Dream Chaser (SNC) - Suivi du développement
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Des essais en vol pour tester les propriétés aérodynamiques, le comportement en vol etc ... sont programmées. D'abord sans équipage puis avec ...
http://www.nasaspaceflight.com/2012/06/snc-dream-chasers-enterprise-test-approach/
On évoque dans l'article la possibilité d'utiliser le White Knight 2 comme avion porteur pour effectuer ces essais (info ou intox ?)
Avec une feuille de route plutôt cohérente pour poursuivre le développement de ce Dream Chaser... la qualification des deux sociétés pour CCDev ne semble pas jouée entre seulement Space X et sa Dragon-crew et Boeing et sa CST-100. Suspense donc .....
http://www.nasaspaceflight.com/2012/06/snc-dream-chasers-enterprise-test-approach/
On évoque dans l'article la possibilité d'utiliser le White Knight 2 comme avion porteur pour effectuer ces essais (info ou intox ?)
Avec une feuille de route plutôt cohérente pour poursuivre le développement de ce Dream Chaser... la qualification des deux sociétés pour CCDev ne semble pas jouée entre seulement Space X et sa Dragon-crew et Boeing et sa CST-100. Suspense donc .....
montmein69- Donateur
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montmein69 a écrit:Des essais en vol pour tester les propriétés aérodynamiques, le comportement en vol etc ... sont programmées. D'abord sans équipage puis avec ...
En cela, rien de neuf!
Ce qui m’interpelle le plus serait plutôt ces fameux essais non-plus réalisés de par des chinook mais par le WK2...Étrange configuration... :shock:
Ce qui m’interpelle le plus serait plutôt ces fameux essais non-plus réalisés de par des chinook mais par le WK2...Étrange configuration... :shock:
Plus haut j’avançais:
Sierra Nevada pourrait également expédier ce même « Mock-up » vers Edwards Air Force Base, en Californie, dés cet été pour prendre part à une autre série de tests de levage avant de finalement libérer l'engin lors d’un premier atterrissage automatique. Selon Lindsey (qui n'a pas pour habitudes de spéculer maladroitement), un premier vol libre depuis EDW pourrait être réalisé via l’aide de CH-53 Sea ou CH-47 Chinook fournis par l'armée américaine. Ce dernier affirme qu’il espère pouvoir faire « voler » le « mock-up » jusqu’à environ 17.000 pieds (hissé par une sky-crane évidemment) et le larguer dans l’axe de la piste principale à Edwards pour accomplir l'approche et l'atterrissage. (une réelle première)
Lindsey dit aussi que le mock-up devra atterrir sur la piste 22 d’Edwards, lors de ces fameux tests « grandeur nature ». Pourquoi la piste 22 d’EDW? parce qu'elle reste la principale piste d'atterrissage en béton anciennement utilisé par la navette spatiale. Toutefois il indique avoir encore quelques incertitudes concernant l'aérodynamique du véhicule. En effets, la navette effectuait sa décente (en vol libre) avec un angle nominal verrouillé à 20 degrés (ce qui est déjà rude), SNC plafonnerait encore au delà des 23 degrés, je vous laisse libres de faire la comparaison. Lindsey indique vouloir effectuer ces test à une vitesse de 300 nœuds (max) en approche finale, tout comme la navette avait procédé à l’époque, pour se poser à peu près à 190 nœuds (mini).
Sidjay- Messages : 17121
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Cela n'a rien de curieux, ce sont plutôt les essais en skycrane (et non chinook, ah si ok je croyais que tu parlais des essais captifs) qui sortent plutôt de l'ordinaire (mais là non plus rien de bien extraordinaire).
Déjà le WK1 avait permis de faire des essais du X-37 :
Déjà le WK1 avait permis de faire des essais du X-37 :
Exocet- Messages : 623
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Belle trouvaille Exocet! Si le WK1 pouvait servir de porteur au X-37, alors la configuration envisagée avec le WK2 comme porteur du Dream Chaser ne devrait pas être un problème.
Pou ma part je trouve cet engin très interessant. J'espére qu'il fera partit des deux projects choisit par l'administration US, avec la capsule Dragon pour compléter ce duo.
Boeing a les moyens de developper sa capsule sur fonds propres, ce que Sierra Nevada n'a aucune chance de faire. De plus Boeing a un accord avec Bigelow, pour deservir la station que celle-ci veut mettre sur orbite.
Ainsi la Nasa pourrait avoir trois possibilitées (quatre, si Orion est developpée) de transport de ses astronautes pour le prix de deux développements. Reste a esperer que la force de frappe de lobbying de Boeing n'écrase pas les espoirs de ces star-ups prometeuses.
Pou ma part je trouve cet engin très interessant. J'espére qu'il fera partit des deux projects choisit par l'administration US, avec la capsule Dragon pour compléter ce duo.
Boeing a les moyens de developper sa capsule sur fonds propres, ce que Sierra Nevada n'a aucune chance de faire. De plus Boeing a un accord avec Bigelow, pour deservir la station que celle-ci veut mettre sur orbite.
Ainsi la Nasa pourrait avoir trois possibilitées (quatre, si Orion est developpée) de transport de ses astronautes pour le prix de deux développements. Reste a esperer que la force de frappe de lobbying de Boeing n'écrase pas les espoirs de ces star-ups prometeuses.
Atlantis- Messages : 1052
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Atlantis a écrit:
Pou ma part je trouve cet engin très interessant. J'espére qu'il fera partit des deux projects choisit par l'administration US, avec la capsule Dragon pour compléter ce duo.
Déterminer quel sera le couple de gagnants de CCDev ... reste encore assez aléatoire.
Le vol habité est -pour la NASA - un enjeu majeur où le sans-faute est indispensable. C'est pourquoi je pense que Boeing sera l'un des deux. Son expérience et sa "notoriété" étant un gros atout.
Resterait alors un "plouf-plouf ...3 petits cochons" entre le Dream Chaser et la Dragon-crew ....
J'avancerai quelques arguments (bien qu'en partie assez empiriques) pour le Dream Chaser
- la NASA s'y intéresse fortement. Utiliser un lifting body serait une première, donc entourée d'un certain prestige. Si on envisage d'envoyer vers la station des ingénieurs/spécialistes qui ne sont pas des astronautes professionnels, le vol en lifting-body devrait être plus confortable qu'en capsule.
- Space X a déjà un contrat de transport pour le fret. Sa capacité à fournir à la fois ces vols de ravitaillement et en plus des prestations de vol habité pourrait être un effort considéré comme trop intensif pas son client la NASA. Et il peut y avoir souci d'arroser large avec les subventions par les politiques, donc de ne pas attribuer le jack-pot deux fois à la même société.
montmein69- Donateur
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Atlantis a écrit:
Boeing a les moyens de developper sa capsule sur fonds propres, ce que Sierra Nevada n'a aucune chance de faire. De plus Boeing a un accord avec Bigelow, pour deservir la station que celle-ci veut mettre sur orbite.
Je doute que Boeing continue a developper sa capsule sans la Nasa. Bigelow c'est bien mais c'est pas suffisant. Boeing qui est un industriel n'utilisera ses fonds propres qui si ils sont assuré d'un certain retour sur investissement.
space reveur- Messages : 495
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Retour sur le premier "essai en vol" du "Mock-up" de Dream-chaser, ayant eu lieu le 29.05. (HD 720p)
Sidjay- Messages : 17121
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Le 22 juin NSF publiait un article asse pertinent au sujet du Dream Chaser et de son lanceur.
Signalant le début d'une nouvelle phase de développement pour Dream Chaser, les équipes du LRC et de SNC ont récemment conclu un partenariat solide avec les ingénieurs de ULA, au sujet du lanceur désiré, l’Atlas5.
Pour NASASpaceflight.com (via un entretien avec Lee Jay Fingersh), Mark Sirangelo a déclaré que la fusée Atlas V désiré n’aurait jamais encore volée, puisqu’il s’agirait d’une Atlas5 en configuration (AV-402). Une Atlas5 en config. 402 (pour Dream Chaser), serait composée sur le papier d'une coiffe (mais à priori, elle ne serait pas assemblée en raison de l’aérodynamisme du DC ), d’aucuns moteurs à propergol solide (Liquide?), et d’un étage Centaure à double moteurs. En fait, le seul élément qui rend cette configuration Atlas-5 encore inutilisée par ULA serait la double motorisation de l’étage centaure.
Quoiqu'il en soit, United Launch Alliance se serait engagée à mener à bien tous les travaux de développement pour que cette Atlas-5 soit prête d’ici 2014. Aussi, et concernant cette Atlas AV402, il n'y aurait aucunes modifications à définir concernant l'équipement au sol actuellement utilisé par United Launch Alliance, pour Atlas5. En fait, Sierra Nevada indique que seul un adaptateur spécifique serait nécessaire pour accéder au véhicule de par la tour de lancement actuelle (à la fois pour les équipages de Dream Chaser, mais aussi pour le personnel de soutien qui aideraient les astronautes à pénétrer dans le véhicule).
En outre:
- L'adaptateur d'accueil du véhicule sera enlevé et remplacé après chaque mission, au lieu d'être réutilisés. Selon Mark Sirangelo ce n'est pas vraiment avantageux de le réutiliser (je n’ai pas compris la raison exacte avancée par ce dernier concernant ce point précis).
- DC serait capable de se poser sur n'importe quel aéroport commercial en cas de problèmes.
- DC serait accessible dés son "wheels stop" par ses techniciens ou par des secours, puisque l’éthanol serait l'ergol utilisé par ses moteurs de corrections orbitales, comparativement au shuttle qui utilisait le MMH d'hydrazine bien plus dangereux et toxique. Ce facteur donne un avantage significatif au Dream Chaser, en cas de problème avec un astronaute à bord, ayant besoins de soins médicaux immédiats.
Bref, bonne lecture!
L'article de NSF
Signalant le début d'une nouvelle phase de développement pour Dream Chaser, les équipes du LRC et de SNC ont récemment conclu un partenariat solide avec les ingénieurs de ULA, au sujet du lanceur désiré, l’Atlas5.
Pour NASASpaceflight.com (via un entretien avec Lee Jay Fingersh), Mark Sirangelo a déclaré que la fusée Atlas V désiré n’aurait jamais encore volée, puisqu’il s’agirait d’une Atlas5 en configuration (AV-402). Une Atlas5 en config. 402 (pour Dream Chaser), serait composée sur le papier d'une coiffe (mais à priori, elle ne serait pas assemblée en raison de l’aérodynamisme du DC ), d’aucuns moteurs à propergol solide (Liquide?), et d’un étage Centaure à double moteurs. En fait, le seul élément qui rend cette configuration Atlas-5 encore inutilisée par ULA serait la double motorisation de l’étage centaure.
Quoiqu'il en soit, United Launch Alliance se serait engagée à mener à bien tous les travaux de développement pour que cette Atlas-5 soit prête d’ici 2014. Aussi, et concernant cette Atlas AV402, il n'y aurait aucunes modifications à définir concernant l'équipement au sol actuellement utilisé par United Launch Alliance, pour Atlas5. En fait, Sierra Nevada indique que seul un adaptateur spécifique serait nécessaire pour accéder au véhicule de par la tour de lancement actuelle (à la fois pour les équipages de Dream Chaser, mais aussi pour le personnel de soutien qui aideraient les astronautes à pénétrer dans le véhicule).
En outre:
- L'adaptateur d'accueil du véhicule sera enlevé et remplacé après chaque mission, au lieu d'être réutilisés. Selon Mark Sirangelo ce n'est pas vraiment avantageux de le réutiliser (je n’ai pas compris la raison exacte avancée par ce dernier concernant ce point précis).
- DC serait capable de se poser sur n'importe quel aéroport commercial en cas de problèmes.
- DC serait accessible dés son "wheels stop" par ses techniciens ou par des secours, puisque l’éthanol serait l'ergol utilisé par ses moteurs de corrections orbitales, comparativement au shuttle qui utilisait le MMH d'hydrazine bien plus dangereux et toxique. Ce facteur donne un avantage significatif au Dream Chaser, en cas de problème avec un astronaute à bord, ayant besoins de soins médicaux immédiats.
Bref, bonne lecture!
L'article de NSF
Sidjay- Messages : 17121
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Sidjay a écrit:
Quoiqu'il en soit, United Launch Alliance se serait engagée à mener à bien tous les travaux de développement pour que cette Atlas-5 soit prête d’ici 2014. Aussi, et concernant cette Atlas AV402, il n'y aurait aucunes modifications à définir concernant l'équipement au sol actuellement utilisé par United Launch Alliance, pour Atlas5. En fait, Sierra Nevada indique que seul un adaptateur spécifique serait nécessaire pour accéder au véhicule de par la tour de lancement actuelle (à la fois pour les équipages de Dream Chaser, mais aussi pour le personnel de soutien qui aideraient les astronautes à pénétrer dans le véhicule).
Un aménagement qui ne serait probablement pas utilisé pour les premiers vols d'essais . En effet une Atlas V "normale" donc pas man-rated ne le permettrait pas. De plus Sierra Nevada doit souhaiter au moins un vol d'essai sans équipage (donc en configuration automatique) ?
- DC serait accessible dés son "wheels stop" par ses techniciens ou par des secours, puisque l’éthanol serait l'ergol utilisé par ses moteurs de corrections orbitales, comparativement au shuttle qui utilisait le MMH d'hydrazine bien plus dangereux et toxique. Ce facteur donne un avantage significatif au Dream Chaser, en cas de problème avec un astronaute à bord, ayant besoins de soins médicaux immédiats.
Cet ergol n'est pas habituel pour des moteurs directionnels utilisés en orbite ? Peut-il être utilisé sans comburant ?
montmein69- Donateur
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montmein69 a écrit:
Un aménagement qui ne serait probablement pas utilisé pour les premiers vols d'essais . En effet une Atlas V "normale" donc pas man-rated ne le permettrait pas. De plus Sierra Nevada doit souhaiter au moins un vol d'essai sans équipage (donc en configuration automatique) ?
(Désolé montmein), de quels aménagements parles-tu? De la double motorisation du centaure sur Atlas V402?
Sidjay- Messages : 17121
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Sidjay a écrit:Retour sur le premier "essai en vol" du "Mock-up" de Dream-chaser, ayant eu lieu le 29.05. (HD 720p)
je me demande a quoi a servi ce test a part faire de la pub ?
space reveur- Messages : 495
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space reveur a écrit:je me demande a quoi a servi ce test a part faire de la pub ?
Un raccourci un tout petit peu fastoche space-réveur, car pour faire de la "pub", mieux vaut vendre un produit fini, fiable et éprouvé, ce qui n'est bien évidemment pas encore le cas avec ce Dream-Chaser (Encore en pleine étude de développement). Je te concède tout de même l'argument publicitaire, car DC est le concept phare d'une société privé encore en lisse pour décrocher la victoire d'une compétition difficile où seule la NASA est la décisionnaire principale (normal c'est elle qui paye et payera avec les sous du contribuable), il est donc normal que cette société parle de l’avancement de son produit. (En même temps, SNC est asse discrète comparément à d'autres...)
Toutefois et pour revenir à un argumentaire plus sérieux (car bien moins spéculatif), ce premier test a permis de vérifier la stabilité d’un véhicule Dream Chaser (qui pour rappel, n’avait jamais pris les airs auparavant et n’existait que sur les planches a dessins), de vérifier également son angle delta pour statuer sa finesse de vol. La finesse d'un aérodyne (terme générique désignant tout aéronef dont la sustentation est principalement assurée par des forces aérodynamiques) à voilure fixe est le rapport, à une vitesse donnée, entre sa portance et sa traînée aérodynamique. Elle est égale au rapport entre la distance horizontale parcourue et la hauteur de chute, à vitesse constante et sans force de propulsion, en air calme, ou encore au rapport entre la vitesse horizontale et la vitesse verticale (taux de chute). Bien sûr, cette définition est à adapter suivant l'objet étudié: voile de bateau, profil de carène ... lifting Body, navettes, etc…
Ce test a également permis d’analyser ses stabilisateurs, et aussi de tester la capacité de levage d’une Sky-crane avec au bout, un lifting body (même factice). Sierra Nevada pourrait également expédier ce même « Mock-up » vers Edwards Air Force Base, en Californie, dés cet été pour prendre part à une autre série de tests de levage avant de finalement libérer l'engin lors d’un premier atterrissage automatique. Pour moi, ce test était tout sauf de la publicité, et surtout, un premier jalon fondamentale quand à la suite du développement du concept.
Toutefois et pour revenir à un argumentaire plus sérieux (car bien moins spéculatif), ce premier test a permis de vérifier la stabilité d’un véhicule Dream Chaser (qui pour rappel, n’avait jamais pris les airs auparavant et n’existait que sur les planches a dessins), de vérifier également son angle delta pour statuer sa finesse de vol. La finesse d'un aérodyne (terme générique désignant tout aéronef dont la sustentation est principalement assurée par des forces aérodynamiques) à voilure fixe est le rapport, à une vitesse donnée, entre sa portance et sa traînée aérodynamique. Elle est égale au rapport entre la distance horizontale parcourue et la hauteur de chute, à vitesse constante et sans force de propulsion, en air calme, ou encore au rapport entre la vitesse horizontale et la vitesse verticale (taux de chute). Bien sûr, cette définition est à adapter suivant l'objet étudié: voile de bateau, profil de carène ... lifting Body, navettes, etc…
Ce test a également permis d’analyser ses stabilisateurs, et aussi de tester la capacité de levage d’une Sky-crane avec au bout, un lifting body (même factice). Sierra Nevada pourrait également expédier ce même « Mock-up » vers Edwards Air Force Base, en Californie, dés cet été pour prendre part à une autre série de tests de levage avant de finalement libérer l'engin lors d’un premier atterrissage automatique. Pour moi, ce test était tout sauf de la publicité, et surtout, un premier jalon fondamentale quand à la suite du développement du concept.
Sidjay- Messages : 17121
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montmein69 a écrit:Sidjay a écrit:
- DC serait accessible dés son "wheels stop" par ses techniciens ou par des secours, puisque l’éthanol serait l'ergol utilisé par ses moteurs de corrections orbitales, comparativement au shuttle qui utilisait le MMH d'hydrazine bien plus dangereux et toxique. Ce facteur donne un avantage significatif au Dream Chaser, en cas de problème avec un astronaute à bord, ayant besoins de soins médicaux immédiats.
Cet ergol n'est pas habituel pour des moteurs directionnels utilisés en orbite ? Peut-il être utilisé sans comburant ?
Effectivement la question se pose puisque le plus souvent l'éthanol est utilisé comme carburant puisque c'est un réducteur .
Toutefois il doit être possible de conduire une décomposition catalytique de l'éthanol .
Par exemple j'ai trouvé sur internet un abstract http://www.physics.ucf.edu/~roldan/publications/2009_Mostafa_ApplCatalA.pdf
où l'on traite des décompositions catalytiques des alcools en présence de nanoparticules de platine sur un support d'oxyde de zirconium qui conduit pour l'éthanol à la décomposition:
CH3 CH2OH = C0 + CH4+H2
Certes le monoxyde de carbone est un toxique puisqu'il se fixe sur l'hémoglobine des globules rouges ...mais il est moins toxique que l'hydrazine et puisque c'est un produit de réaction et non un réactif, il n'y en a pas dans le réservoir.
Giwa- Donateur
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@Giwa: L’article de NSF sus-cité dans mon message faisait attrait à la firme Aerojet qui développe à la fois des mono et biergol « verts »/ plus respectueux de l'environnement. Concernant les biergol (puisqu’il s’agirait de ceux-ci si j’ai bien compris), Aerojet aurait développé des mélanges tels que l’azote-éthanol, LOX / méthane, LOX / hydrogène et oxygène liquide / éthanol. Quid de celui, désiré sur les moteurs de correction orbital du Chaser…
Tout cela serait lié au fait que:
1) - Ce véhicule doit détenir une capacité de retour sur Terre (à partir de la Station spatiale internationale ou de tout point situé le long de l'orbite de l'ISS – c.a.d sur une inclinaison orbitale de 51,6°) dans les six (6) heures suivant l'avis de résiliation de la mission en cours, donc en clair dés la prise de décision.
2) – Le fait de faire fonctionner un DC avec des ergols verts permettrait donc de lui octroyer la capacité à atterrir sur une piste conventionnelle, commune à tous les aéroports commerciaux du monde entier.
La capacité d'atterrir en toute sécurité sur n'importe quel aéroport commercial est quelque chose qui pourrait changer la donne concernant ce Dream Chaser, puisqu’il ne devrait plus être limité à seulement quelques terrains de par le monde (comme l’était la feu navette spatiale), au cas où un problème grave survienne à bord. En clair, les équipages de DC serait pris en charge bien plus facilement et bien plus rapidement que ne l'étaient ceux du shuttle, et que seront ceux d'une Dragon Crew par exemple (et oui, il faut prendre en ligne de comptes que les équipes de récupérations pourraient êtres gênées dans leurs recherches en mer). Pour moi, rien que ce facteur là est un très bon point quand au choix final que prendra la NASA.
Tout cela serait lié au fait que:
1) - Ce véhicule doit détenir une capacité de retour sur Terre (à partir de la Station spatiale internationale ou de tout point situé le long de l'orbite de l'ISS – c.a.d sur une inclinaison orbitale de 51,6°) dans les six (6) heures suivant l'avis de résiliation de la mission en cours, donc en clair dés la prise de décision.
2) – Le fait de faire fonctionner un DC avec des ergols verts permettrait donc de lui octroyer la capacité à atterrir sur une piste conventionnelle, commune à tous les aéroports commerciaux du monde entier.
La capacité d'atterrir en toute sécurité sur n'importe quel aéroport commercial est quelque chose qui pourrait changer la donne concernant ce Dream Chaser, puisqu’il ne devrait plus être limité à seulement quelques terrains de par le monde (comme l’était la feu navette spatiale), au cas où un problème grave survienne à bord. En clair, les équipages de DC serait pris en charge bien plus facilement et bien plus rapidement que ne l'étaient ceux du shuttle, et que seront ceux d'une Dragon Crew par exemple (et oui, il faut prendre en ligne de comptes que les équipes de récupérations pourraient êtres gênées dans leurs recherches en mer). Pour moi, rien que ce facteur là est un très bon point quand au choix final que prendra la NASA.
Ici l'article NSF traitant d'Aerojet et des Bi-ergols "Verts"
Sidjay- Messages : 17121
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Sidjay a écrit:[justify]@Giwa: L’article de NSF sus-cité dans mon message faisait attrait à la firme Aerojet qui développe à la fois des mono et biergol « verts »/ plus respectueux de l'environnement. Concernant les biergol (puisqu’il s’agirait de ceux-ci si j’ai bien compris), Aerojet aurait développé des mélanges tels que l’azote-éthanol
Ici l'article NSF traitant d'Aerojet et des Bi-ergols "Verts"
Merci pour ces informations Sidjay !
Toutefois pour le couple azote / éthanol , ce ne peut être le diazote N2 qui n’est pas un comburant , car le mot anglais nitrous correspond à l’adjectif nitreux du français , c'est-à-dire à des composés azotés où l’azote est à l’état d’oxydation + I
C’est peut-être de l’oxyde nitreux ou protoxyde d’azote N2O dont il s’agit , celui déjà utilisé pour le Space Ship I , mais cette fois-ci en réaction avec un carburant liquide : l’éthanol au lieu d’un solide : le polybutadiène
http://www.nasaspaceflight.com/2012/02/aerojets-confidence-next-generation-engine-green-propellants/
Human Spaceflight is not a current focus for this effort. For HSF, our current green propulsion focus is a nitrous-ethanol bipropellant system,” noted Ms Van Kleeck.
Giwa- Donateur
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Sidjay a écrit:2) – Le fait de faire fonctionner un DC avec des ergols verts permettrait donc de lui octroyer la capacité à atterrir sur une piste conventionnelle, commune à tous les aéroports commerciaux du monde entier.Salut Sidjay (et salut tout le monde, cela fait un petit moment que j'étais silencieux sur le FCS),
La capacité d'atterrir en toute sécurité sur n'importe quel aéroport commercial est quelque chose qui pourrait changer la donne concernant ce Dream Chaser, puisqu’il ne devrait plus être limité à seulement quelques terrains de par le monde (comme l’était la feu navette spatiale), au cas où un problème grave survienne à bord. En clair, les équipages de DC serait pris en charge bien plus facilement et bien plus rapidement que ne l'étaient ceux du shuttle, et que seront ceux d'une Dragon Crew par exemple (et oui, il faut prendre en ligne de comptes que les équipes de récupérations pourraient êtres gênées dans leurs recherches en mer). Pour moi, rien que ce facteur là est un très bon point quand au choix final que prendra la NASA.
Certes, c'est un bon point pour le Dream Chaser que d'exiger une piste moins longue et des procédures de sécurité moins drastiques que la navette vis-à-vis des ergols toxiques. Et, à titre personnel, je trouve beaucoup "classe" de faire atterrir des astronautes en douceur sur une piste que de les jeter à la mer !
Toutefois, je pense que tu vas un peu loin en parlant de "n'importe quel aéroport commercial". Je vois mal le DC débarquer de l'espace et se poser à Roissy au milieu des vols commerciaux. Je n'y connais rien, mais je suppose que les contrôleurs aériens ne sont pas formés pour gérer des appareils "non conventionnels" (c'est un euphémisme !). Imagine les risques pour le personnel et les passagers...
De plus, la navette a montré qu'il n'était pas nécessaire d'avoir des dizaines de sites d'atterrissage. Certes, il a fallu parfois faire patienter les astronautes sur orbite (ce qui ne devait pas être pour leur déplaire), mais entre Edwards et le KSC, ça finissait toujours par se dégager quelque part. A mon avis, trois ou quatre sites d'atterrissage sont amplement suffisants pour un véhicule comme le Dream Chaser.
pioneer6014 a écrit:
Toutefois, je pense que tu vas un peu loin en parlant de "n'importe quel aéroport commercial". Je vois mal le DC débarquer de l'espace et se poser à Roissy au milieu des vols commerciaux. Je n'y connais rien, mais je suppose que les contrôleurs aériens ne sont pas formés pour gérer des appareils "non conventionnels" (c'est un euphémisme !). Imagine les risques pour le personnel et les passagers...
De plus, la navette a montré qu'il n'était pas nécessaire d'avoir des dizaines de sites d'atterrissage. Certes, il a fallu parfois faire patienter les astronautes sur orbite (ce qui ne devait pas être pour leur déplaire), mais entre Edwards et le KSC, ça finissait toujours par se dégager quelque part. A mon avis, trois ou quatre sites d'atterrissage sont amplement suffisants pour un véhicule comme le Dream Chaser.
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Tataaaa, le contrôleur de la bande arrive :lol!: . Les contrôleurs sont bien formés à cela. Poser un DC sur un aéroport "classique" ne serait pas l'objectif visé, donc il faut imaginer une situation de détresse (trajectoire trop courte ou perturbée par une météo imprévue après désorbitation par exemple). Honnêtement, je vais te dire intégrer un planeur spatial ou un 330 en double panne moteur revient au même, ce sont deux briques qui vont inéluctablement devoir toucher le sol ... un DC est piloté par un équipage surentraîné, je préférerais donc avoir un DC chez moi qu'un 330 paniqué qui n'est pas super bien étudié pour le vol à voile ;) !
Par contre pour les cas classiques, je te rejoins pas besoin de x aéroports dédiés ;) !
Lolodesbois- Messages : 370
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Il existe aussi des aérodromes militaires qui n'ont pas le traffic intense des aéroports commerciaux et qui sont entrainés à des atterrissages en urgence. Cela permet d'avoir des "points de chute" (c'est le cas de le dire !) répartis autour du globe (via les structures de l'OTAN par exemple)
montmein69- Donateur
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Sidjay a écrit:montmein69 a écrit:
Un aménagement qui ne serait probablement pas utilisé pour les premiers vols d'essais . En effet une Atlas V "normale" donc pas man-rated ne le permettrait pas. De plus Sierra Nevada doit souhaiter au moins un vol d'essai sans équipage (donc en configuration automatique) ?
(Désolé montmein), de quels aménagements parles-tu? De la double motorisation du centaure sur Atlas V402?
La double motorisation du Centaure, si elle n'a encore jamais volé entrait dans la conception initiale de cet étage. Donc si elle s'avérait nécessaire pour les premiers vols tests inhabités du DC (mais cela serait-il le cas ?) ... cela ne devrait pas poser de gros problèmes (?).
Je voulais plutôt parler des adaptations du pas de tir pour autoriser l'accès des équipages et des équipes de techniciens qui les assistent..
Dans la mesure où ces premiers tests seront sans équipage ....il ne serait pas indispensable d'attendre que les modifs soient faites, et si elles le sont ... les aménagements ne seront probablement pas utilisés du moins pour cette finalité.
montmein69- Donateur
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N'oublions que toutes les vies se valent et que gérer l'évacuation d'un planeur spatial posé sur un aéroport civil - même si le personnel n'a jamais reçu la visite d'un tel engin - avec quelques spationautes à bord ( et si cet engin ne contient rien de toxique) me parait moins difficile que celui d'un 330 posé en catastrophe avec des centaines de passagers à bord et qui peut être en flamme.
Giwa- Donateur
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@lolo: et puis bon, en supposant que, j'imagine que les contrôles des aeroports concernés mettrons alors tout en oeuvre (arrêt momentané du trafic, infrastructures au sol) pour libérer une piste et le terrain au moment venu, comme lorsqu'un malade est à bord d'un liner commercial et que la gestion de la plateforme est modifiée en fonctions. Un aéroports commercial tel que celui d'Orly par exemple (rassurez-vous je suis conscient que la probabilité de voir un chaser posé en emergency est plus que nulle) est parfaitement fonctionnel en piste unique.
@montmein: des tests de largage avec atterrissage à EDW sont prévus pour cet été il me semble. Voir mes post plus hauts. ;)
@montmein: des tests de largage avec atterrissage à EDW sont prévus pour cet été il me semble. Voir mes post plus hauts. ;)
Sidjay- Messages : 17121
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Merci Lolodesbois, Giwa, montmein et Sidjay pour vos interventions.
J'avais dans l'idée qu'un avion spatial déboulait bien plus vite qu'un avion classique (même en détresse) et que pour cette raison il serait dangereux de le diriger vers un aéroport commercial.
J'avais dans l'idée qu'un avion spatial déboulait bien plus vite qu'un avion classique (même en détresse) et que pour cette raison il serait dangereux de le diriger vers un aéroport commercial.
montmein69 a écrit:Il existe aussi des aérodromes militaires qui n'ont pas le traffic intense des aéroports commerciaux et qui sont entrainés à des atterrissages en urgence. Cela permet d'avoir des "points de chute" (c'est le cas de le dire !) répartis autour du globe (via les structures de l'OTAN par exemple)
Problématique identique montmein.
Dans le cas où une urgence asse importante (médicale par exemple) force vraiment les contrôleurs de vol à annuler une mission et faire poser un Dream chaser sur la piste de l'aéroport le plus proche (militaire ou non), il va falloir de toutes façons faire avec le trafic déjà en vol! Qu'il soit militaire ou commercial, ce trafic évolue dans un espace aérien géré par un centre de contrôle qui devra mettre en place une route d'approche spécial pour le Chaser et devra dériver le trafic en vol voir même procéder à des déroutements, puisque le DC serait potentiellement capable de se poser 06 heures après avoir quitté ISS ou tout autre point situé à 51° d'inclinaison orbitale. Bref, faire entrer un aéronef spatial en urgence dans un espace aérien saturé restera de toutes façons un problème logistique important. (Et je ne parle pas des pays considérés comme "à risques"). En définitives, je pense que le Chaser se contentera des quelques terrains (TAL) qu'auraient pu utiliser les navettes (Istres en France), mais pourquoi pas quelques autres. ;)
Dans le cas où une urgence asse importante (médicale par exemple) force vraiment les contrôleurs de vol à annuler une mission et faire poser un Dream chaser sur la piste de l'aéroport le plus proche (militaire ou non), il va falloir de toutes façons faire avec le trafic déjà en vol! Qu'il soit militaire ou commercial, ce trafic évolue dans un espace aérien géré par un centre de contrôle qui devra mettre en place une route d'approche spécial pour le Chaser et devra dériver le trafic en vol voir même procéder à des déroutements, puisque le DC serait potentiellement capable de se poser 06 heures après avoir quitté ISS ou tout autre point situé à 51° d'inclinaison orbitale. Bref, faire entrer un aéronef spatial en urgence dans un espace aérien saturé restera de toutes façons un problème logistique important. (Et je ne parle pas des pays considérés comme "à risques"). En définitives, je pense que le Chaser se contentera des quelques terrains (TAL) qu'auraient pu utiliser les navettes (Istres en France), mais pourquoi pas quelques autres. ;)
Dernière édition par Sidjay le Mar 26 Juin 2012 - 21:26, édité 1 fois
Sidjay- Messages : 17121
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pioneer6014 a écrit:J'avais dans l'idée qu'un avion spatial déboulait bien plus vite qu'un avion classique (même en détresse) et que pour cette raison il serait dangereux de le diriger vers un aéroport commercial.
Voilà j’ai trouvé quelques infos à ce sujet.
La navette touchait la piste (en position fortement cabrée) à une vitesse de 472 km.h, son nez commençait à s'abaisser doucement lorsque la vitesse de la navette tombait sous 343 km.h. Pour comparaison, lorsque les liners sont positionnés sur la pente d’approche finale (bien calé sur ILS), le contrôleur gestionnaire des atterrissages et décollage demande généralement au pilote de descendre la vitesse de son avion à la vitesse mini d’approche.
A l’époque où je m’intéressais au métier de contrôleur aérien, j’ai pu apprendre que cette vitesse variait selon les appareils à l’approche et selon leurs tailles (catégorie d’aéronefs heavy ou non), mais qu’elle n’allait jamais en dessous des 110/120 nœuds (220/240 Km/h), normal car après l’avion tombe à pic puisque l’air ne le porte plus. J’en déduis donc qu’un avion de ligne touche la piste à la « mini d’approche » et freine dans la foulée via ses « revers » (pas toujours) et avec ses aérofreins, bien que l’arrondi pré-atterrissage doit également le faire un peu perdre en vitesse. Une navette déboule donc plus rapidement qu’un avion de ligne sur une piste et devait donc posséder une piste adéquate lui permettant de freiner et de s’arrêter. Chaser se poserait donc moins rapidement qu’un shuttle, puisqu’il n’exigerait pas de très longues pistes pour se poser!
Concernant les divers terrains évoqués à travers le monde, pourquoi pas!
Supposons que l'un des membre d'équipage d'ISS subisse un problème cardiaque important ou tout autre probleme de santé grave et que seul un retour sur terre puisse être en mesure de lui laisser la vie sauve, alors je pense que pouvoir poser un DC sur n'importe quel aéroport seulement 06 heures après la prise décision est plutôt rassurant non?
La navette touchait la piste (en position fortement cabrée) à une vitesse de 472 km.h, son nez commençait à s'abaisser doucement lorsque la vitesse de la navette tombait sous 343 km.h. Pour comparaison, lorsque les liners sont positionnés sur la pente d’approche finale (bien calé sur ILS), le contrôleur gestionnaire des atterrissages et décollage demande généralement au pilote de descendre la vitesse de son avion à la vitesse mini d’approche.
A l’époque où je m’intéressais au métier de contrôleur aérien, j’ai pu apprendre que cette vitesse variait selon les appareils à l’approche et selon leurs tailles (catégorie d’aéronefs heavy ou non), mais qu’elle n’allait jamais en dessous des 110/120 nœuds (220/240 Km/h), normal car après l’avion tombe à pic puisque l’air ne le porte plus. J’en déduis donc qu’un avion de ligne touche la piste à la « mini d’approche » et freine dans la foulée via ses « revers » (pas toujours) et avec ses aérofreins, bien que l’arrondi pré-atterrissage doit également le faire un peu perdre en vitesse. Une navette déboule donc plus rapidement qu’un avion de ligne sur une piste et devait donc posséder une piste adéquate lui permettant de freiner et de s’arrêter. Chaser se poserait donc moins rapidement qu’un shuttle, puisqu’il n’exigerait pas de très longues pistes pour se poser!
Concernant les divers terrains évoqués à travers le monde, pourquoi pas!
Supposons que l'un des membre d'équipage d'ISS subisse un problème cardiaque important ou tout autre probleme de santé grave et que seul un retour sur terre puisse être en mesure de lui laisser la vie sauve, alors je pense que pouvoir poser un DC sur n'importe quel aéroport seulement 06 heures après la prise décision est plutôt rassurant non?
Sidjay- Messages : 17121
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pioneer6014 a écrit:Merci Lolodesbois, Giwa, montmein et Sidjay pour vos interventions.
J'avais dans l'idée qu'un avion spatial déboulait bien plus vite qu'un avion classique (même en détresse) et que pour cette raison il serait dangereux de le diriger vers un aéroport commercial.
En effet, il serait rapide, mais sa vitesse serait de l'ordre de grandeur d'un appareil en détresse suite à une panne de volet. En lisse, un "gros" peut se poser à 180 noeuds (c'est rapide vu de dehors et les freins chauffent à la fin ;) ), on retrouve aussi ces vitesses d'approche sur les retours terrain avec une masse maxi (carburant non brûlé)
Lolodesbois- Messages : 370
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