Politique spatiale européenne
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blakesnake a écrit:David L. a écrit:
J'aimerais aussi que l'Europe ait également son autonomie dans le domaine des vols habités, mais il n'y a aucune chance que cela fasse rêver une majorité d'européens...
J'ai espoir que ça arrive dans pas si longtemps. On a la fusée, le module de service, il ne nous reste plus que la capsule ou la navette. Or le Space Rider est quasiment sur d'être construit avec premier lancement en 2022, surtout avec le budget de l'ESA en hausse. Quand celui-ci aura fait quelques cycles de lancement-récupération, on aura vraiment plus d'excuse pour concevoir notre propre moyen d'accès à l'espace.
Peut-être que ce projet sera lancé lors de la ministérielle ESA de 2023. Je pense que ce qui jouera sera aussi l'avancée du programme Artémis, de la LOPG, et le changement ou pas d'administration aux USA.
Mes souhaits pour la ministerielle de 2023 (qui en principe sera en France) :
- ESM-5 a 7
- Robotic Cargo Lander
- ATV lunaire pour envoyer du fret a la Gateway et vers la Lune
... Et Ariane 64+ avec le black stage pour lancer le tout en TLI.
jassifun- Messages : 4968
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blakesnake a écrit:on aura vraiment plus d'excuse pour concevoir notre propre moyen d'accès à l'espace.
Nous avons déjà Ariane 5, l'ATV et l'ARD, donc nous n'avons déjà aucune excuse.
Mais l'Europe ne cherche pas d'excuse : elle assume officiellement avoir pris la décision politique, il y a déjà plus de deux décennies, de ne pas faire de vol habité autonome.
Il n'a jamais été question de remettre en cause cette ligne politique lors de Space19+.
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jassifun a écrit:
Maintenant ils sont dans la meme situation que pour l'ISS : il y a le Canada avec Canadarm3, l'ESA avec ESM Orion, iHab et ESPRIT et le Japon avec iHab egalement. Alors je sais qu'un président particulierement isolationniste - ou mal luné :D - pourra toujours tout planter, mais c'est quand meme beaucoup plus difficile diplomatiquement.
L'accord de Paris, et l'accord sur le nucléaire iranien avait été paraphrasé par les États-Unis, puis les mêmes ont tourné le dos à leur signature. C'était pourtant dans les 2 cas des accords internationaux. Et on a pas vu les Européens, outre quelques récriminations polies, monter aux rideaux. Pire, dans le cas de l'Iran, leurs industries ont plié bagage la queue entre les jambes, malgré les coups de mentons des politiques. Alors, penser que parce qu'un accord est signé, il sera respecté, c'est vivre chez les Bisounours...
Jassifum a écrit:Et on a quand meme aussi le Lunar Robotic Lander (150 M€ a la Ministerielle) qui lui peut toujours servir.
A quoi, si on ne peut pas l'envoyer?
Lunarjojo- Donateur
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La on n’est plus dans la discussion sérieuse, non? Juste la posture... Le lunar lander est lancé par Ariane 64.
jassifun- Messages : 4968
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jassifun a écrit:La on n’est plus dans la discussion sérieuse, non? Juste la posture... Le lunar lander est lancé par Ariane 64.
Je ne suis pas plus sérieux. Lorsque je parle de le lancer, je ne parle pas de la fusée qui le fera, mais de son utilité. A qui servirait un lander européen tout seul si le principal artisan du programme, à savoir les États-Unis, décident d'un coup de se tourner vers un autre objectif? Le programme Artémis est un tout, et en cas d'abandon, chaque brique seule est bonne pour le musée
Lunarjojo- Donateur
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Oh ! Si c'est pas malheureux de voir ça !
Nous serions à la merci des Etats Unis pour le lander, au fait on peut traduire par atterrisseur, non ?!
Donc nous serions à la merci d'un simple changement de président étasunien ? Vous y croyez ???
Et bien : oui ! Qu'un peuple vote différemment et des accords en béton tombent à l'eau ou soient jetés aux chiens c'est possible et même courant !!!
C'est pas Bisousnours-land ici !!!!
Et tes amis d'aujourd'hui peuvent te poignarder demain si ça rapporte plus ou si ça procure plus d'emplois !!!
Ceci dit il est aussi possible que de tels accords survivent à tout !
Mais soyons logique le "América first " c'est quand même contre nous au moins dans le domaine spatial !
Même des européens soit disant convaincus sont prêts à passer à "l'ennemi" si c'est lucratif !!!
Même nous nous faisons des entourloupes quand ça nous arrange !
Si l'on en crois certains, le programme Vega C serait en concurrence directe avec Ariane 62, la belle affaire !
La vraie menace c'est les chinois et le New Space qui vont proposer des tarifs au mieux moitié prix si ce n'est à 25% des coûts européens !!!
Et l'on est encore à pinailler sur la réalité des économies qu'une compagnie comme SpaceX ferait sur un lancement?
Et, les mecs réveillez-vous !!! C'est une compagnie privée, elle ne fait de cadeau à personne,ni aux clients, ni aux concurrents !!!
Son seul but est de faire du fric !!!
Et, pour ça, tout est bon, facturer double au DoD, ramasser des contrats de la NASA, même débaucher des européens !!!
Nous serions à la merci des Etats Unis pour le lander, au fait on peut traduire par atterrisseur, non ?!
Donc nous serions à la merci d'un simple changement de président étasunien ? Vous y croyez ???
Et bien : oui ! Qu'un peuple vote différemment et des accords en béton tombent à l'eau ou soient jetés aux chiens c'est possible et même courant !!!
C'est pas Bisousnours-land ici !!!!
Et tes amis d'aujourd'hui peuvent te poignarder demain si ça rapporte plus ou si ça procure plus d'emplois !!!
Ceci dit il est aussi possible que de tels accords survivent à tout !
Mais soyons logique le "América first " c'est quand même contre nous au moins dans le domaine spatial !
Même des européens soit disant convaincus sont prêts à passer à "l'ennemi" si c'est lucratif !!!
Même nous nous faisons des entourloupes quand ça nous arrange !
Si l'on en crois certains, le programme Vega C serait en concurrence directe avec Ariane 62, la belle affaire !
La vraie menace c'est les chinois et le New Space qui vont proposer des tarifs au mieux moitié prix si ce n'est à 25% des coûts européens !!!
Et l'on est encore à pinailler sur la réalité des économies qu'une compagnie comme SpaceX ferait sur un lancement?
Et, les mecs réveillez-vous !!! C'est une compagnie privée, elle ne fait de cadeau à personne,ni aux clients, ni aux concurrents !!!
Son seul but est de faire du fric !!!
Et, pour ça, tout est bon, facturer double au DoD, ramasser des contrats de la NASA, même débaucher des européens !!!
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Bonjour
Je tombe sur cette info mais je n'ai pas trouvé un autre site qui confirme :
https://www.lefigaro.fr/sciences/votre-reve-d-enfant-peut-devenir-realite-l-esa-va-recruter-de-nouveaux-astronautes-20191129
Quelqu'un en sait-il plus?
Bonne journée
Je tombe sur cette info mais je n'ai pas trouvé un autre site qui confirme :
https://www.lefigaro.fr/sciences/votre-reve-d-enfant-peut-devenir-realite-l-esa-va-recruter-de-nouveaux-astronautes-20191129
Quelqu'un en sait-il plus?
Bonne journée
J31- Messages : 29
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J31 a écrit:Bonjour
Je tombe sur cette info mais je n'ai pas trouvé un autre site qui confirme :
https://www.lefigaro.fr/sciences/votre-reve-d-enfant-peut-devenir-realite-l-esa-va-recruter-de-nouveaux-astronautes-20191129
Quelqu'un en sait-il plus?
Bonne journée
C'est une information officielle : l'ESA va recruter de nouveaux astronautes :
" ... et nous (l'ESA) allons commencer le processus de recrutement d'une nouvelle classe (d'astronaute) afin de poursuivre l'exploration européenne en orbite terrestre basse et au-delà."
http://www.esa.int/About_Us/Corporate_news/ESA_ministers_commit_to_biggest_ever_budget
J'espère que l'on aura une astronaute française.:)xx
vp- Messages : 4557
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Merci
J'avais en effet loupé ça.
J'avais en effet loupé ça.
J31- Messages : 29
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Bon alors le vol habité autonome en Europe.
Pour moi c'est trop tard. Il y a actuellement deux véhicules habités opérationnels dans le Monde : Soyouz et Shenzhou. Trois véhicules habités en développement et proches du vol aux USA : Orion, Starliner, Dragon2. Un véhicule habité en développement en Inde. La Chine développe probablement un équivalent d'Orion, et les russes aimeraient probablement en faire autant mais sont sans doute loin de pouvoir se le payer. Donc à quoi servirait un véhicule européen qui viendrait se rajouter à tout cela ? visiter l'orbite basse ? desservir l'ISS ? une station chinois ? une station européenne ? quelle serait le bénéfice, l'intérêt ? quel serait le rythme des missions ?
Un véhicule habité européen aurait eu de l'intérêt dans les années 90, une capsule lancée par Ariane 5 (cela a été étudié, cela s'appelait le CTV). Si on refaisait l'histoire genre For All Mankind on pourrait se dire qu'après l'accident de Columbia les Américains auraient peut-être préféré acheter des vols à l'ESA qu'aux Russes et que le CTV aurait pu même être un succès international. Mais après 2010 et le lancement de Crew Commercial ce train est bel et bien passé.
Et avant si on avait essayé de faire une capsule rustique lancée par Ariane 44L au lieu d'Hermes ? On aurait pu avoir un Européen dans l'espace à la fin des années 80, sans doute pour un coût pas très éloigné de ce qu'on a effectivement dépensé sur Hermes. Malheureusement, gros péché d'orgueil des ingénieurs (CNES, Dassault, tout ça...) qui voulaient faire un avion spatial. Les ingénieurs en astronautique en France sont formés dans des écoles d'aéronautique ...
Le seul scénario qui pourrait marcher pour le vol habité en Europe au point où on en est est que Starship marche (et je n'y crois pas, personnellement, mais Elon Musk a tellement fait de trucs auxquels je ne croyais pas que je peux être démentie) et que l'Europe doive se lancer dans un programme de Starship européen pour essayer de ne pas être complètement larguée... Mais ce serait vraiment un drôle de scénario.
Pour moi c'est trop tard. Il y a actuellement deux véhicules habités opérationnels dans le Monde : Soyouz et Shenzhou. Trois véhicules habités en développement et proches du vol aux USA : Orion, Starliner, Dragon2. Un véhicule habité en développement en Inde. La Chine développe probablement un équivalent d'Orion, et les russes aimeraient probablement en faire autant mais sont sans doute loin de pouvoir se le payer. Donc à quoi servirait un véhicule européen qui viendrait se rajouter à tout cela ? visiter l'orbite basse ? desservir l'ISS ? une station chinois ? une station européenne ? quelle serait le bénéfice, l'intérêt ? quel serait le rythme des missions ?
Un véhicule habité européen aurait eu de l'intérêt dans les années 90, une capsule lancée par Ariane 5 (cela a été étudié, cela s'appelait le CTV). Si on refaisait l'histoire genre For All Mankind on pourrait se dire qu'après l'accident de Columbia les Américains auraient peut-être préféré acheter des vols à l'ESA qu'aux Russes et que le CTV aurait pu même être un succès international. Mais après 2010 et le lancement de Crew Commercial ce train est bel et bien passé.
Et avant si on avait essayé de faire une capsule rustique lancée par Ariane 44L au lieu d'Hermes ? On aurait pu avoir un Européen dans l'espace à la fin des années 80, sans doute pour un coût pas très éloigné de ce qu'on a effectivement dépensé sur Hermes. Malheureusement, gros péché d'orgueil des ingénieurs (CNES, Dassault, tout ça...) qui voulaient faire un avion spatial. Les ingénieurs en astronautique en France sont formés dans des écoles d'aéronautique ...
Le seul scénario qui pourrait marcher pour le vol habité en Europe au point où on en est est que Starship marche (et je n'y crois pas, personnellement, mais Elon Musk a tellement fait de trucs auxquels je ne croyais pas que je peux être démentie) et que l'Europe doive se lancer dans un programme de Starship européen pour essayer de ne pas être complètement larguée... Mais ce serait vraiment un drôle de scénario.
jassifun- Messages : 4968
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vp a écrit:C'est une information officielle : l'ESA va recruter de nouveaux astronautes :J31 a écrit:https://www.lefigaro.fr/sciences/votre-reve-d-enfant-peut-devenir-realite-l-esa-va-recruter-de-nouveaux-astronautes-20191129
" ... et nous (l'ESA) allons commencer le processus de recrutement d'une nouvelle classe (d'astronaute) afin de poursuivre l'exploration européenne en orbite terrestre basse et au-delà."
http://www.esa.int/About_Us/Corporate_news/ESA_ministers_commit_to_biggest_ever_budget
Merci J31 et vp pour l'info et vive la future promotion d'astronautes ! ;)
ESA en VF a écrit:"... en parallèle, la procédure de recrutement d’une nouvelle promotion sera lancée, en vue de la poursuite des activités européennes d’exploration en orbite terrestre basse et au-delà."
http://www.esa.int/Newsroom/Press_Releases/Space19_un_budget_sans_precedent_pour_l_ESA
Dernière édition par CosmoS le Dim 1 Déc 2019 - 20:29, édité 1 fois
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Pourquoi rajouter des propos polémiques à un point de vue qui peut très bien se défendre sans ça ?jassifun a écrit:Et avant si on avait essayé de faire une capsule rustique lancée par Ariane 44L au lieu d'Hermes ? On aurait pu avoir un Européen dans l'espace à la fin des années 80, sans doute pour un coût pas très éloigné de ce qu'on a effectivement dépensé sur Hermes. Malheureusement, gros péché d'orgueil des ingénieurs (CNES, Dassault, tout ça...) qui voulaient faire un avion spatial. Les ingénieurs en astronautique en France sont formés dans des écoles d'aéronautique ...
A l'époque, tout le monde pensait que l'avenir était aux véhicules ailés, y compris les Allemands.
CosmoS- Messages : 1076
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Pas les Anglais... British Aerospace avait un projet de capsule habitée.
http://www.astronautix.com/m/multi-rolercoverycapsule.html
Les Allemands c'était encore pire, ils voulaient faire Sänger 2 :megalol:
http://www.astronautix.com/m/multi-rolercoverycapsule.html
Les Allemands c'était encore pire, ils voulaient faire Sänger 2 :megalol:
jassifun- Messages : 4968
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Et mon truc sur les ingénieurs en aéronautique dans le spatial ça marche toujours...
Pour moi c'est pourquoi on n'a pas "vu" le concept Falcon 9. A chaque fois que j'ai vu des projets d'étages réutilisables en Europe, c'était des fuselages avec une petite voilure qui venaientt se reposer horizontalement sur piste... L'atterrissage propulsif quelle horreur.
Pour moi c'est pourquoi on n'a pas "vu" le concept Falcon 9. A chaque fois que j'ai vu des projets d'étages réutilisables en Europe, c'était des fuselages avec une petite voilure qui venaientt se reposer horizontalement sur piste... L'atterrissage propulsif quelle horreur.
jassifun- Messages : 4968
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jassifun a écrit:Pour moi c'est trop tard. Il y a actuellement deux véhicules habités opérationnels dans le Monde : Soyouz et Shenzhou. Trois véhicules habités en développement et proches du vol aux USA : Orion, Starliner, Dragon2. Un véhicule habité en développement en Inde. La Chine développe probablement un équivalent d'Orion, et les russes aimeraient probablement en faire autant mais sont sans doute loin de pouvoir se le payer. Donc à quoi servirait un véhicule européen qui viendrait se rajouter à tout cela ? visiter l'orbite basse ? desservir l'ISS ? une station chinois ? une station européenne ? quelle serait le bénéfice, l'intérêt ? quel serait le rythme des missions ?
Heu dans l'aviation, il y a certes Airbus et Boeing, mais il y a aussi des avions russes, canadien, chinois, etc.
Pour les voitures, les principaux pays "développés" construisent leurs propres véhicules.
Pour l'espace, l'avenir passera par la colonisation de l'orbite basse.
Alors l'Europe fera-t-il des pays "développés" ?
...
C'est vrai que c'est dommage que l'on ait pas su mener à bien le CTV (ou même Hermès : un dream chaser avant l'heure) car il y aurait eu des opportunités après l'abandon de la navette spatiale.
vp- Messages : 4557
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Je m'excuse si j'ai fâché des ingénieurs ici. Je suis naturellement méchante. Et quand on ambitionnait de devenir ingénieur et qu'on finit par tenir un bar cela n'adoucit pas...
jassifun- Messages : 4968
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jassifun a écrit:Pas les Anglais... British Aerospace avait un projet de capsule habitée.
http://www.astronautix.com/m/multi-rolercoverycapsule.html
Les Allemands c'était encore pire, ils voulaient faire Sänger 2 :megalol:
Les anglais voulaient faire Hotol, avec des ailes...
BBspace- Donateur
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jassifun a écrit:Et mon truc sur les ingénieurs en aéronautique dans le spatial ça marche toujours...
Pour moi c'est pourquoi on n'a pas "vu" le concept Falcon 9. A chaque fois que j'ai vu des projets d'étages réutilisables en Europe, c'était des fuselages avec une petite voilure qui venaient se reposer horizontalement sur piste... L'atterrissage propulsif quelle horreur.
En fait, pas mal de monde dont des scientifiques, pensaient que la rétropropulsion ne fonctionnerait pas, surtout dans l'atmosphère. Les américains non plus d'ailleurs puisque ils ont réalisé la navette avec le succès "mitigé" que l'on sait. Il faut reconnaitre à Elon Musk, le courage d'avoir parié sur un concept qui n'avait jamais été testé et qui aurait pu lamentablement échouer.
Maintenant, on sait que ça marche et même plutôt bien.
GNU Hope- Messages : 603
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BBspace a écrit:jassifun a écrit:Pas les Anglais... British Aerospace avait un projet de capsule habitée.
http://www.astronautix.com/m/multi-rolercoverycapsule.html
Les Allemands c'était encore pire, ils voulaient faire Sänger 2 :megalol:
Les anglais voulaient faire Hotol, avec des ailes...
je ne parlerai pas de Hermes voulue par les francais pour mettre P. Baudry aux commandes...
bds973- Messages : 1326
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Dans le domaine des recherches d'ingénieurs il y a le projet "Sabre" qui est un "Hotol" nouvelle génération !
Cela finira par se concrétiser, mais c'est pas pour un avenir proche car les défis techniques sont multiples.
Pour ne citer que les plus visibles : l'échangeur de chaleur de l'entrée d'air, le compresseur qui suit, la stabilité de combustion dans le temps .... j'en passe et des meilleurs !
Donc pour le moment la rétro-propulsion est encore la meilleure piste pour un lanceur réutilisable.
Cela finira par se concrétiser, mais c'est pas pour un avenir proche car les défis techniques sont multiples.
Pour ne citer que les plus visibles : l'échangeur de chaleur de l'entrée d'air, le compresseur qui suit, la stabilité de combustion dans le temps .... j'en passe et des meilleurs !
Donc pour le moment la rétro-propulsion est encore la meilleure piste pour un lanceur réutilisable.
Anovel- Donateur
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L'article de spaceflightnow clarifie (pour moi) les conclusions sur Orion ESM de la Conference.
Earth observation, deep space exploration big winners in new ESA budget
Donc l'ESA participera à Artemis I à IV.
Earth observation, deep space exploration big winners in new ESA budget
ESA member states put up money for two Orion service modules at this week’s summit in Seville. The power and propulsion modules will fly with NASA’s Orion spacecraft carrying astronauts to the moon on the Artemis 3 and Artemis 4 missions, which will lift off on top of NASA’s Space Launch System heavy-lift rocket.
Donc l'ESA participera à Artemis I à IV.
jassifun- Messages : 4968
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jassifun a écrit:L'article de spaceflightnow clarifie (pour moi) les conclusions sur Orion ESM de la Conference.
Earth observation, deep space exploration big winners in new ESA budgetESA member states put up money for two Orion service modules at this week’s summit in Seville. The power and propulsion modules will fly with NASA’s Orion spacecraft carrying astronauts to the moon on the Artemis 3 and Artemis 4 missions, which will lift off on top of NASA’s Space Launch System heavy-lift rocket.
Donc l'ESA participera à Artemis I à IV.
Ce que j'aimerais savoir, mais que je ne sais pas, c'est quelle période d'exploitation de l'ISS est couverte par ces deux ESM.
Si ma mémoire est bonne, les ESM 1 et 2 servaient à payer notre loyer jusqu'en 2017. Depuis, les informations sur le sujet sont inexistantes...
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Europas verpasste Chance
Espace: opportunité manquée de l'Europe
Les États membres de l'ESA mettent davantage d'argent à la disposition de l'Espace. Cependant, les problèmes majeurs de l'astronautique européenne ne peuvent être résolus de cette façon.
de Alexandre Stirn
L'Europe veut aller sur la lune. Elle veut aller sur Mars. Elle veut continuer ses recherches sur la station spatiale ISS. Elle veut observer la terre, lancer des fusées, découvrir les secrets de l'univers. L'Europe veut beaucoup - et cela coûte cher: les 22 États membres de l'Agence spatiale européenne (ESA) ont débloqué 14,4 milliards d'euros lors de leur réunion ministérielle à Séville, en Espagne, jeudi. Un montant record, dont se réjouit l'ESA.
Mais l'argent seul ne résout aucun problème. Pas si les dépenses sont réparties entre un grand nombre de projets partiellement sous-financés. Et surtout pas lorsque les problèmes sont structurels et politiques. A cause de cela, l'ESA en a encore beaucoup. Seules de petites mesures ont été prises à Séville pour enfin résoudre les problèmes.Pas de la rocket science, mais encore plus compliqué
Une fois de plus, il a été démontré que les négociations budgétaires de l'ESA ne sont pas de la rocket science. Elles sont plus compliquées. Certains des programmes décidés par le Conseil des ministres sont obligatoires, tandis que d'autres sont volontaires. Certains doivent être financés pour trois ans, d'autres pour cinq ans. Plus important encore, les intérêts souvent divergents de 22 États membres doivent être réconciliés . Les gouvernements qui considèrent - avec tout leur amour pour l'espace - l'astronautique avant tout comme un instrument de politique économique , et ceux qui se posent une question: comment pouvons-nous utiliser l'ESA pour amener les missions qui apporteront le plus d'avantages à l'industrie spatiale dans notre pays.
Séville n'était pas une exception. Au contraire. A titre d'exemple, cela montre une fois de plus ce qui est probablement le plus gros problème en Europe: la fusée Ariane 6. En 2014, les ministres de l'ESA ont décidé de créer un successeur à leur ancienne Ariane 5 , chère, surdimensionnée et obsolète . La France aurait souhaité disposer d'une fusée à combustible solide en raison de la compétence française dans ce domaine. L’Allemagne, l’un des leaders dans le domaine de la propulsion à hydrogène, souhaitait une fusée avec , bien sûr , une propulsion à hydrogène.
Ariane 6
Le résultat est un compromis européen typique: les première et deuxième étages de l'Ariane 6 sont à combustion reposant sur l'hydrogène, complété par deux ou quatre propulseurs d'appoint à poudre. C'est devenu une fusée solide avec quelques améliorations de la technologie et de la production, mais pas un grand succès. Mais avant tout, le marché des fusées est a present en rapide mutation, et allait bientôt être dominé par la société SpaceX basée en Californie - avec des prix féroces de 56 millions d’ euros par lancement, une production de masse bon marché, avec du kérosène bon marché, avec un première étage réutilisable . Ariane 6, dont le premier lancement est maintenant prévu pour la fin de 2020, est et reste un produit à usage unique. Un produit jetable coûteux d' environ 80 millions d'euros.
La réponse à Séville? On continue. Environ deux milliards d'euros seront consacrés aux fusées européennes au cours des trois prochaines années. L’argent facilitera entre autres la transition d’Ariane 5 à Ariane 6, mais appuiera également les 14 premiers lancements de la nouvelle fusée après son vol inaugural , une subvention qui était auparavant considérée comme exclue du programme Ariane 6 .
Plus de 250 millions d’euros serviront également au développement de technologie des fusées, y compris un nouveau moteur appelé Prometheus, capable de brûler du méthane au lieu de l’hydrogène. Bien que l'ESA annonce que des développements individuels de Prometheus pourraient déjà être intégrés à l'Ariane 6, le moteur dans son ensemble ne devrait décoller qu'à la fin de la prochaine décennie. Des concurrents tels que SpaceX et Blue Origin testent quant à eux leurs moteurs au méthane au banc d'essai.Développement douteux d'une fusée coûteuse
Tous les millions pour le développement futur, ce sont finalement des actions cosmétiques, un programme de relance économique pour l'industrie. Mais elles ne sauveront pas l’avenir commercial de la fusée. Certainement: Il y a de bonnes raisons de faire Ariane 6, par exemple, de garantir un accès indépendant de l'Europe à l'Espace, comme l'avaient déjà expliqué la France et l'Allemagne dans la période qui a précédé Séville. Dans un monde où la confiance envers les alliés du passé est de moins en moins fiable, cet argument ne peut pas être facilement écarté. Mais faut-il développer la Ariane 6, dont personne ne sait combien de fois elle volera pour autant? Devez-vous toujours mettre du mauvais argent après le bon argent ?
D'autant plus que les vrais problèmes sont plus profonds: L'un des principes de base de l'ESA est appelé Geo-Return. Chaque pays membre de l'ESA reçoit des contrats industriels pour un programme exactement selon le même ratio que celui utilisé auparavant pour financer le projet. Ce sont surtout les petits États membres, qui ne peuvent pas gérer leurs propres projets, bénéficient du système. Mais c'est inefficace. Par exemple, ArianeGroup, en tant que contractant principal d’Ariane 6, doit veiller à ce que les quotas par pays des 600 entreprises participantes soient respectés lors de l’appel d’offres et de la sous-traitance .
Alain Charmeau, alors à la tête du groupe Ariane, s’est plaint l’année dernière: «Nous devons développer des technologies dans des pays où elles n’existent même pas. Nous sommes obligés de coopérer avec 13 pays européens parce que l'ESA le veut ainsi. "La conclusion de Charmeau:" C'est comme s'ils mettaient un lest de 50 kilos sur leur champion au 100 mètres. Ce n'est pas la même course par rapport à la concurrence . "Programme de restructuration
Cela semble arriver lentement aux pays membres de l'ESA. L’industrie a été invitée à Séville à présenter un programme de restructuration d’ ici mi-2020, prévoyant notamment la fermeture de certains sites. En outre, l'ESA souhaite promouvoir indirectement le développement de petits lanceurs commerciaux - en fournissant aux nouvelles sociétés des installations d'essai ou des missions de lancement ciblées avec ces lanceurs. Cependant, seuls 53 millions d’euros sont prévus à cet effet, pas des milliards. "C'est un signal", déclare Daniel Neuenschwander, directeur des systèmes de transport spatial à l'ESA. Mais pas plus.
A quel point les pays membres s'engagent en fonction de leur propres intérets et s'y enlisent parfois se voit pour la Lune, Mars et la station spatiale. Quelque 550 millions d'euros vont être consacrés à une ambitieuse mission robotique sur Mars qui, avec les Américains, pourrait amener pour la première fois sur Terre des échantillons de sol de la planète rouge. Environ 900 millions d'euros sont réservés à la Station spatiale internationale ISS, qui continuera à fonctionner . Après tout , sa construction a suffisamment coûté. Mais même avec ces deux projets, les avis divergent déjà. L’Allemagne, par exemple, supporte près de 50 % des coûts européens de l’ISS , mais ne consacre à Mars que 25 millions d’euros pour moins de 5 %.
Mais ce n’est pas tout: l’Europe veut également s’impliquer dans la soi-disant Gateway, une nouvelle station spatiale temporairement habitée en orbite autour de la Lune, que les Américains veulent construire avec des partenaires internationaux. Plusieurs centaines de millions d'euros doivent être investis dans ce domaine. C'est assez pour commencer à construire deux modules. Cependant, deux autres tours de financement seront nécessaires pour les compléter et les lancer. C'est à dire: des réunions ministérielles avec leurs cycles de trois ans. Avant 2025, il ne faut donc pas penser à un lancement. Personne ne sait si la Gateway posera un problème à cause de la politique parfois versatile des États-Unis et son ambitieux lunaire Artemis.
L'ESA prévoit également d'investir environ 150 millions d'euros dans un atterrisseur lunaire robotisé , une sorte de camion lunaire destiné au fret scientifique et commercial. Le montant est suffisant pour des études détaillées, mais rien de plus. Parallèlement, l’agence spatiale américaine NASA soutient et encourage la construction de cargos lunaires commerciaux qui, à l’avenir, ne voudront plus que louer des capacités de transport. Une nouvelle manière radicale et commerciale. Et un modèle pour l'Europe? Une opportunité pour les start-ups? Le chef de l'exploration de l'ESA, David Parker, secoue la tête. Après tout, il existe deux sociétés spatiales bien établies qui pourraient rivaliser pour la construction du cargo lunaire. C'est assez de concurrence.Deux milliards pour un pot-pourri peu réfléchi
Près de deux milliards d’euros sont prévus pour ce pot-pourri de missions plus ou moins réfléchies. Sans penser à ce que l'Europe pourrait faire, elle mettrait en commun ses intérêts - et ses finances - dans ce domaine. Il manque des choses vraiment importantes. Le directeur général de l'ESA, Johann-Dietrich Wörner, souhaitait investir 900 millions d'euros dans le domaine de la sécurité dans l'espace: pour la protection contre les tempêtes solaires qui paralysent les satellites et les réseaux électriques, pour les astéroïdes dont l'impact peut anéantir la vie, pour les collisions de satellites et les débris spatiaux qui endommagent l'infrastructure mondiale Tous en danger. Il a reçu 541 millions d'euros , soit 4,3 % du total des dépenses. "Ce n'est pas un désastre", déclare Wörner. "Nous pouvons faire ce que nous voulons. Nous devons juste retarder certaines choses. "
Cela signifie concrètement, selon Rolf Densing, directeur de l'ESA pour le fonctionnement de la mission, que: Pour la mission Hera, qui doit faire des images du bombardement d'un astéroïde par une sonde américaine, 160 millions d'euros ont été engagés. Il manque encore environ 130 millions d'euros pour la mise en œuvre, la date de lancement la plus proche possible étant 2024. Pour une alerte rapide, les satellites contre les tempêtes solaires n'ont été approuvés que par 90 millions; c'est juste assez pour le développement des instruments. Un lancement avant 2026 est donc hors de question. Et pour Adrios, un satellite destiné à capturer des débris spatiaux et à les transporter sur Terre en toute sécurité, 65 millions de personnes ont été promises. 38 millions sont toujours portés disparus, ne commencez pas avant 2025.
À l’ avenir , compte tenu de la pléthore de satellites planifiés , les déchets spatiaux deviendront probablement un problème majeur à l’avenir. Les idées créatives seraient en demande ici. Ici, les jeunes entreprises non conventionnelles pourraient se défouler - exactement la nouvelle économie spatiale, que le coordinateur allemand de l’espace, Thomas Jarzombek, aime tant faire surgir. Dans ce cas, les États membres pourraient faire une avancée décisive pour une nouvelle industrie , prometteuse mais également risquée .
Cela aurait été une excellente occasion pour l'Europe d'engager un nouveau voyage dans l'Espace. Pour une nouvelle agence spatiale européenne , comme l'avait demandé Wörner lors de son discours d'ouverture à Séville. Les États membres de l'ESA ont raté cette occasion.
Dernière édition par jassifun le Lun 2 Déc 2019 - 10:31, édité 6 fois
jassifun- Messages : 4968
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Localisation : Baden Baden
Il y a bcp de vrai dans cet article !
ReusableFan- Messages : 1378
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Localisation : France
J'ai arrêté de le lire juste après le paragraphe qui explique que toutes les entreprises qui ne s'appellent pas SpaceX ou qui ne suivent pas la même stratégie que SpaceX sont sur le point de mourir.
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