Annonce sur le futur du programme spatial américain
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pour l'instant, oui.montmein69 a écrit:qu'il n'y a pas vraiment de concurrent sérieux au lanceur à propulsion chimique vertical (et à étages largables) pour sortir du puit de potentiel terrestre
ça fait 50 ans quand même qu'on pietine sur le stato-réacteur.
Il n'y a que démonstrateur de la nasa qui a marché 2 minutes, je sais plus... il est temps qu'on avance. :bounce:
est-ce-que je me trompe ?
cosmos99- Messages : 1477
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Le problème c'est que le secteur de la défense est principalement dans les mains d'entreprises américaines (en moindre mesure anglaises), de part les lois qui obligent à acheter du matos dont au moins la moitier des composants provient des USA.Gasgano a écrit:soa a écrit:En même temps avec un déficit budgétaire de 1600 milliards rien que cette année (c'est presque le PIB de la France toute entière!), que voulez qu'Obama fasse :| .
EDIT:
Ortho toussa ... :o
Qu'il fasse ? Eh bien ! Soa ! ;)
Qu'il réduise dramatiquement le budget astronomique de la défense au lieu de lui faire crever touts les plafonds !
Juste pour dire que le secteur de la défense est un secteur où il y a énormément de recherche et surtout d'emplois en jeu. Et même si globalement le budget de la défense augmente légèrement cette année, énormément de projet ont été abandonné.
Enfin bref, aller fragiliser un secteur pour soutenir le spatiale dans les retombés économiques ne sont qu'à long terme, mmh pas sûr qu'ils y a soient gagnant
Dernière édition par soa le Mer 3 Fév 2010 - 11:02, édité 1 fois
soa- Messages : 644
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Le budget annuel de la NASA correspond à 1 semaine de celui du DOD.
La NASA inspire infiniment plus que le DOD (explorations, découvertes, héros contre les instruments de guerres qui n'ont souvent aucune prise (comme l'incapacitié à gagner les coeurs d'un pays envahi pour le "libérer"))
Amputer sur les capacités de la NASA va faire du tort jusque dans l'éducation des jeunes et leurs volontés à devenir scientifiques et ingénieurs.
La NASA inspire infiniment plus que le DOD (explorations, découvertes, héros contre les instruments de guerres qui n'ont souvent aucune prise (comme l'incapacitié à gagner les coeurs d'un pays envahi pour le "libérer"))
Amputer sur les capacités de la NASA va faire du tort jusque dans l'éducation des jeunes et leurs volontés à devenir scientifiques et ingénieurs.
cosmos99 a écrit:pour l'instant, oui.montmein69 a écrit:qu'il n'y a pas vraiment de concurrent sérieux au lanceur à propulsion chimique vertical (et à étages largables) pour sortir du puit de potentiel terrestre
ça fait 50 ans quand même qu'on pietine sur le stato-réacteur.
Il n'y a que démonstrateur de la nasa qui a marché 2 minutes, je sais plus... il est temps qu'on avance. :bounce:
est-ce-que je me trompe ?
On sait faire des stato réacteurs (enfin j'espère, on a quand même des missiles nucléaires qui en sont équipés, en service depuis 86...).
Mais autant cela peut être intéressant pour un missile ou un avion (bombardier ?) qui peut avoir un moteur optimisé autour des plages de vitesse assez restreintes, autant pour un lanceur qui ne fait qu'accélérer et monter c'est très complexe (ex refroidissement d'entrées d'air à géométrie variable :hot: )...
Laurent J- Messages : 184
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L'idée de transport spatial qui m'a le plus intéressé, ce fut le concept d'avion portant une fusée à 2 étages, larguée et emportant une capsule d'environ 4 tonnes en orbite terrrestre basse: 't Space
Pas retenue. Si elle revient, sans doute la NASA va la critiquer comme à l'époque et il faudra à nouveau s'en tenir à ce qu'on connait déjà et qui était proposé pour Constellation.
Avec des années perdues.
Pas retenue. Si elle revient, sans doute la NASA va la critiquer comme à l'époque et il faudra à nouveau s'en tenir à ce qu'on connait déjà et qui était proposé pour Constellation.
Avec des années perdues.
Si je résume, il y a deux façons d'apprécier la nouvelle politique américaine :
1) la pessimiste : pas de vol habité lointain avant disons 2040. Mais là, je ne vois pas très bien l'avenir à court et moyen termes (ce qui intéresse les actionnaires) du marché privé des orbites basses au-delà de la desserte de l'ISS. Cela ne mène pas très loin, y compris en termes de profits pour les entreprises concernées. A moins que le but ne soit de reprendre au passage le marché des lancements inhabités à Arianespace....
En dehors du fait que le Congrès n'a pas dit son dernier mot, il y a une autre façon de voir les choses :
2) l'optimiste : Obama a vu que Constellation menait à une impasse : beaucoup de temps pour dépenser beaucoup d'argent sans réelles avancées technologiques et refaire ce qu'Apollo a très bien fait il y a plus de 40 ans. D'où ses conclusions :
- la liaison Terre-LEO est devenue triviale (au pasage, qu'attend l'Europe pour l'investir avec enfin un vaisseau habitable récupérable ?) est peut être laissée au privé, sauf pour les très grosses charges comme le laisse d'ailleurs entendre Bolden ;
- les trajets orbite basse-espace lointain utiliseront de nouvelles technologies (nucléothermiquie ou/et moyens plus exotiques) et ce sont ces technologies qu'il importe de développer MAINTENANT. Je me demande si en fait les conseillers du président n'ont pas des idées TRES précises sur la question. La NASA pourrait ainsi lancer avant la fin du mandat d'Obama un grand programme d'exploration humaine de l'espace lointain laisant les parties "classiques" (liaison Terre LEO, voire station spatiale intermédiaire) au secteur privé américain et aux partenaires étrangers (Russie, Europe) et les parties les plus novatrices (nouveaux moyens de libération de l'orbite terrestre et moyens d'atterrissage sur les astres) à la NASA et ses contractants industriels.
Cette hypothèse comporte un gros risque en cas de retour au pouvoir des Républicains en 2012 : qu'ils se vengent alors de la mort de Constellation en enterrant ce nouveau programme. Mais ils y regarderont à deux fois si ce dernier est dans l'intérêt des Etats-Unis (surtout si les Chinois "chatouillent" trop entretemps l'amour-propre national).
1) la pessimiste : pas de vol habité lointain avant disons 2040. Mais là, je ne vois pas très bien l'avenir à court et moyen termes (ce qui intéresse les actionnaires) du marché privé des orbites basses au-delà de la desserte de l'ISS. Cela ne mène pas très loin, y compris en termes de profits pour les entreprises concernées. A moins que le but ne soit de reprendre au passage le marché des lancements inhabités à Arianespace....
En dehors du fait que le Congrès n'a pas dit son dernier mot, il y a une autre façon de voir les choses :
2) l'optimiste : Obama a vu que Constellation menait à une impasse : beaucoup de temps pour dépenser beaucoup d'argent sans réelles avancées technologiques et refaire ce qu'Apollo a très bien fait il y a plus de 40 ans. D'où ses conclusions :
- la liaison Terre-LEO est devenue triviale (au pasage, qu'attend l'Europe pour l'investir avec enfin un vaisseau habitable récupérable ?) est peut être laissée au privé, sauf pour les très grosses charges comme le laisse d'ailleurs entendre Bolden ;
- les trajets orbite basse-espace lointain utiliseront de nouvelles technologies (nucléothermiquie ou/et moyens plus exotiques) et ce sont ces technologies qu'il importe de développer MAINTENANT. Je me demande si en fait les conseillers du président n'ont pas des idées TRES précises sur la question. La NASA pourrait ainsi lancer avant la fin du mandat d'Obama un grand programme d'exploration humaine de l'espace lointain laisant les parties "classiques" (liaison Terre LEO, voire station spatiale intermédiaire) au secteur privé américain et aux partenaires étrangers (Russie, Europe) et les parties les plus novatrices (nouveaux moyens de libération de l'orbite terrestre et moyens d'atterrissage sur les astres) à la NASA et ses contractants industriels.
Cette hypothèse comporte un gros risque en cas de retour au pouvoir des Républicains en 2012 : qu'ils se vengent alors de la mort de Constellation en enterrant ce nouveau programme. Mais ils y regarderont à deux fois si ce dernier est dans l'intérêt des Etats-Unis (surtout si les Chinois "chatouillent" trop entretemps l'amour-propre national).
BBspace- Donateur
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Sait-on quand le congres doit voter ?
yoann- Messages : 5781
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Perso je vois mal le privé se lancer dans les vols habités, pour la bonne raison que ce ne sera pas rentable et fiable. Ils préfèreront toujours le secteur des lancements de satellites. N'oublions pas qu ele secteur privé, avec ses actionnaires, a pour but de faire de l'argent. Meme si la Nasa paiera les vols, combien en faudra-t-il pour rentabiliser le développement et l'exploitation ? comment le privé supportera un echec avec perte d'équipage ? qui investira des milliards de $ dans ce secteur qui est connu pour etre un gouffre financier ?
A mons sens le privé préfèrera le ravitaillement des stations et lancements de sat, plus simple et moins risqué. Un vol man-rated (lancement+mission) c'est cher, tres cher et dangereux.
A mons sens le privé préfèrera le ravitaillement des stations et lancements de sat, plus simple et moins risqué. Un vol man-rated (lancement+mission) c'est cher, tres cher et dangereux.
Dernière édition par Mustard le Mer 3 Fév 2010 - 12:21, édité 2 fois
En fait attendons un peu quels sont les technologies qu'ils veulent développer, ça nous indiquerai quels sont les projets prioritaires pour eux.BBspace a écrit:les trajets orbite basse-espace lointain utiliseront de nouvelles technologies (nucléothermiquie ou/et moyens plus exotiques) et ce sont ces technologies qu'il importe de développer MAINTENANT. Je me demande si en fait les conseillers du président n'ont pas des idées TRES précises sur la question. La NASA pourrait ainsi lancer avant la fin du mandat d'Obama un grand programme d'exploration humaine de l'espace lointain laisant les parties "classiques" (liaison Terre LEO, voire station spatiale intermédiaire) au secteur privé américain et aux partenaires étrangers (Russie, Europe) et les parties les plus novatrices (nouveaux moyens de libération de l'orbite terrestre et moyens d'atterrissage sur les astres) à la NASA et ses contractants industriels.
Cette hypothèse comporte un gros risque en cas de retour au pouvoir des Républicains en 2012 : qu'ils se vengent alors de la mort de Constellation en enterrant ce nouveau programme. Mais ils y regarderont à deux fois si ce dernier est dans l'intérêt des Etats-Unis (surtout si les Chinois "chatouillent" trop entretemps l'amour-propre national).
cosmos99- Messages : 1477
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Raoul a écrit:Le budget annuel de la NASA correspond à 1 semaine de celui du DOD.
La NASA inspire infiniment plus que le DOD (explorations, découvertes, héros contre les instruments de guerres qui n'ont souvent aucune prise (comme l'incapacitié à gagner les coeurs d'un pays envahi pour le "libérer"))
Amputer sur les capacités de la NASA va faire du tort jusque dans l'éducation des jeunes et leurs volontés à devenir scientifiques et ingénieurs.
Bien résumé. Il ne manque que la rétrogradation des Etats-Unis en terme de prestige, de crédibilité. A moins que son successeur à la présidence prenne une décision inverse.
Ripley- Messages : 1998
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Les divers membres qui n'acceptent pas la décision d'Obama ne sont même pas d'accord entre eux et se chamaillent pour ramener de la charge dans leurs Etats respectifs.yoann a écrit:Sait-on quand le congres doit voter ?
Invité- Invité
pougatchev a écrit:montmein69 a écrit:
3 -que s'il y a besoin d'une source d'énergie nucléaire (à assembler en orbite) ... pour une telle motorisation ... cela ne va pas être simple à faire avaler au vulgum pecus et encore moins aux écologistes tendance "narrow minded" (déjà pour les RTG ... il faut batailler)
Il y a des "narrow minded" partout, ajoutons, y compris dans le lobby pro nucléaire qui ne voit pas plus loin que le bout de ses intérêts financiers et qui laisse aux générations futures le soin de gérer les ordures radioactives qu'il produit.
Les écologistes ne sont pas opposé au thermonucléaire que je sache, qui reste une énergie relativement "propre". Certainement l'avenir énergétique et en matière d'espace l'avenir de la propulsion pour aller visiter les compagnes de la Terre. Ca fait longtemps qu'on aurait dû mettre le paquet sur la recherche thermonucléaire. Mais gageons que certains "narrow minded" des milieux pétroliers et nucléaires n'y sont pas favorables. Il est vrai que le carburant du thermonucléaire est gratuit. Ca ne fait pas tourner le marché !
Pour qu'il n'y ait pas d'ambiguïté dans mes propos, je disais que PARMI les écologistes (dont je partage certains des principes) il y a des FRACTIONS qui sont "narrow minded".
Quand on s'oppose à l'utilisation d'un RTG ... pour une mission spatiale qui ne peut avoir d'autre source d'énergie ... c'est soit qu'on n'y connait rien, soit qu'on est borné. (ce qui finalement est assez équivalent)
je partage probablement les points de vue de Pougatchev, en ce qui concerne le nucléaire militaire ou civil, les déchets etc ...
Idem pour ce qui est des intérêts défendus par les lobbies pétroliers.
Pour la fusion thermo-nucléaire .... vraiment très difficile de savoir si on sera à même de le maîtriser. Aussi bien pour des usines à gaz comme ITER ou pour de choses plus modestes (mais pas forcément moins compliqués) comme un moteur propulsif spatial qui impose des contraintes de volume, de masse etc ...
Et à l'instar de projets comme ITER ou le LHC, il faudrait AMHA une mise en commun mondiale des plus grandes intelligences (et des budgets conséquents) pour espérer vraiment avancer ... la NASA (et les politiques qui lui donnent la feuille de route) jouera-t'elle le jeu pour aller dans ce sens ? Ce n'est pas trop dans la culture US du leadership et de l'hégémonie ... mais seuls les imbéciles ne changent pas d'avis.
PS : Je pense à contrario que si les lobbies énergétiques savaient que la fusion thermo-nucléaire cela va marcher et qu'il y a du blé à se faire ... ils se lanceraient dedans sans problème au niveau des investissements. Le problème c'est l'absence de prise de risque du capital privé (sauf en spéculation financière) pour des technologies innovantes, on attend que l'Etat providence (par ailleurs voué aux gémonies) finance.
montmein69- Donateur
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Sur cette question des "grands projets" je crois que l'on touche un domaine politico-financier comme pour toute chose désormais.
Je vais essayer de ne pas plonger dans la politique et ne pas (trop) m'éloigner du sujet spatial, mais plutôt faire une analyse globale de l'évolution des innovations et leurs financements.
Du 19ème siècle jusqu'à la crise de 1929 les innovations galopantes dans tous les domaines étaient certes fulgurantes (moteur à explosion, aviation, médecine, téléphonie, cinémascope, usage de l'électricité, etc....) mais ne nécessitaient pas dans l'absolu de fonds énormes, et étaient l'apanage de géniaux inventeurs souvent solitaires qui mettaient au point les révolutions techniques dans leurs laboratoires ou ateliers, innovations vites mises en oeuvre par des industries familiales et parfois boostées (aviation, médecine) par le premier conflit mondiale.
La crise de 29 passant par là les grands programmes militaires prirent le dessus pour mener au désastreux second conflit mondial et des progrès fulgurant en aviation (moteur à réaction, architecture des avions, V2, nucléaire, entre autre qui nous intéressent).
Le fait est que depuis la seconde guerre mondiale jusqu'en 1991 la compétition géopolitique poussait les états à financer de monstrueux projets (projet Manhattan qui mis fin à la seconde guerre mondiale, projet Apollo, projet STS, projets militaires de missiles et d'avions furtifs, projet Guerre des Etoiles, projets d'équipement en centrales nucléaires, construction d'autoroutes et de réseaux ferrés à grande vitesse, projets de construction d'habitats et de villes nouvelles, projets de sécurité sociale dans de nombreux pays, projets d'informatique militaire, de communication réseau, d"observation et de météorologie). Projets pharaoniques (plusieurs dizaines de milliards de $) qui ont tous été à terme moteurs économiques et de retombées technologiques fulgurantes, entrainant ainsi une explosion de la consommation dans l'Ouest (certes au détriment de l'environnement). Projets financés par les états puissants voulant faire face au bloc soviétique. Ainsi cette période à vu naitre la course à la Lune et le plus grand exploit de l'Homme les 20 et 21 juillet 1969.
Depuis 1991 l'ennemi soviétique ayant disparu, les états "libres" et les pays de l'Est ruinés et désagrégés s'en sont remis aux grands groupes économiques qu'ils avaient créé, groupes qui ont mis en place au fil des décennies le pouvoir de la toute grande finance pour qui tout projet industriel doit avoir des retombées immédiates et leur générant une folle rentabilité à deux chiffres. Nous en sommes la aujourd'hui: il faut goinfrer les actionnaires à plus de 10% de leur mise sous 2 ou 3 ans, sinon on dégraisse et délocalise, on enterre le projet.
Dans cette optique les Grands Projets n'ont plus leur place. Les états s'affaiblissent et leur représentants deviennent de plus en plus gestionnaires de crises sociales et financières qu'ils doivent renflouer, crises entrainants des déficits, et donc des restrictions budgétaires de plus en plus drastiques touchant les grands projets entre autres. Le cercle vicieux est engagé, et alors que les états s'endettent jusqu'à peut-être une future faillite, les multinationales elles engrangent des bénéfices indécents. La s'arrête mon analyse politico-économique générale, revenons au spatial:
Malheureusement il ne faut pas compter sur ces multinationales pour pousser à l'exploration spatiale habitée. Mis à part la niche touristique sub-orbitale, seuls les domaines rentables des satellites les intéressent (et encore après financement des lanceurs par les états). Donc ne comptons pas sur les groupes privés pour aller prospecter un hypothétiquement utile Hélium 3 lunaire ou rechercher des ressources minières sur des astéroides qui ne seront pas rentables avant des décennies. Sans parler des explorations vers Mars et au delà qui ne seront pas rentables avant peut-être des siècles. Le vol spatial privé oui, mais uniquement tant que les états financeront (en s'endettant). Pour preuve si aucun gouvernement ne prenait en main le projet Ariane 6, on tournerait avec la version 5 pendant encore de longues décennies.
Depuis la nuit des temps l'expansion à la fois du confort, de la culture, de la science, de la civilisation ont toujours été entrainés par les grandes découvertes et les grandes explorations, par l'esprit de colon du primate descendant de son arbre jusqu'à la conquête de la Lune et de l'orbite basse, en passant par la conquête des continents, les voyages de Colomb et Magellan, les conquêtes de pôles et des sommets, puis l'exploration de l'Univers. Cette expansion en avant a permis de découvrir de nouvelles ressources, de galvaniser les foules, de donner un but commun aux Hommes.
Là était l'esprit de feu Constellation, retourner sur la Lune et visiter l'au delà. Mettre un pied à l'étrier une fois pour toute. Un projet digne d'Apollo mais étalé sur plusieurs décennies. Oui sur ce point G.W. Bush a présenté un projet Grand et Visionnaire.
Malheureusement le budget lui n'était ni l'un ni l'autre. Quand on voit que sur la période Apollo plus de 5% du budget fédéral y était consacré, soit 10 fois plus qu'aujourd'hui, on se dit que ce projet Constellation couplé a des choix techniques illogiques, complexes car voulant satisfaire les lobbys, était mort né.
Aujourd'hui nous en sommes là: devant le rien. Devant une première puissance mondiale qui risque de se regarder le nombril, sombrer dans ses guerres et ses crises financières et économiques.
Loupant ainsi le coche de la grande exploration spatiale et de la "révolution verte" suite à l'échec de Copenhague.
Je suis trop jeune pour avoir connu Apollo, mais je reste toujours éberlué devant ces images semblant sortir d'un film de science fiction. Je me souviens de la navette spatiale qui lorsque j'étais enfant représentait un espoir (vite déçu) d'accès facile à l'espace, mais aussi de puissance et référence américaine. Vint l'ISS qui me faisait bien moins rêver que Skylab ou même Mir. Aujourd'hui il ne nous reste que les photographies des sondes automatiques de Mars et de Titan pour rêver.
Les seuls programmes qui peuvent encore nous faire espérer sont ceux d'états forts car malheureusement autoritaires tel la Chine. Elle seule présente encore un esprit pionnier et de conquête qui peut-être (je l'espère) nous mènera sur la Lune. Au vu de leurs stupéfiants progrès dans le domaine spatial, de leur organisation et du nombre de jeunes ingénieurs dans elle dispose, il est fort probable que la Lune sera chinoise de par d'abord un vol circum-lunaire vers l'horizon 2020, puis une mission sur sol la décennie suivante. Ce serait tout un symbole pour cette nouvelle puissance.
On se croit désormais malheureusement dans le cauchemar du livre Titan de Stephen Baxter: les USA en perte de repaires dans une société où la jeunesse décadente ne s'intéresse plus qu'au virtuel et à la violence, abrutie de publicité, délaissant les science ; mettent fin aux programmes spatiaux habités. Seul reste une poignée de scientifiques qui mettent au point en urgence une mission habitée sans retour pour Titan afin de tenter de faire re-rêver l'Amérique. Durant ce temps ne reste plus qu'en orbite terrestre des équipages spatiaux militaires d'une Chine devenue fanatique.
Une Lune chinoise, vous imaginez ? c'est pourtant ce qu'il risque de se passer si les USA ne se réveillent pas en se réengageant concrètement dans un grand projet spatial habité. Projet New Worlds, cela sonne bien non ?
Je vais essayer de ne pas plonger dans la politique et ne pas (trop) m'éloigner du sujet spatial, mais plutôt faire une analyse globale de l'évolution des innovations et leurs financements.
Du 19ème siècle jusqu'à la crise de 1929 les innovations galopantes dans tous les domaines étaient certes fulgurantes (moteur à explosion, aviation, médecine, téléphonie, cinémascope, usage de l'électricité, etc....) mais ne nécessitaient pas dans l'absolu de fonds énormes, et étaient l'apanage de géniaux inventeurs souvent solitaires qui mettaient au point les révolutions techniques dans leurs laboratoires ou ateliers, innovations vites mises en oeuvre par des industries familiales et parfois boostées (aviation, médecine) par le premier conflit mondiale.
La crise de 29 passant par là les grands programmes militaires prirent le dessus pour mener au désastreux second conflit mondial et des progrès fulgurant en aviation (moteur à réaction, architecture des avions, V2, nucléaire, entre autre qui nous intéressent).
Le fait est que depuis la seconde guerre mondiale jusqu'en 1991 la compétition géopolitique poussait les états à financer de monstrueux projets (projet Manhattan qui mis fin à la seconde guerre mondiale, projet Apollo, projet STS, projets militaires de missiles et d'avions furtifs, projet Guerre des Etoiles, projets d'équipement en centrales nucléaires, construction d'autoroutes et de réseaux ferrés à grande vitesse, projets de construction d'habitats et de villes nouvelles, projets de sécurité sociale dans de nombreux pays, projets d'informatique militaire, de communication réseau, d"observation et de météorologie). Projets pharaoniques (plusieurs dizaines de milliards de $) qui ont tous été à terme moteurs économiques et de retombées technologiques fulgurantes, entrainant ainsi une explosion de la consommation dans l'Ouest (certes au détriment de l'environnement). Projets financés par les états puissants voulant faire face au bloc soviétique. Ainsi cette période à vu naitre la course à la Lune et le plus grand exploit de l'Homme les 20 et 21 juillet 1969.
Depuis 1991 l'ennemi soviétique ayant disparu, les états "libres" et les pays de l'Est ruinés et désagrégés s'en sont remis aux grands groupes économiques qu'ils avaient créé, groupes qui ont mis en place au fil des décennies le pouvoir de la toute grande finance pour qui tout projet industriel doit avoir des retombées immédiates et leur générant une folle rentabilité à deux chiffres. Nous en sommes la aujourd'hui: il faut goinfrer les actionnaires à plus de 10% de leur mise sous 2 ou 3 ans, sinon on dégraisse et délocalise, on enterre le projet.
Dans cette optique les Grands Projets n'ont plus leur place. Les états s'affaiblissent et leur représentants deviennent de plus en plus gestionnaires de crises sociales et financières qu'ils doivent renflouer, crises entrainants des déficits, et donc des restrictions budgétaires de plus en plus drastiques touchant les grands projets entre autres. Le cercle vicieux est engagé, et alors que les états s'endettent jusqu'à peut-être une future faillite, les multinationales elles engrangent des bénéfices indécents. La s'arrête mon analyse politico-économique générale, revenons au spatial:
Malheureusement il ne faut pas compter sur ces multinationales pour pousser à l'exploration spatiale habitée. Mis à part la niche touristique sub-orbitale, seuls les domaines rentables des satellites les intéressent (et encore après financement des lanceurs par les états). Donc ne comptons pas sur les groupes privés pour aller prospecter un hypothétiquement utile Hélium 3 lunaire ou rechercher des ressources minières sur des astéroides qui ne seront pas rentables avant des décennies. Sans parler des explorations vers Mars et au delà qui ne seront pas rentables avant peut-être des siècles. Le vol spatial privé oui, mais uniquement tant que les états financeront (en s'endettant). Pour preuve si aucun gouvernement ne prenait en main le projet Ariane 6, on tournerait avec la version 5 pendant encore de longues décennies.
Depuis la nuit des temps l'expansion à la fois du confort, de la culture, de la science, de la civilisation ont toujours été entrainés par les grandes découvertes et les grandes explorations, par l'esprit de colon du primate descendant de son arbre jusqu'à la conquête de la Lune et de l'orbite basse, en passant par la conquête des continents, les voyages de Colomb et Magellan, les conquêtes de pôles et des sommets, puis l'exploration de l'Univers. Cette expansion en avant a permis de découvrir de nouvelles ressources, de galvaniser les foules, de donner un but commun aux Hommes.
Là était l'esprit de feu Constellation, retourner sur la Lune et visiter l'au delà. Mettre un pied à l'étrier une fois pour toute. Un projet digne d'Apollo mais étalé sur plusieurs décennies. Oui sur ce point G.W. Bush a présenté un projet Grand et Visionnaire.
Malheureusement le budget lui n'était ni l'un ni l'autre. Quand on voit que sur la période Apollo plus de 5% du budget fédéral y était consacré, soit 10 fois plus qu'aujourd'hui, on se dit que ce projet Constellation couplé a des choix techniques illogiques, complexes car voulant satisfaire les lobbys, était mort né.
Aujourd'hui nous en sommes là: devant le rien. Devant une première puissance mondiale qui risque de se regarder le nombril, sombrer dans ses guerres et ses crises financières et économiques.
Loupant ainsi le coche de la grande exploration spatiale et de la "révolution verte" suite à l'échec de Copenhague.
Je suis trop jeune pour avoir connu Apollo, mais je reste toujours éberlué devant ces images semblant sortir d'un film de science fiction. Je me souviens de la navette spatiale qui lorsque j'étais enfant représentait un espoir (vite déçu) d'accès facile à l'espace, mais aussi de puissance et référence américaine. Vint l'ISS qui me faisait bien moins rêver que Skylab ou même Mir. Aujourd'hui il ne nous reste que les photographies des sondes automatiques de Mars et de Titan pour rêver.
Les seuls programmes qui peuvent encore nous faire espérer sont ceux d'états forts car malheureusement autoritaires tel la Chine. Elle seule présente encore un esprit pionnier et de conquête qui peut-être (je l'espère) nous mènera sur la Lune. Au vu de leurs stupéfiants progrès dans le domaine spatial, de leur organisation et du nombre de jeunes ingénieurs dans elle dispose, il est fort probable que la Lune sera chinoise de par d'abord un vol circum-lunaire vers l'horizon 2020, puis une mission sur sol la décennie suivante. Ce serait tout un symbole pour cette nouvelle puissance.
On se croit désormais malheureusement dans le cauchemar du livre Titan de Stephen Baxter: les USA en perte de repaires dans une société où la jeunesse décadente ne s'intéresse plus qu'au virtuel et à la violence, abrutie de publicité, délaissant les science ; mettent fin aux programmes spatiaux habités. Seul reste une poignée de scientifiques qui mettent au point en urgence une mission habitée sans retour pour Titan afin de tenter de faire re-rêver l'Amérique. Durant ce temps ne reste plus qu'en orbite terrestre des équipages spatiaux militaires d'une Chine devenue fanatique.
Une Lune chinoise, vous imaginez ? c'est pourtant ce qu'il risque de se passer si les USA ne se réveillent pas en se réengageant concrètement dans un grand projet spatial habité. Projet New Worlds, cela sonne bien non ?
aRes- Messages : 1009
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Intéressante analyse, je me permets quelques commentaires sur les points où je n'adhère pas complètement, pour le reste je trouve que c'est très bien vu et c'est peu dire que je suis d'accord.
Je ne pense pas qu'on puisse prêter quelque esprit que ce soit aux primates, non pas qu'ils n'en avaient pas, mais qu'on n'en sait strictement rien. Attention à la tentation bien répandue d'interprêter l'évolution de telle sorte qu'elle légitime notre civilisation. Il n'est pas certain du tout que l'évolution ait un dessein particulier, on lira avec profit à ce sujet l"Darwin et les grandes énigmes de la vie" du paléontoloque américain Stepehen Jay Gould. Sur la "conquête de la planète", on trouvera un point de vue très riche dans "de l'inégalité parmi les civilisations" de l'américain Jared Diamond qui relativise l'aspect conquête justement.
La Chine fait beaucoup fantasmer, son régime n'est pas sympathique (sauf aux yeux des milieux financiers, notons-le quand même) je suis d'accord. Mais ce régime est assis sur un baril de poudre social, ethnique avec les thibétains et les Ouïgours (que l'on oublie un peu trop souvent d'ailleurs) et écologique dont on ne parle pas assez. La croissance chinoise actuelle puise largement dans un saccage énorme des ressources naturelles de ce pays et de ses cotes. Les analystes économiques qui parient sur l'avenir de ce pays sont les mêmes que ceux qui n'ont pas vu venir la crise de 2008 et qui ne voient pas les problèmes que posera le réchauffement climatique. Des vedettes, quoi ! Je ne pense pas que la Chine fera illusion bien longtemps, et je crois qu'elle aura bientôt d'autres chats à fouetter que la Lune, comme aurait pu l'écrire André Breton.
Ce qui n'a rien de consolant, c'est ce que tu écris et avec quoi on risque de se retrouver, que la Chine s'effondre ou pas :
Ca parle aussi de l'Europe, j'en ai bien peur.
raf25 a écrit:
Depuis la nuit des temps l'expansion à la fois du confort, de la culture, de la science, de la civilisation ont toujours été entrainés par les grandes découvertes et les grandes explorations, par l'esprit de colon du primate descendant de son arbre jusqu'à la conquête de la Lune et de l'orbite basse, en passant par la conquête des continents, les voyages de Colomb et Magellan, les conquêtes de pôles et des sommets, puis l'exploration de l'Univers. Cette expansion en avant a permis de découvrir de nouvelles ressources, de galvaniser les foules, de donner un but commun aux Hommes.
Je ne pense pas qu'on puisse prêter quelque esprit que ce soit aux primates, non pas qu'ils n'en avaient pas, mais qu'on n'en sait strictement rien. Attention à la tentation bien répandue d'interprêter l'évolution de telle sorte qu'elle légitime notre civilisation. Il n'est pas certain du tout que l'évolution ait un dessein particulier, on lira avec profit à ce sujet l"Darwin et les grandes énigmes de la vie" du paléontoloque américain Stepehen Jay Gould. Sur la "conquête de la planète", on trouvera un point de vue très riche dans "de l'inégalité parmi les civilisations" de l'américain Jared Diamond qui relativise l'aspect conquête justement.
raf25 a écrit:Durant ce temps ne reste plus qu'en orbite terrestre des équipages spatiaux militaires d'une Chine devenue fanatique.
Une Lune chinoise, vous imaginez ? c'est pourtant ce qu'il risque de se passer si les USA ne se réveillent pas en se réengageant concrètement dans un grand projet spatial habité. Projet New Worlds, cela sonne bien non ?
La Chine fait beaucoup fantasmer, son régime n'est pas sympathique (sauf aux yeux des milieux financiers, notons-le quand même) je suis d'accord. Mais ce régime est assis sur un baril de poudre social, ethnique avec les thibétains et les Ouïgours (que l'on oublie un peu trop souvent d'ailleurs) et écologique dont on ne parle pas assez. La croissance chinoise actuelle puise largement dans un saccage énorme des ressources naturelles de ce pays et de ses cotes. Les analystes économiques qui parient sur l'avenir de ce pays sont les mêmes que ceux qui n'ont pas vu venir la crise de 2008 et qui ne voient pas les problèmes que posera le réchauffement climatique. Des vedettes, quoi ! Je ne pense pas que la Chine fera illusion bien longtemps, et je crois qu'elle aura bientôt d'autres chats à fouetter que la Lune, comme aurait pu l'écrire André Breton.
Ce qui n'a rien de consolant, c'est ce que tu écris et avec quoi on risque de se retrouver, que la Chine s'effondre ou pas :
raf25 a écrit:On se croit désormais malheureusement dans le cauchemar du livre Titan de Stephen Baxter: les USA en perte de repaires dans une société où la jeunesse décadente ne s'intéresse plus qu'au virtuel et à la violence, abrutie de publicité, délaissant les science ; mettent fin aux programmes spatiaux habités. Seul reste une poignée de scientifiques qui mettent au point en urgence une mission habitée sans retour pour Titan afin de tenter de faire re-rêver l'Amérique.
Ca parle aussi de l'Europe, j'en ai bien peur.
pougatchev- Messages : 88
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Je suis d'accord sur le fait que les États ne peuvent plus s'endetter.
Il faut donc que les états s'adaptent au Marché de l'offre des fusées existantes. Ou biens que les États réalisent des partenariats Public - Privé afin de développer des fusées qui une foi mise au point pourront servir au Privé afin d'être exploitée commercialement.
On le vois bien avec les Navettes ou les ARES sans avenir commercial il n'y a pas d'avenir.
On le vois également avec Arianespace qui après une étude de marché ce rend compte que Ariane 5 est trop puissante. Arianespace veut une Ariane 6 moins puissante mais plus économique. En tant qu'entreprise privé cela ce comprend.
En tant que Public rêvant de conquête spatiale c'est un choc!
Et pourtant Arianespace a raison. Si l'on veut qu'il y ai un programme de conquête spatiale il faudra qu'il y ai un retour sur investissement comme le veut la lois du Marché de l'offre et de la demande.
Spartan
Il faut donc que les états s'adaptent au Marché de l'offre des fusées existantes. Ou biens que les États réalisent des partenariats Public - Privé afin de développer des fusées qui une foi mise au point pourront servir au Privé afin d'être exploitée commercialement.
On le vois bien avec les Navettes ou les ARES sans avenir commercial il n'y a pas d'avenir.
On le vois également avec Arianespace qui après une étude de marché ce rend compte que Ariane 5 est trop puissante. Arianespace veut une Ariane 6 moins puissante mais plus économique. En tant qu'entreprise privé cela ce comprend.
En tant que Public rêvant de conquête spatiale c'est un choc!
Et pourtant Arianespace a raison. Si l'on veut qu'il y ai un programme de conquête spatiale il faudra qu'il y ai un retour sur investissement comme le veut la lois du Marché de l'offre et de la demande.
Spartan
Spartan- Messages : 55
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Bonjour,
Penser vous qu'il serait possible de créer ou existe-t-il, une association à but non lucratif et à l'échelle mondiale visant à promouvoir et financer le développement du spatiale? ( dans le modèle Linux et Wikipédia)?
Penser vous qu'il serait possible de créer ou existe-t-il, une association à but non lucratif et à l'échelle mondiale visant à promouvoir et financer le développement du spatiale? ( dans le modèle Linux et Wikipédia)?
arthur a écrit:Bonjour,
Penser vous qu'il serait possible de créer ou existe-t-il, une association à but non lucratif et à l'échelle mondiale visant à promouvoir et financer le développement du spatiale? ( dans le modèle Linux et Wikipédia)?
Il existe une association parrainée par Jean-Pierre Haigneré qui a pour vocation la promotion de l'espace : l'ACE, l'Astronaute Club Européen.
Cette association est destinée à favoriser un accès élargi du public aux activités d'exploration spatiale, y compris le développement d'un projet d'avion suborbital. Elle organise chaque année un défit étudiant pour répondre aux problématiques d'un tel projet.
Le blog de l'ACE :
http://astronaute-club-europeen.blogspot.com/
Charly- Messages : 101
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Localisation : Limoges
J'ai remarqué une chose étrange sur la page d'accueil du site Web de la NASA.
Parmi les icones à droite, la section "Moon and Mars" avait disparu depuis l'annonce du budget 2011 au profit d'une section "Commercial services" avec une petite fusée à la places des astres.
Aujourd'hui la Lune et Mars sont de retour.
Obama serait-il revenu sur sa décision? :roll:
Parmi les icones à droite, la section "Moon and Mars" avait disparu depuis l'annonce du budget 2011 au profit d'une section "Commercial services" avec une petite fusée à la places des astres.
Aujourd'hui la Lune et Mars sont de retour.
Obama serait-il revenu sur sa décision? :roll:
Charly- Messages : 101
Inscrit le : 22/11/2006
Age : 43
Localisation : Limoges
Spartan a écrit:
Et pourtant Arianespace a raison. Si l'on veut qu'il y ai un programme de conquête spatiale il faudra qu'il y ai un retour sur investissement comme le veut la lois du Marché de l'offre et de la demande.
Spartan
Aie, cela fait mal de lire ça Spartan ! Surtout s'il n'y a pas de retour sur investissement. :face:
Tu te rends compte de la valeur du système ? Un crac boursier généré par nos grandissimes intellectuels de la finance,
et hop plus de programme Constellation ! :eeks:
Il faut dire que j'avais remarqué aussi depuis un certain temps la disparition d'Arès toujours sur ce même site ...et mon vote NON en faveur d'Arès 1 n'était qu'un vote de protestation par anticipation :roll: ...c'est bien pour çà que je l'ai laissé même quand c'était devenu absolument évident que OUI ce programme serait arrêté.Charly a écrit:J'ai remarqué une chose étrange sur la page d'accueil du site Web de la NASA.
Parmi les icones à droite, la section "Moon and Mars" avait disparu depuis l'annonce du budget 2011 au profit d'une section "Commercial services" avec une petite fusée à la places des astres.
Aujourd'hui la Lune et Mars sont de retour.
Obama serait-il revenu sur sa décision? :roll:
Giwa- Donateur
- Messages : 12848
Inscrit le : 15/04/2006
Age : 81
Localisation : Draguignan
montmein69 a écrit:
3 -que s'il y a besoin d'une source d'énergie nucléaire (à assembler en orbite) ... pour une telle motorisation ... cela ne va pas être simple à faire avaler au vulgum pecus et encore moins aux écologistes tendance "narrow minded" (déjà pour les RTG ... il faut batailler)
En même temps, si on a déjà fait le choix de "l'assembler en orbite", il existerait une solution qui ravirait j'en suis sur à double titre tous ceux qui n'aiment ni les bombes sales sur le pas de tir :affraid: ni les mini tchernobyl en orbite basse :affraid: (et qui en plus serait un sujet technologique passionnant :bounce1: :bounce1: ).
Pourquoi ne pas imaginer aller récuperer la matière fissile directement en orbite, dans les vieux satellites RORSAT qui sommeillent à 950 km au dessus de nos têtes ? (voire les sats américains?) j'imagine qu'ils doivent contenir encore pas mal de matière fissile.
Il faudra "juste" :evil: :evil: revoir les caractéristiques de l'assemblage ou retraiter les combustibles usés pour tenir compte des différentes substances qui piègent les neutrons.
Laurent J- Messages : 184
Inscrit le : 18/11/2009
Age : 48
Localisation : Paris
Cette discussion évoquant un peu tous les points de la nouvelle orientation et par soucis de clarté, j'ai créé plusieurs sujets dédiés aux grand points évoqués :
(tous les sujets sont regroupés dans la rubrique USA pour pas trop s'éparpiller)
- Technologies critiques et innovantes
- Transport d'équipage par le secteur privé
- R&D lanceur lourd et propulsion
- Missions robotiques précurseur
- Utilisation de l'ISS
- Observation de la Terre
- Sciences planétaires et astrophysique
(tous les sujets sont regroupés dans la rubrique USA pour pas trop s'éparpiller)
Invité- Invité
vue su NSF :
http://online.wsj.com/article/SB10001424052748704259304575044381122142378.html?mod=WSJ_latestheadlines
Il doit y avoir des choses intérressant dans cet article, mais je n'y comprend qu'une ligne sur 2..... que je croit comprendre ...rien au fait !
http://online.wsj.com/article/SB10001424052748704259304575044381122142378.html?mod=WSJ_latestheadlines
Il doit y avoir des choses intérressant dans cet article, mais je n'y comprend qu'une ligne sur 2..... que je croit comprendre ...rien au fait !
yoann- Messages : 5781
Inscrit le : 31/01/2007
Age : 39
Localisation : indre et loire
Tout le monde n'est pas d'accord (mais pas du tout d'accord) avec cette nouvelle feuille de route. Va falloir s'expliquer au Congrès (surtout Bolden) pour expliquer le pourquoi du comment de ce qui parait pour certains un abandon du vol habité, etc...
Le budget n'est pas encore voté et beaucoup d'explications sont attendues
;) ;)
Le budget n'est pas encore voté et beaucoup d'explications sont attendues
;) ;)
Invité- Invité
merci :) donc en gros tout le monde n'est pas daccord avec le president, et pas dacord entre-eux egalement. Et je voit ce passage:
obame decide, bolden herite des pots cassés (c'est le dindon de la farce comme disai.... je ne sait plus qui) , et le c'est le boxon au congres. rien ne vas plus decidement... le president s'est prit de la meilleur maniere possible pour torpiller la nasa. et dans quel interet...car le budjet sera quand meme en hause....
Dans une interview mardi, l'administrateur en chef de la NASA, Charles Bolden, accepte une partie du blâme. "J'aurais pu faire un meilleur travail de communication" avec le Congrès, dit-il. "Je vais prendre le coup pour cela."
obame decide, bolden herite des pots cassés (c'est le dindon de la farce comme disai.... je ne sait plus qui) , et le c'est le boxon au congres. rien ne vas plus decidement... le president s'est prit de la meilleur maniere possible pour torpiller la nasa. et dans quel interet...car le budjet sera quand meme en hause....
yoann- Messages : 5781
Inscrit le : 31/01/2007
Age : 39
Localisation : indre et loire
voila une nouvelle comme on aimerai en voir d'autres:
http://www.flightglobal.com/articles/2010/02/04/338000/obamas-commercial-spaceflight-incurs-political-wrath.html
Republican Senator Richard Shelby for Alabama, where NASA has its main rocket design site, is opposed to any change and says: “Constellation is the only path forward that maintains America’s leadership in space.” However, Nelson admitted in his 1 February teleconference that it would be difficult to get enough votes to stop Constellation’s cancellation.
le senateur republicain Richard Shelby pour l'Alabama, ou la NASA a son principale site de conception de fusée, est opposé a tout changement et dit: " Toutefois, Nelson a admis dans sa téléconférence Février 1, qu'il serait difficile d'obtenir suffisamment de voix pour arrêter l'annulation de Constellation "
bon, c'est en tout cas en bonne voie pour qu'il y ai du changment dans ce budjet 2011....
http://www.flightglobal.com/articles/2010/02/04/338000/obamas-commercial-spaceflight-incurs-political-wrath.html
Republican Senator Richard Shelby for Alabama, where NASA has its main rocket design site, is opposed to any change and says: “Constellation is the only path forward that maintains America’s leadership in space.” However, Nelson admitted in his 1 February teleconference that it would be difficult to get enough votes to stop Constellation’s cancellation.
le senateur republicain Richard Shelby pour l'Alabama, ou la NASA a son principale site de conception de fusée, est opposé a tout changement et dit: " Toutefois, Nelson a admis dans sa téléconférence Février 1, qu'il serait difficile d'obtenir suffisamment de voix pour arrêter l'annulation de Constellation "
bon, c'est en tout cas en bonne voie pour qu'il y ai du changment dans ce budjet 2011....
yoann- Messages : 5781
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