre 2005 a marqué une étape importante dans l’exploration de notre voisine Vénus, qui n’avait pas fait l’objet d’une mission spatiale spécifique depuis les années 1990.
Venus Express vise à répondre à un certain nombre de questions fondamentales, notamment à celle de savoir pourquoi un monde si semblable au nôtre en termes de taille et de masse a évolué de manière si différente, au point de devenir une planète franchement inhospitalière.
Depuis le démarrage de sa phase d’observation scientifique en juillet 2006, Venus Express étudie l’atmosphère dense et complexe de la planète avec un degré de détail jusqu’ici inégalé.
Les derniers résultats de la mission mettent en évidence les spécificités de Vénus au sein du système solaire et livrent de nouveaux indices montrant que cette planète présente, malgré tout, davantage de similitudes avec la Terre qu’on ne l’aurait imaginé.
Ces résultats seront publiés dans le cadre d’une section spéciale de la livraison du 29 novembre de la revue Nature, qui contiendra neuf articles sur les activités scientifiques de Venus Express.
http://www.esa.int/esaCP/SEMBK473R8F_France_0.html
Qu’avons-nous appris de plus sur l’énigmatique Vénus, planète jumelle de la Terre, depuis que la sonde Venus Express de l’ESA a entamé ses observations ? Pour répondre à cette question et faire le point sur les derniers résultats de la mission, l’ESA invite les journalistes à une conférence de presse qui se tiendra dans son siège à Paris le 28 novembre.
Le lancement de Venus Express en novembre 2005 a marqué une étape importante dans l’exploration de notre voisine Vénus, qui n’avait pas fait l’objet d’une mission spatiale spécifique depuis les années 1990.
Venus Express vise à répondre à un certain nombre de questions fondamentales, notamment à celle de savoir pourquoi un monde si semblable au nôtre en termes de taille et de masse a évolué de manière si différente, au point de devenir une planète franchement inhospitalière.
Depuis le démarrage de sa phase d’observation scientifique en juillet 2006, Venus Express étudie l’atmosphère dense et complexe de la planète avec un degré de détail jusqu’ici inégalé.
Les derniers résultats de la mission mettent en évidence les spécificités de Vénus au sein du système solaire et livrent de nouveaux indices montrant que cette planète présente, malgré tout, davantage de similitudes avec la Terre qu’on ne l’aurait imaginé.
Ces résultats seront publiés dans le cadre d’une section spéciale de la livraison du 29 novembre de la revue Nature, qui contiendra neuf articles sur les activités scientifiques de Venus Express.
zx- Messages : 2650
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http://www.nature.com/nature/focus/venusexpress/index.html
Tous les articles sont en accès libre !
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antoine34- Messages : 334
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http://fr.news.yahoo.com/afp/20071128/tsc-sciences-espace-astronomie-prev-c2ff8aa_1.html
ou
Par Par Boris CAMBRELENG AFP -PARIS (AFP) -
Dans un lointain passé, Vénus devait être couverte d'océans: mais au lieu d'engendrer la vie, elle est devenue une fournaise dont l'atmosphère, analysée depuis avril 2006 par la sonde européenne Venus Express, est composée à 96,5% de CO2.
(publicité)
Cousine de notre planète bleue par sa masse et sa taille, l'étoile du Berger a une température de surface qui dépasse 450 degrés.
"L'eau présente sur Vénus dans le passé s'est tout simplement évaporée. Il y en a encore des traces dans son atmosphère et nous pouvons encore observer ce processus à l'oeuvre", a déclaré à l'AFP Hakan Svedhem, chercheur de l'Agence spatiale européenne (ESA).
Au départ, "probablement parce que Vénus est plus proche du Soleil (108 millions de km contre 149 millions pour la Terre), l'atmosphère était un peu plus chaude et donc plus riche en vapeur d'eau, dont l'effet de serre est encore plus puissant que celui du CO2", ajoute M. Svedhem, qui présente cette semaine dans la revue britannique Nature une série d'articles consacrés à l'étoile du Berger.
Comme sur la Terre ou encore sur Mars, l'atmosphère vénusienne trouve son origine dans le "dégazage" des volcans, et était principalement composée dans sa jeunesse de vapeur d'eau et de dioxyde de carbone.
Sur Terre, une grande partie du CO2 a par la suite été piégée dans la lithosphère (roches) sous forme de dépôts calcaires, dans les océans et dans les organismes vivants, entraînant le cycle du carbone.
Sur Vénus à l'inverse, après l'évaporation de l'eau, "la teneur en CO2 de l'atmosphère était tellement élevée que l'effet de serre s'est emballé", explique M. Svedhem.
Explorée par plus de 30 vaisseaux depuis 1962, l'étoile du Berger est loin d'avoir révélé tous ses secrets: une épaisse couche de nuages d'acide sulfurique, probablement d'origine volcanique, avait jusqu'à présent empêché l'acquisition de bonnes images de sa structure atmosphérique et de sa surface.
Grâce à l'utilisation d'une nouvelle partie du spectre lumineux, Venus Express "dresse aujourd'hui une carte en trois dimensions de cette atmosphère, qui nous permet vraiment de comprendre beaucoup mieux que par le passé la météo et la circulation" de l'atmosphère vénusienne, assure M. Svedhem.
Les vents dans la haute atmosphère de Vénus soufflent à trois fois la vitesse d'un ouragan sur Terre à 70 km d'altitude, tandis que la planète ne tourne sur elle-même que très lentement, à raison d'un lever et d'un coucher du soleil tous les 177 jours.
Ces vents, dont la vitesse répartit uniformément les températures de surface et expliquent l'absence de saisons au sol, ont été mesurés en suivant les nuages d'acide sulfurique qui circulent dans la haute atmosphère.
Au sein de ces nuages, la sonde a mesuré une différence de 30 à 40 °C entre les températures diurnes et nocturnes, qui ne peuvent être expliquées par le seul rayonnement solaire. "De puissants courants descendants pourraient réchauffer l'air par compression", estime dans Nature Andrew Ingersoll, du California Institute of Technology.
Une autre interrogation concerne l'existence d'éclairs, qui ne devraient pas se produire dans des nuages qui s'apparentent à nos nappes de pollution.
Venus Express a cependant détecté des ondes électromagnétiques de basse fréquence qui durent une fraction de seconde et devraient résulter d'une décharge électrique.
"Peut-être n'avons nous pas pensé à tous les moyens par lesquels de l'électricité peut être générée dans l'atmopshère d'une planète", s'interroge M. Ingersoll qui pense que "si un jour nous parvenons à suivre les phénomènes climatiques sur Vénus comme nous le faisons pour la Terre, nous pourrions commencer à comprendre la météo en général".
ou
Par Par Boris CAMBRELENG AFP -PARIS (AFP) -
Dans un lointain passé, Vénus devait être couverte d'océans: mais au lieu d'engendrer la vie, elle est devenue une fournaise dont l'atmosphère, analysée depuis avril 2006 par la sonde européenne Venus Express, est composée à 96,5% de CO2.
(publicité)
Cousine de notre planète bleue par sa masse et sa taille, l'étoile du Berger a une température de surface qui dépasse 450 degrés.
"L'eau présente sur Vénus dans le passé s'est tout simplement évaporée. Il y en a encore des traces dans son atmosphère et nous pouvons encore observer ce processus à l'oeuvre", a déclaré à l'AFP Hakan Svedhem, chercheur de l'Agence spatiale européenne (ESA).
Au départ, "probablement parce que Vénus est plus proche du Soleil (108 millions de km contre 149 millions pour la Terre), l'atmosphère était un peu plus chaude et donc plus riche en vapeur d'eau, dont l'effet de serre est encore plus puissant que celui du CO2", ajoute M. Svedhem, qui présente cette semaine dans la revue britannique Nature une série d'articles consacrés à l'étoile du Berger.
Comme sur la Terre ou encore sur Mars, l'atmosphère vénusienne trouve son origine dans le "dégazage" des volcans, et était principalement composée dans sa jeunesse de vapeur d'eau et de dioxyde de carbone.
Sur Terre, une grande partie du CO2 a par la suite été piégée dans la lithosphère (roches) sous forme de dépôts calcaires, dans les océans et dans les organismes vivants, entraînant le cycle du carbone.
Sur Vénus à l'inverse, après l'évaporation de l'eau, "la teneur en CO2 de l'atmosphère était tellement élevée que l'effet de serre s'est emballé", explique M. Svedhem.
Explorée par plus de 30 vaisseaux depuis 1962, l'étoile du Berger est loin d'avoir révélé tous ses secrets: une épaisse couche de nuages d'acide sulfurique, probablement d'origine volcanique, avait jusqu'à présent empêché l'acquisition de bonnes images de sa structure atmosphérique et de sa surface.
Grâce à l'utilisation d'une nouvelle partie du spectre lumineux, Venus Express "dresse aujourd'hui une carte en trois dimensions de cette atmosphère, qui nous permet vraiment de comprendre beaucoup mieux que par le passé la météo et la circulation" de l'atmosphère vénusienne, assure M. Svedhem.
Les vents dans la haute atmosphère de Vénus soufflent à trois fois la vitesse d'un ouragan sur Terre à 70 km d'altitude, tandis que la planète ne tourne sur elle-même que très lentement, à raison d'un lever et d'un coucher du soleil tous les 177 jours.
Ces vents, dont la vitesse répartit uniformément les températures de surface et expliquent l'absence de saisons au sol, ont été mesurés en suivant les nuages d'acide sulfurique qui circulent dans la haute atmosphère.
Au sein de ces nuages, la sonde a mesuré une différence de 30 à 40 °C entre les températures diurnes et nocturnes, qui ne peuvent être expliquées par le seul rayonnement solaire. "De puissants courants descendants pourraient réchauffer l'air par compression", estime dans Nature Andrew Ingersoll, du California Institute of Technology.
Une autre interrogation concerne l'existence d'éclairs, qui ne devraient pas se produire dans des nuages qui s'apparentent à nos nappes de pollution.
Venus Express a cependant détecté des ondes électromagnétiques de basse fréquence qui durent une fraction de seconde et devraient résulter d'une décharge électrique.
"Peut-être n'avons nous pas pensé à tous les moyens par lesquels de l'électricité peut être générée dans l'atmopshère d'une planète", s'interroge M. Ingersoll qui pense que "si un jour nous parvenons à suivre les phénomènes climatiques sur Vénus comme nous le faisons pour la Terre, nous pourrions commencer à comprendre la météo en général".
Drôle d’atmosphère sur Vénus
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/sciences/espace/20071129.OBS7444/drole_datmosphere_sur_venus.html
Atmosphère, atmosphère… Les astrophysiciens qui dissèquent les résultats de la sonde Vénus Express n’ont que ce mot à la bouche (l’accent des faubourgs parisiens en moins). Détailler sous toutes ses coutures l’atmosphère de Vénus est essentiel pour comprendre comment cette sœur jumelle de la Terre est devenue un véritable enfer, planète brûlante soumise à une pression écrasante, sans une goutte d’eau, tandis que la nôtre s’est couverte d’océans d’où la vie a pu émerger, ont expliqué hier Håkan Svedhem, responsable du projet scientifique de Vénus Express à l’ESA, et ses nombreux collègues
Neuf articles sont publiés aujourd’hui dans la revue Nature pour présenter les premiers résultats de la mission Vénus Express de l’Agence spatiale européenne (ESA) lancée en novembre 2005. Si les auteurs sont loin de répondre à toutes les questions qui taraudent les astrophysiciens depuis des décennies, ils apportent de nouvelles données sur l’épaisse atmosphère qui entoure Vénus, avec quelques surprises en prime.
Une inversion de températures
Les mesures réalisées depuis le printemps 2006 par la sonde européenne ont permis de dresser une meilleure cartographie des températures de l’atmosphère vénusienne, a expliqué Dmitri Titov, coordinateur scientifique du projet. L’équipe de Jean-Louis Bertaux, du service d’aéronomie du CNRS, a ainsi découvert une couche d’air chaud inattendue dans la partie nocturne de la planète. Elle se situe à une altitude de 90 à 120 kilomètres, soit bien au-dessus des épais nuages d’acides sulfuriques qui entourent Vénus. A cette hauteur, l’atmosphère est très froide du côté de la planète qui n’est pas éclairé par le Soleil, si bien qu’on la désigne comme la ‘’cryopshère’’.
C’est pourtant là, à 100 km d’altitude, que Bertaux et ses collaborateurs ont découvert que les températures pouvaient dépasser les 30 à 70°C. Ce réchauffement serait provoqué par la descente de poches de gaz dans les couches plus denses de l’atmosphère, suggèrent les chercheurs.
Particules en fuite
Une partie de l’atmosphère de Vénus fiche le camp sous l’effet des vents solaires. La planète tourne en effet trop lentement sur elle-même pour générer, comme le fait la Terre, un champ magnétique qui la protège de ces redoutables vents. La composition des particules qui s’échappent de l’atmosphère de Vénus est désormais plus claire : il s’agit surtout d’hydrogène, d’oxygène et d’hélium, détaillent deux articles publiés aujourd’hui dans Nature. Plus précisément, deux ions hydrogène s’échappent pour chaque ion d’oxygène.
Ce ratio est important : c’est le même que pour la molécule d’eau. Cette fuite des particules pourrait expliquer pourquoi et comment Vénus est devenue aussi aride : les vents solaires ont peut-être vidé Vénus de ses molécules d’eau.
Turbulente atmosphère
L’atmosphère de Vénus est un monde très agité : plus on s’élève en hauteur, plus les vents soufflent fort, jusqu’à atteindre 100 mètres par seconde (soit trois fois plus que dans un ouragan). L’un des piliers de cette agitation est l’énorme vortex du pôle sud de Vénus, dont la structure a pu être étudiée en détail pour la première fois grâce à la sonde européenne.
Autre zone de grande turbulence : la partie de Vénus qui fait face au Soleil, où l’atmosphère est très chaude et où se forment des poches de gaz, un peu comme dans l’eau bouillante. Les données de Vénus Express indiquent que ces poches mesurent environ 20 à 30 km de large, et non 200 km comme de précédentes observations l’avaient suggéré.
Enfin, les observations de Vénus Express montrent de façon certaine que l’atmosphère de la planète est zébrée d’éclairs. Ce qui demeurait une hypothèse depuis le passage de la sonde soviétique Venera il y a 30 ans est confirmé : des ondes électromagnétiques se propagent dans la ionosphère de Vénus et provoquent des éclairs.
L’aventure de Vénus Express est loin d’être terminée. La sonde poursuit son exploration de la planète jusqu’en mai 2009.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/sciences/espace/20071129.OBS7444/drole_datmosphere_sur_venus.html
Atmosphère, atmosphère… Les astrophysiciens qui dissèquent les résultats de la sonde Vénus Express n’ont que ce mot à la bouche (l’accent des faubourgs parisiens en moins). Détailler sous toutes ses coutures l’atmosphère de Vénus est essentiel pour comprendre comment cette sœur jumelle de la Terre est devenue un véritable enfer, planète brûlante soumise à une pression écrasante, sans une goutte d’eau, tandis que la nôtre s’est couverte d’océans d’où la vie a pu émerger, ont expliqué hier Håkan Svedhem, responsable du projet scientifique de Vénus Express à l’ESA, et ses nombreux collègues
Neuf articles sont publiés aujourd’hui dans la revue Nature pour présenter les premiers résultats de la mission Vénus Express de l’Agence spatiale européenne (ESA) lancée en novembre 2005. Si les auteurs sont loin de répondre à toutes les questions qui taraudent les astrophysiciens depuis des décennies, ils apportent de nouvelles données sur l’épaisse atmosphère qui entoure Vénus, avec quelques surprises en prime.
Une inversion de températures
Les mesures réalisées depuis le printemps 2006 par la sonde européenne ont permis de dresser une meilleure cartographie des températures de l’atmosphère vénusienne, a expliqué Dmitri Titov, coordinateur scientifique du projet. L’équipe de Jean-Louis Bertaux, du service d’aéronomie du CNRS, a ainsi découvert une couche d’air chaud inattendue dans la partie nocturne de la planète. Elle se situe à une altitude de 90 à 120 kilomètres, soit bien au-dessus des épais nuages d’acides sulfuriques qui entourent Vénus. A cette hauteur, l’atmosphère est très froide du côté de la planète qui n’est pas éclairé par le Soleil, si bien qu’on la désigne comme la ‘’cryopshère’’.
C’est pourtant là, à 100 km d’altitude, que Bertaux et ses collaborateurs ont découvert que les températures pouvaient dépasser les 30 à 70°C. Ce réchauffement serait provoqué par la descente de poches de gaz dans les couches plus denses de l’atmosphère, suggèrent les chercheurs.
Particules en fuite
Une partie de l’atmosphère de Vénus fiche le camp sous l’effet des vents solaires. La planète tourne en effet trop lentement sur elle-même pour générer, comme le fait la Terre, un champ magnétique qui la protège de ces redoutables vents. La composition des particules qui s’échappent de l’atmosphère de Vénus est désormais plus claire : il s’agit surtout d’hydrogène, d’oxygène et d’hélium, détaillent deux articles publiés aujourd’hui dans Nature. Plus précisément, deux ions hydrogène s’échappent pour chaque ion d’oxygène.
Ce ratio est important : c’est le même que pour la molécule d’eau. Cette fuite des particules pourrait expliquer pourquoi et comment Vénus est devenue aussi aride : les vents solaires ont peut-être vidé Vénus de ses molécules d’eau.
Turbulente atmosphère
L’atmosphère de Vénus est un monde très agité : plus on s’élève en hauteur, plus les vents soufflent fort, jusqu’à atteindre 100 mètres par seconde (soit trois fois plus que dans un ouragan). L’un des piliers de cette agitation est l’énorme vortex du pôle sud de Vénus, dont la structure a pu être étudiée en détail pour la première fois grâce à la sonde européenne.
Autre zone de grande turbulence : la partie de Vénus qui fait face au Soleil, où l’atmosphère est très chaude et où se forment des poches de gaz, un peu comme dans l’eau bouillante. Les données de Vénus Express indiquent que ces poches mesurent environ 20 à 30 km de large, et non 200 km comme de précédentes observations l’avaient suggéré.
Enfin, les observations de Vénus Express montrent de façon certaine que l’atmosphère de la planète est zébrée d’éclairs. Ce qui demeurait une hypothèse depuis le passage de la sonde soviétique Venera il y a 30 ans est confirmé : des ondes électromagnétiques se propagent dans la ionosphère de Vénus et provoquent des éclairs.
L’aventure de Vénus Express est loin d’être terminée. La sonde poursuit son exploration de la planète jusqu’en mai 2009.
zx- Messages : 2650
Inscrit le : 02/12/2005
Age : 63
Localisation : Loir et Cher
une video sur venus, du 2 decembre
http://tf1.lci.fr/infos/sciences/espace/0,,3640272,00-venus-sort-inconnu-.html
http://tf1.lci.fr/infos/sciences/espace/0,,3640272,00-venus-sort-inconnu-.html
zx- Messages : 2650
Inscrit le : 02/12/2005
Age : 63
Localisation : Loir et Cher
L'ESA publie sur le site de Venus-Express une série de 4 films consacrés à cette planète et à sa chimie particulière.
http://www.esa.int/SPECIALS/Venus_Express/SEM8F1NJCAF_1.html#subhead1
http://www.esa.int/SPECIALS/Venus_Express/SEM8F1NJCAF_1.html#subhead1
grysor- Messages : 3316
Inscrit le : 09/06/2006
Age : 52
Localisation : bretagne rennes
Le periapse de l'orbite de Venus Express va être durant quelques temps abaissé à seulement 185 km (au lieu des 250 km habituels).
Diverses expériences seront menées, dont une mesure du freinage induit par l'atmosphère.
http://sci.esa.int/science-e/www/object/index.cfm?fobjectid=43110
Diverses expériences seront menées, dont une mesure du freinage induit par l'atmosphère.
http://sci.esa.int/science-e/www/object/index.cfm?fobjectid=43110
Invité- Invité
A force de parler de Vénus, on finit par avoir des nouvelles de V.E. :
http://sci.esa.int/science-e/www/object/printfriendly.cfm?fobjectid=43391 ;)
http://sci.esa.int/science-e/www/object/printfriendly.cfm?fobjectid=43391 ;)
Ripley- Messages : 1998
Inscrit le : 07/09/2006
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Localisation : Paris
Vénus Express recherche de la vie............................sur Terre :face:
Sa position permet d'analyser le spectre de l'atmosphère terrestre et d'y rechercher les bio-marqueurs.
Pour l'instant on ne peut pas vraiment dire que la Terre est habitée.
en tout cas cela permettra de posséder un étalon pour comparer avec les exoplanètes :)
http://www.cyberpresse.ca/sciences/astronomie-et-espace/200810/10/01-28412-vu-de-venus-y-a-t-il-de-la-vie-sur-terre-.php
Sa position permet d'analyser le spectre de l'atmosphère terrestre et d'y rechercher les bio-marqueurs.
Pour l'instant on ne peut pas vraiment dire que la Terre est habitée.
en tout cas cela permettra de posséder un étalon pour comparer avec les exoplanètes :)
http://www.cyberpresse.ca/sciences/astronomie-et-espace/200810/10/01-28412-vu-de-venus-y-a-t-il-de-la-vie-sur-terre-.php
Antares101- Messages : 692
Inscrit le : 02/06/2008
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Localisation : Liège
Le point sur les résultats de la mission :
http://www.esa.int/esapub/bulletin/bulletin135/bul135a_svedhem.pdf ;)
http://www.esa.int/esapub/bulletin/bulletin135/bul135a_svedhem.pdf ;)
Ripley- Messages : 1998
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http://www.esa.int/esaMI/Venus_Express/SEMT954Z2OF_3.html :D
Ripley- Messages : 1998
Inscrit le : 07/09/2006
Age : 69
Localisation : Paris
Détection d'hydrogène sur la face éclairée de Vénus. Il "ne" reste plus "qu'à" trouver son pendant, l'oxygène pour supputer une ancienne présence de l'eau... :
http://www.esa.int/esaSC/SEM8MYSTGOF_index_0.html ;)
http://www.esa.int/esaSC/SEM8MYSTGOF_index_0.html ;)
Ripley- Messages : 1998
Inscrit le : 07/09/2006
Age : 69
Localisation : Paris
Incroyable ! L'esa a mis en ligne des nouvelles de Vénus Express ! Ça faisait longtemps... :)
http://www.esa.int/esaCP/SEMWZ3XX3RF_index_0.html (en anglais)
http://www.esa.int/esaCP/SEMWZ3XX3RF_index_0.html (en anglais)
DeepField- Messages : 1023
Inscrit le : 13/05/2008
Age : 34
Localisation : Colombes (92)
DeepField a écrit:Incroyable ! L'esa a mis en ligne des nouvelles de Vénus Express ! Ça faisait longtemps... :)
http://www.esa.int/esaCP/SEMWZ3XX3RF_index_0.html (en anglais)
Les dernières nouvelles datent de juillet 2009, nous sommes loin de l'information en temps réel
New map hints at Venus' wet, volcanic past
Venus Express a réalisé la première carte en Infra-rouge de l'hémisphère sud de Vénus.
Haute définition
Fan de Ducrocq- Messages : 3282
Inscrit le : 11/12/2009
Age : 73
Localisation : Lorient - Morbihan - Bretagne - France - Europe
suppression suite trop de post émis jugés sans valeur ajoutée
Dernière édition par tatiana13 le Mer 16 Mar 2011 - 10:58, édité 1 fois
tatiana13- Messages : 6102
Inscrit le : 25/06/2009
Age : 74
Localisation : galaxie
http://sci.esa.int/science-e/www/object/index.cfm?fobjectid=46689
Les panneaux solaire ont subis des tests avec succès entre le 15 et 25 février, d'autres test furent effectuer dans la période du 22 au 28 février.
Les panneaux solaire ont subis des tests avec succès entre le 15 et 25 février, d'autres test furent effectuer dans la période du 22 au 28 février.
Doc- Messages : 1591
Inscrit le : 14/03/2010
Age : 38
Localisation : Basse-normandie
http://www.esa.int/esaCP/SEMUKVZNK7G_index_0.html
L'indication la plus claire est que Vénus est toujours géologiquement active. De relative jeunes coulées de lave ont été identifiées par le rayonnement infrarouge.
Cette indication est-elle une réelle bonne nouvelle? Puisque Mars connait elle aussi des coulées de lave encore récente sans pour autant être géologiquement active.
L'indication la plus claire est que Vénus est toujours géologiquement active. De relative jeunes coulées de lave ont été identifiées par le rayonnement infrarouge.
Cette indication est-elle une réelle bonne nouvelle? Puisque Mars connait elle aussi des coulées de lave encore récente sans pour autant être géologiquement active.
Doc- Messages : 1591
Inscrit le : 14/03/2010
Age : 38
Localisation : Basse-normandie
suppression suite trop de post émis jugés sans valeur ajoutée
Dernière édition par tatiana13 le Mer 16 Mar 2011 - 10:58, édité 1 fois
tatiana13- Messages : 6102
Inscrit le : 25/06/2009
Age : 74
Localisation : galaxie
tatiana13 a écrit:en tout cas, ceci est assez extraordinaire :P
Oui certains et avec Akatsuki c'est un super suivi qui s'annonce.
Doc- Messages : 1591
Inscrit le : 14/03/2010
Age : 38
Localisation : Basse-normandie
suppression suite trop de post émis jugés sans valeur ajoutée
Dernière édition par tatiana13 le Mer 16 Mar 2011 - 10:58, édité 1 fois
tatiana13- Messages : 6102
Inscrit le : 25/06/2009
Age : 74
Localisation : galaxie
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