Re: [ISS] Expedition 50 (Thomas Pesquet)

**Mustard** Admin Messages : 31944 Inscrit le : 16/09/2005

Space Opera a écrit:
C'est vrai. Mais je peux te garantir que pendant les ministérielles de l'ESA, les représentants étatiques ne donnent pas tant d'argent pour les vols habités et tant pour les missions automatiques (ça c'est fait à la fin). Au début, c'est tant pour le spatial avec un peu de lobby qui vient d'un peu partout. L'enveloppe n'est pas extensive ni adaptée aux besoin du moment pour les différentes missions proposées, à part pour quelques millions pour combler un trou. Donc c'est con, mais ça rentre en compétition alors même que, comme tu le dis, il y a tellement d'argent moins bien dépensé ailleurs.

A écouter certain on dirait qu'il n'y a que dans le spatial qu'il y a ce problème, ce qui est faux. Je bosse pour une multinationale, et je peux te garantir que chaque service de mon usine se bat pour ramasser un max d'argent qui a été budgété à l'usine par le siège. Et c'est comme ça dans toutes les entreprises, privés comme probablement publiques, il y a une enveloppe et chaque service doit se battre pour en ramasser le maximum de part, sinon c'est le voisin qui en profitera. Et pour ramasser un max de budget il faut présenter des projets interessants, ambitieux, qui accrochent les patrons. Ce n'est donc pas un problème spécifique au spatial, ni au vol habité ou vol automatique, c'est un problème général lié à toute gestion d'entreprise qui doit choisir où mettre ses "billes", dans les projets qui lui paraissent les plus intéressants ou urgents. Dans le spatial, si certains projet de sondes sont tombés à l'eau ou trainent c'est peut être parce qu'elles n'ont pas su se mettre plus en valeur, ou parce qu'elle n'ont pas su convaincre, ou n'ont pas su montrer qu'une étude scientifique ne pouvait pas attendre 5 à 15 ans de plus.
Pour l'Amérique, construire une capsule habitée et un nouveau lanceur ça urge, car ils sont dépendant des russes ce qui n'est pas politiquement acceptable durablement, alors qu'un sat pour observer une étoile ou démontrer une théorie physique qui n'apportera aucune retombé industrielle ou commerciale ça peut attendre. Après si les vols habités coutent plus chers il faut voir plus loin que le bout de son nez et voir quelles retombées économiques tous cela peut avoir pour les industries locales et nationales. Par exemple combien cela fait vivre de salariés de travailler sur un sat d'étude atmosphérique et combien cela fait vivre de salariés de travailler sur un programme de vol habité ? il y en a probablement 20x plus pour le vol habité. Cela a son importance dans les choix des décideurs, aux USA tout comme en Europe (surtout en Europe d'ailleurs où chaque pays tire la couverture de son côté). donc quand il y a des choix budgétaires à attribuer à tel ou tel projet il y a des raisons scientifiques, économico-industrielles et politiques. Il faut arrêter de dire "j'ai pas eu mon budget pour mon sat à cause du vol de Thomas Pesquet", c'est se tromper complètement de se limiter à un tel raisonnement.

Mustard a écrit:

[...] Par exemple combien cela fait vivre de salariés de travailler sur un sat d'étude atmosphérique et combien cela fait vivre de salariés de travailler sur un programme de vol habité ? il y en a probablement 20x plus pour le vol habité. [...]

Peut-être 20 fois plus d'emplois... mais pour un budget probablement 20 fois plus élevé... Dans les deux cas, ce qui coûte, ce n'est pas la matière première, mais la main d'oeuvre et la "matière grise".

Mustard a écrit:quand il y a des choix budgétaires à attribuer à tel ou tel projet il y a des raisons scientifiques, économico-industrielles et politiques. Il faut arrêter de dire "j'ai pas eu mon budget pour mon sat à cause du vol de Thomas Pesquet", c'est se tromper complètement de se limiter à un tel raisonnement.

C'est pas si idiot de dire ça, parce que les décideurs ont décidé de mettre plus d'argent sur "le vol de Thomas Pesquet" que sur "mon sat". C'est pas la faute aux vols habités, c'est la faute à ceux qui ont préféré les vols habités au reste.

Pour ce qui est de faire bosser 20x plus, il faut comparer des programmes comparables (en termes de budgets). Forcément un projet habité 100 fois plus cher va faire travailler plus de monde, mais ce qui est intéressant c'est de regarder le nombre de gens qui bossent par euro dépensé dans les programmes.
Les vols habités étaient propices aux ruptures technologiques dans les années 60-70, aujourd'hui c'est beaucoup moins le cas avec l'ISS. En plus c'est un milieu clos, qui fait travailler avant tout les gens qui bossent pour les vols habités et assez peu des gens d'autres secteurs.
Pour les satellites GPS, les télécoms ou la météo par exemple, il est simple de voir que chaque euro investi fait travailler beaucoup plus de monde qu'un euro investi dans les vols habités, puisque les niches économiques impactées débordent laaaargement du cadre de ceux qui conçoivent les satellites GPS ou météo (ça fait bosser l'agriculture, les téléphones mobiles, l'aviation, etc). Les sondes d'exploration du système solaire sont, elles, assez comparables en retour avec les vols habités j'imagine, c'est à dire assez mauvais (mais on fait plus de missions pour le même montant même si ce même montant ne ferait pas bosser plus de gens).

En tout cas si on veut analyser l'intérêt du spatial d'un point de vue strictement économique, en l'absence de rupture technologique les vols habités sont très mauvais, la science est assez mauvaise (médiocre à court terme, intéressante économiquement à long terme), et les satellites commerciaux en orbite terrestre sont largement plus intéressants pour l'économie d'un pays. Forcément ça va pas nous faire rêver sur ce forum, c'est pour ça que l'analyse strictement économique du spatial n'est pas ma façon de calculer, mais force est de constater que le spatial qui nous fait le moins rêver a un retour sur investissement (technos, travail, développement économique, etc) infiniment plus intéressant que les vols habités. Malheureusement, l'ISS les vols habités n'ont plus apporté de rupture technologique depuis quelques décennies alors que l'ISS aura couté plus cher qu'Apollo en son temps...

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non ce n'est pas l'ISS qui passe dans le ciel : c'est un navire au beau milieu de l'Atlantique, photographié par Thomas
https://www.flickr.com/photos/thom_astro/32842846976/

vp Messages : 4384 Inscrit le : 21/09/2005 Age : 50 Localisation : RP

La NASA prévoit de réaliser 3 EVAs entre l'arrivée du Cygnus (19 mars) et le départ du soyuz MS02 (10 avril).
https://ria.ru/science/20170218/1488277347.html

Space Opera, le problème c'est que tu raisonnes trop en rentabilité et retombé économique. Or l'espace c'est aussi la science, la découverte, l'exploration par des robots et par l'homme, et cela est rarement rentable. Et comme je te le disais il y a aussi l'aspect politique, pour les USA, devoir faire voler leurs astronautes sur vaisseau russe ça doit les blesser dans leur orgueil.
Si tu veux te limiter aux programmes qui amènent le meilleur retour sur investissement alors c'est sûr on ne fera que du lancement de sat, et dans 200 ans on en sera au meme niveau.
L'espace, pour beaucoup c'est l'émerveillement, la découverte, la science, et ça a un cout. Moi ma passion c'est découvrir de nouveaux mondes là haut, voir l'homme évoluer dans cet environnement en espérant le voir marcher un jour sur Mars ou de nouveau sur la Lune. Si ta passion c'est lancer des sat, ok, mais moi je me désinteresserai rapidement de l'astronautique si on ne devait lancer que des sat.

Prend l'Europe par exemple, dans les années 80-90 on avait ce grand projet de mini navette habitée, qui est tombé à l'eau. Est ce que pour autant cet argent non dépensé pour ce programme a été réinvesti dans les sondes ? non pas vraiment. Je trouve que c'est vraiment très minimaliste ce que nous avons fait pour l'exploration depuis, d'autant que nous n'arrivons meme plus à le faire sans l'aide des russes ou américains.
L'ESA a surtout un autre problème, celui de la cohésion, on se retrouve à chaque fois à dépenser de l'argent dans différents grands programmes parce que chaque pays veut absolument son programme phare, l'Allemagne plutot dans ISS, l'Italie dans Vega, la France dans Ariane, et au final ça casse les fonds pour divers autres plus petits projets. donc avant de s'en prendre au vol habité commençons déja à s'en prendre à la rationalisation des dépenses et à une cohésion. Chaque pays de l'ESA va dans une direction différente, souvent pour des raisons politico-économiques nationales.
Avait on vraiment besoin de VEGA au vu du très faible nombre de lancement ? a-t-on vraiment besoin de VEGA-C et VEGA-E
Fallait il investir dans Ariane 5-ME plutot que Ariane 6 ?
Faut il investir dans un rover martien alors qu'on arrive toujours pas à faire atterrir sur Mars une simple coupole ?
Fallait il investir dans un grand programme Galileo alors que tout le monde utilise le GPS, et qu'il y a aussi Glonass et Beidou ?
Faut il continuer les lanceurs commerciaux alors qu'on ne fera pas le poids économiquement face à SpaceX ?
Bref, si on ne devait garder que ce qui rapporte le plus on n'aurait plus grand chose.

Il y a un gros malentendu Mustard. Je ne faisais que répondre à ton point qui parlait d'économie et d'emploi, c'est tout. Ce n'est pas ma façon de penser ni ce qui m'intéresse. Reconnaitre l'intérêt économique d'un satcom, ça ne veut pas dire s'y intéresser...

D'accord avec Mustard.

L'Europe a aussi d'autres problèmes à régler ou à ajuster, fiscalité, Europe sociale, migrations et autres. Si on définit l'Europe comme la Communauté européenne née en 1956, si on définit l'Europe avec les débuts de l'Esa, ou encore par le premier tir Ariane 1, l'Europe est jeune et a aussi droit de tâtonner et de faire des erreurs, en quelque sorte, elle se cherche. L'avenir des vols habités européens passe sans doute aussi par la rentabilité économique, si on peut envoyer des centaines de touristes payants dans un hôtel en orbite ou sur une base lunaire, alors les investisseurs se précipiteront.

Ce n'est pas l'envie qui manque aux européens d'avoir des dizaines d'astronautes, c'est bien la pérennisation des moyens qui leur fait défaut. Les américains en sont au même point de ce côté-là, Space X, Blue Origin et les autres firmes privées américaines ne sont pas encore des sociétés rentables. Par contre les vols paraboliques sont des affaires qui marchent. Ajoutons que des investisseurs européens autres que l'Esa développent eux aussi leurs propres approches des vols habités.

Mais les astronautes français, de Jean-Loup Chrétien à Thomas Pesquet ont aussi un beau rôle à jouer pour nous entrainer sur le chemin des étoiles. Il conviendrait sans doute de raisonner en des termes d'indépendance de l'Europe spatiale et de partenariats internationaux pour avancer un peu, un petit pas chaque jour. Pensons positivement que des milliers d'entreprises et de fans sont sur le coup et il en sortira forcément du bon. Pour l'instant, je souhaite à Thomas de prendre du bon temps là-haut, il aura tout le temps de nous raconter ensuite.

Après un selfie ayant mal tourné, Thomas Pesquet à la dérive à 5km de la station spatiale internationale

Alors qu’il tentait de se prendre en photo en train d’effectuer un « dab » sur fond de planète Terre, un passage de débris a brutalement projeté Thomas Pesquet dans le vide intersidéral. Le contact radio n’ayant pas été rompu, « l’astronaute le plus cool de l’univers » en profite pour partager son sauvetage sur les réseaux sociaux.

3h17 minutes dans le vide, 5.11 kilomètres d’éloignement et déjà 48 photos « likées » et partagées près de 630 000 fois : la mésaventure potentiellement gravissime de Thomas Pesquet se révèle en tout cas une superbe opération de com’ pour l’Agence Spatiale Européenne (ESA), cousine timide de la tonitruante NASA américaine.
Alors que l’astronaute effectuait la 2e sortie extravéhiculaire de sa mission en tant qu’ingénieur de vol, la banale opération de maintenance s’est transformée en cauchemar lorsqu’un débris spatial – probablement russe si l’on en croit la majorité des films de science-fiction – est venu trancher l’ombilical qui le reliait à l’ISS.

Après avoir accompli le protocole d’usage et alors que son sort était entre les mains des ingénieurs au sol en panique, Thomas Pesquet a immédiatement profité de ce moment de solitude pour commenter sa situation avec l’humour et le détachement – cette fois littéralement – qui ont fait sa renommée. Sa première photo le montrant flottant à proximité de l’amarre rompue et postée sur ses comptes Facebook, Twitter et Instagram, était ainsi légendée « mon psy serait fier – j’ai enfin réussi à couper le cordon », accompagnée des hashtags « #lostinspace #notcool #oops ».
Sur la 11ème, postée peu après, on peut voir l’écran de contrôle de son scaphandre agrémenté d’un commentaire typiquement tricolore: « plus que 2h43 d’oxygène, j’espère que mes sauveteurs ne sont pas aux 35 heures ! ».
S’il survit, l’astronaute souhaite se créer un compte Snapchat

Tandis que ses coéquipiers de l’ISS l’implorent de cesser d’utiliser sa tablette embarquée afin de préserver une batterie devenue vitale, les techniciens du centre de contrôle de l’ESA n’ont eux d’autre choix que de se baser sur les tweets, photos et commentaires postés par l’astronaute pour orienter les recherches : « à cette distance, le signal est très faible et son appli Facebook accapare le peu de réseau restant », explique un ingénieur visiblement affolé. « Nous n’arrivons pas à le joindre ».
La seule opération viable à présent consiste en une manœuvre orbitale d’urgence de l’ISS, avec utilisation des propulseurs de secours – un exercice particulièrement périlleux et qui présente seulement 50% de chances de succès. Thomas Pesquet semble pour sa part avoir d’ores et déjà tiré les leçons de sa mésaventure, indiquant dans un tweet son souhait, s’il en réchappe, de se créer un compte Snapchat, « format plus fun et mieux adapté à sa stratégie média ».

http://www.legorafi.fr/2017/02/22/apres-un-selfie-ayant-mal-tourne-thomas-pesquet-a-la-derive-a-5km-de-la-station-spatiale-internationale/

:megalol: :megalol:

:iout:

Ah ils sont excellents !!

"lorsqu’un débris spatial – probablement russe si l’on en croit la majorité des films de science-fiction" :megalol:

Space Opera a écrit:Il y a un gros malentendu Mustard. Je ne faisais que répondre à ton point qui parlait d'économie et d'emploi, c'est tout. Ce n'est pas ma façon de penser ni ce qui m'intéresse. Reconnaitre l'intérêt économique d'un satcom, ça ne veut pas dire s'y intéresser...

Je trouve cette formulation ambiguë. On ne fait pas des satellites de communications parce qu'il y a un intérêt économique. On fait des satellites de communications parce qu'il y a des besoins humains sur la Terre. C'est le concept "L'espace utile à la Terre". En deuxième analyse, un satellite de communication c'est rentable pour son constructeur, plutôt perdant pour le lanceur, franchement le bonheur pour l'opérateur du satellite et beaucoup trop cher pour les opérateurs de télécommunications aux sol qui louent ses canaux.

Le Dragon est bien capturé !!! J'ai vu sur NASA TV que le Capcom de la circonstance est Mike Hopkins (enfin je crois, il m'a semblé le reconnaître)

Aragatz a écrit:Le Dragon est bien capturé !!! J'ai vu sur NASA TV que le Capcom de la circonstance est Mike Hopkins (enfin je crois, il m'a semblé le reconnaître)

C'était bien Mike Hopkins.

**capcom** Messages : 1679 Inscrit le : 26/11/2006 Age : 57 Localisation : 04

L'infos est peut être passé inaperçu, mais notre "Major Tom" a enregistré une "petite bafouille" pour la "p'tite chanson" des Enfoirés. Le single de la chanson a été présenté le 7 janvier dernier. La chanson écrite par Grégoire fait chanter et parler une trentaine de chanteurs, dont Thomas pesquet qui s'est prété à cet excercice depuis ISS. L'idée venait de Bénabar, semble t'il. L'enregistrement a été fait 15 jours avant, Thomas se filmant dans la coupole.
Le 18 janvier avait lieu les premières représentation du spectacle 2017 intitulé "Mission Enfoirés" destinés à enregistrer le DVD. Thomas y a fait quelques surprises parait il.
Le spectacle sera diffusé le 4 mars prochain sur TF1.

https://i.servimg.com/u/f58/09/01/52/55/pesque10.jpg

Je le savais pour ma part, mais je croyais que ça avait déjà été dit...

Certainement sympa cette intervention chantée de Thomas pour les "Enfoirés". J'apprécie moi aussi. :up8:

Ca commence à devenir chargé dans le module Cupola, c'est devenu une véritable tour de contrôle et il n'y a plus beaucoup de place, même la pauvre Peggy a du mal à se frayer un chemin derrière Thomas.
L'ESA nous propose cette vidéo en accéléré du moment de la recherche et de la capture du Dragon

Ils sont un peu fébriles :megalol:. Mais c'est une bonne représentation en accéléré de l'activité sur l'ISS.

**J0J0Z** Messages : 325 Inscrit le : 23/01/2017 Age : 40 Localisation : LFPC

A titre informatif, c'est son anniversaire aujourd'hui (39 ans)

https://twitter.com/ESA_fr/status/836115948574814212

Ce n'est pas de moi...:

Mustard a écrit:Ca commence à devenir chargé dans le module Cupola, c'est devenu une véritable tour de contrôle et il n'y a plus beaucoup de place, même la pauvre Peggy a du mal à se frayer un chemin derrière Thomas.
L'ESA nous propose cette vidéo en accéléré du moment de la recherche et de la capture du Dragon

Ont-ils absorber l’élixir de Gibberne ? Voir Le Nouvel Accélérateur de H..G . Wells

Cela me rappelle un téléfilm des années 60 sur ce thème où des cobayes humains enfermés dans un local absorbait un tel liquide . De l'extérieur les observateurs les voyaient s'agiter de plus en plus frénétiquement jusqu'à ce que le local se vide sauf d'un cadavre avec à côté de lui le récit de l'histoire de ces cobayes.
Ceux-ci au contraire voyaient les personnes extérieures avec des mouvements de plus en plus lents jusqu'à presque se figer . Un peu affolés (il y a de quoi), ils décident de s'échapper du local et constatent alors que la lumière des ampoules s'éteignent , puis se rallument très lentement (du 50 Hz au ralenti), puis que dans la rue les voitures se déplacent au ralenti et que les gens qu'ils croisent sont quasiment statufiés, etc.
Ils vivent leur vie - qui pour eux leur parait aussi longue que la nôtre , mais ne peuvent plus communiquer avec ce monde extérieur bien trop lent pour eux.
L'un de ces cobayes décide tout de même à la fin de sa vie de retourner dans ce local dont ils s'étaient échappés pour mettre sur papier leur histoire.
Dommage que je n'arrive pas à retrouver ce télé film dans les archives . Bien sur il y avait des invraisemblances, mais ce thème sur la relativité de l'écoulement du temps était intéressant.

belle image bien sûr, mais je trouve que ces ordi et ces claviers
n'ont pas leur place dans la cupola : ici on admire la Terre, cupola
est la fenêtre sur notre monde.
pour le boulot, il y a zaria zwesda et tous les autres ........

josé a écrit:belle image bien sûr, mais je trouve que ces ordi et ces claviers
n'ont pas leur place dans la cupola : ici on admire la Terre, cupola
est la fenêtre sur notre monde.
pour le boulot, il y a zaria zwesda et tous les autres ........

Sauf que c'est de Cupola que se font les dockings non automatiques... Il faut bien télécommander le bras exterieur RMS.

D’aucuns n’ont visiblement pas manqué de commander au bar :iout:

D'ailleurs est ce que ces pupitres de commande et ordinateurs sont installés pour l'occasion et démontables où sont ils là en permanence ?

J0J0Z a écrit:A titre informatif, c'est son anniversaire aujourd'hui (39 ans)

https://twitter.com/ESA_fr/status/836115948574814212

Quel bonheur ce doit être de fêter son anniversaire là haut. il ne peut pas y avoir meilleur cadeau.
Bon par contre, pour les bougies il faudra s'en passer :)
:cadeau:

A noter qu'il est né dans ma ville natale, ma très belle ville voisine ... Rouen

Ven 17 Fév 2017 - 23:43

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Mer 22 Fév 2017 - 13:28

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Jeu 23 Fév 2017 - 11:47

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Dim 26 Fév 2017 - 17:08

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