Accords internationaux sur le programme Artemis
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Moi .... je suis derrière celui qui parle au micro .... mais comment tu as su que j'étais sur la photo ?!!
Troll- Messages : 229
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Raoul a écrit:Je ne comprends pas comment une seule des dispositions des accords d'Artémis puisse constituer une souveraineté des USA par rapport aux autres pays signataires.nikolai39 a écrit:J'ai un peu de mal à comprendre comment une telle nouvelle peut être considérée comme bonne.
Les accords Artemis, c'est comme les accords Intercosmos soviétique : les Américains nous donnent un strapontin en échange d'une soumission totale à leurs règles. Le but de ces accords est de protéger leur souveraineté au détriment de la nôtre.
https://en.wikipedia.org/wiki/Artemis_Accords#Criticism
C'est pourtant évident...
Un accord équilibré se serait passé à peu près de cette façon là: les pays futurs partenaires se seraient réunis, auraient discuté des objectifs à atteindre, et auraient signé un accord de coopération. Dans le cadre d'Artémis, seuls les Américains ont décidé de l'objectif et des moyens. Ils ont ensuite demandé à des pays déjà sous influence s'ils voulaient les rejoindre, les enfermant d'ailleurs pour les décennies à venir dans un programme dont eux seuls ont les clefs. Si ce n'est pas un cas de soumission intellectuelle et politique, donnez moi votre définition de la souveraineté...
Lunarjojo- Donateur
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En dehors du fait que ce seront les étasuniens qui mèneront la prochaine danse sur la lune, ce dont je ne suis pas partisant, n'est-ce pas là le seul chemin pour des missions durables. Car perso, j'espère que ce coup ci, ce ne sera pas pour une dizaine d'années mais pour la mise en place de projets sur du long terme, donc dans l'esprit pour une durée indéfini. Et on sait ce que coûtent les projets spatiaux, un pays seul ne peut y arriver.
En tout cas, j'espère que ces accords ne sont pas incompatible avec l'idée que la France ou l'Europe puisse mettre en place ses propres programmes lunaires .... sans avoir besoin de la permission des autres agences !
En tout cas, j'espère que ces accords ne sont pas incompatible avec l'idée que la France ou l'Europe puisse mettre en place ses propres programmes lunaires .... sans avoir besoin de la permission des autres agences !
Troll- Messages : 229
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Troll a écrit:En dehors du fait que ce seront les étasuniens qui mèneront la prochaine danse sur la lune, ce dont je ne suis pas partisant, n'est-ce pas là le seul chemin pour des missions durables. Car perso, j'espère que ce coup ci, ce ne sera pas pour une dizaine d'années mais pour la mise en place de projets sur du long terme, donc dans l'esprit pour une durée indéfini. Et on sait ce que coûtent les projets spatiaux, un pays seul ne peut y arriver.
Soyons clair: les missions spatiales habitées ne rapporteront rien. Même la notoriété sera absente, car on a déjà été sur la Lune. Le seul résultat qui peut être escompté est scientifique. Mais là encore, au vu du prix, la question reste posée. Donc, rien ne garantit la poursuite d'une exploration habitée. Un évènement majeur, genre guerre ou épidémie covid puissance 20, voir un changement de gouvernement, peut réorienter les priorités d'un pays
Troll a écrit: En tout cas, j'espère que ces accords ne sont pas incompatible avec l'idée que la France ou l'Europe puisse mettre en place ses propres programmes lunaires .... sans avoir besoin de la permission des autres agences !
Pourquoi s'y mettraient-ils, puisqu'ils n'ont rien fait, ou presque, jusqu'à présent?
Lunarjojo- Donateur
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Lunarjojo a écrit: Soyons clair: les missions spatiales habitées ne rapporteront rien.
J'image qu'au XVe siècle, certain gouvernement devaient s'exprimer de la même manière.
Les traversées maritimes à bord des galions ne rapporteront rien.
vp- Messages : 4558
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C'est désespérant cette façon de plaquer l'histoire (pas celle de l'année dernière, mais de 500 ans en arrière) pour prévoir ce que peut être le futur. J'ai déjà eu l'occasion de m'exprimer sur le forum sur l’imbécilité qu'il y avait à comparer la conquête spatiale à celle de l'ouest américain. A mon avis, le cinéma hollywoodien n'y est pas pour rien...
Bon, essayons quand même de comparer. Les galions qui ont découvert de nouvelles terres ignoraient totalement ce qu'ils allaient y trouver. Finalement, ils ont découvert de l'or, des peuples à asservir, et une nature pratiquement vierge qu'on pouvait saccager. Aujourd'hui, on sait exactement ce qu'on va trouver sur la Lune ou sur Mars. Avantage plus qu'appréciable que n'avaient pas les découvreurs du XVième siècle. Et ce qui s'y trouve est présent sur terre, à des conditions d'exploitation largement plus agréables. Même si un élément viendrait à manquer sur Terre, il reviendrait beaucoup moins cher de lui trouver des substituts que d'aller en chercher dans l'espace. Et ce certainement pour les 100 prochaines années, et même plus encore. Les missions habitées ne rapporteront rien pendant très longtemps, si un jour elles rapportent quelque chose....
Bon, essayons quand même de comparer. Les galions qui ont découvert de nouvelles terres ignoraient totalement ce qu'ils allaient y trouver. Finalement, ils ont découvert de l'or, des peuples à asservir, et une nature pratiquement vierge qu'on pouvait saccager. Aujourd'hui, on sait exactement ce qu'on va trouver sur la Lune ou sur Mars. Avantage plus qu'appréciable que n'avaient pas les découvreurs du XVième siècle. Et ce qui s'y trouve est présent sur terre, à des conditions d'exploitation largement plus agréables. Même si un élément viendrait à manquer sur Terre, il reviendrait beaucoup moins cher de lui trouver des substituts que d'aller en chercher dans l'espace. Et ce certainement pour les 100 prochaines années, et même plus encore. Les missions habitées ne rapporteront rien pendant très longtemps, si un jour elles rapportent quelque chose....
Lunarjojo- Donateur
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Ce n'est pas l'avis de Tory Bruno qui n'est pas connu pour être un amateur ni quelqu'un de loufoque.Lunarjojo a écrit:C'est désespérant cette façon de plaquer l'histoire (pas celle de l'année dernière, mais de 500 ans en arrière) pour prévoir ce que peut être le futur. J'ai déjà eu l'occasion de m'exprimer sur le forum sur l’imbécilité qu'il y avait à comparer la conquête spatiale à celle de l'ouest américain. A mon avis, le cinéma hollywoodien n'y est pas pour rien...
Bon, essayons quand même de comparer. Les galions qui ont découvert de nouvelles terres ignoraient totalement ce qu'ils allaient y trouver. Finalement, ils ont découvert de l'or, des peuples à asservir, et une nature pratiquement vierge qu'on pouvait saccager. Aujourd'hui, on sait exactement ce qu'on va trouver sur la Lune ou sur Mars. Avantage plus qu'appréciable que n'avaient pas les découvreurs du XVième siècle. Et ce qui s'y trouve est présent sur terre, à des conditions d'exploitation largement plus agréables. Même si un élément viendrait à manquer sur Terre, il reviendrait beaucoup moins cher de lui trouver des substituts que d'aller en chercher dans l'espace. Et ce certainement pour les 100 prochaines années, et même plus encore. Les missions habitées ne rapporteront rien pendant très longtemps, si un jour elles rapportent quelque chose....
Voir sa présentation qui est très intéressante par ailleurs ( La partie vraiment centrée sur l'économie commence vers la 31ème minute):
https://www.youtube.com/watch?v=1Q2wHx_cZHg
De nombreuses entreprises pensent qu'il y a des applications économique qui peuvent être rentable notamment quand le véhicule entièrement réutilisable sur terre et dans l'espace sera la norme ainsi que les dépôts de ravitaillement spatial. ( En étant très prudent je pense que ça sera le cas d'ici 2030-2035.)
D'ailleurs la Chine a un projet ambitieux de colonisation de la Lune pour y établir une économie trans lunaire très importante d'ici 2050 donc eux aussi pense que ça sera un projet économique viable.
Après pour Mars je suis d'accord ça sera à perte pendant bien longtemps mais je pense que d'ici 2050 on peut avoir une économie trans lunaire rentable.
J-B- Messages : 1800
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Lunarjojo a écrit: Soyons clair: les missions spatiales habitées ne rapporteront rien.
Lunarjojo a écrit:C'est désespérant cette façon de plaquer l'histoire (pas celle de l'année dernière, mais de 500 ans en arrière) pour prévoir ce que peut être le futur
...
Ce qui me surprend, c'est la certitude du propos.
Avec l'âge, j'ai appris à moduler mes dires.
Exemple : "A mon avis, les missions spatiales habitées ne devraient pas rapporter grand chose dans les prochaines années".
Quant à s'appuyer sur l'histoire, c'est très utile pour comprend les éventuels changements.
Il ne faut jamais oublier l'histoire.
Sans aller 500 ans en arrière :
- les militaires ne croyais pas en l'aviation au début de la première guerre mondiale. 4 ans plus tard, ils avaient changé d'avis
- Kodak avait inventé l'appareil numérique dans les années 70, avant de disparaitre avec la pellicule argentique
- il y a 10 ans, Arianespace ne croyait pas aux lanceurs réutilisables
...
Les exemples sont très nombreux.
vp- Messages : 4558
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Je reste étonné par le nombre d'écussons différents que créé par la NASA.
Sur cette photo :
- Megan porte un écusson Mach 26 avec la navette
- Shane porte un écusson Mach 25 avec le Dragon et 300 avec l'ISS
- Thomas semble avoir un écusson 100 avec l'ISS
Sur cette photo :
- Megan porte un écusson Mach 26 avec la navette
- Shane porte un écusson Mach 25 avec le Dragon et 300 avec l'ISS
- Thomas semble avoir un écusson 100 avec l'ISS
vp- Messages : 4558
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Interview Francis Rocard
Quel rôle jouera la France dans Artémis, le programme de la Nasa pour retourner sur la Lune ?
Quel rôle jouera la France dans Artémis, le programme de la Nasa pour retourner sur la Lune ?
jassifun- Messages : 4994
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Tous !!! Et au minimum 2 fois, sauf Nelsonvp a écrit:Quizz du jour : parmi les 6 personnes présentes sur la photo ci-dessous, prise ce jour lors de la signature des accords, lesquelles ont été dans l'espace ?
D'après les accords d'Artémis, la Lune est un bien commun dont on peut exploiter les ressources. Personne ne s'approprie le corps céleste entier.
Il n'y a pas de raison d'accuser les américains de vouloir s'opposer au traité de 1967. Ils n'ont pas signé le traité de la Lune (1979) mais ils ne sont pas les seuls à ne pas l'avoir signé.
La NASA n'a aucune raison de s'opposer à ce que d'autres agences ou pays se servent de leurs lanceurs à eux, leurs modules habitables à eux, leurs scaphandres à eux sur la Lune, s'ils veulent les développer !
J-B a écrit:
De nombreuses entreprises pensent qu'il y a des applications économique qui peuvent être rentable notamment quand le véhicule entièrement réutilisable sur terre et dans l'espace sera la norme ainsi que les dépôts de ravitaillement spatial. ( En étant très prudent je pense que ça sera le cas d'ici 2030-2035.)
D'ailleurs la Chine a un projet ambitieux de colonisation de la Lune pour y établir une économie trans lunaire très importante d'ici 2050 donc eux aussi pense que ça sera un projet économique viable.
Après pour Mars je suis d'accord ça sera à perte pendant bien longtemps mais je pense que d'ici 2050 on peut avoir une économie trans lunaire rentable.
Je me demande ce qu'on appelle rentabilité concernant le spatial habité, sachant que toutes les missions ont été de près ou de loin financées par la puissance publique. Même un simple lancement de fusée n'est pas rentable si les subventions n'existaient pas. Alors, une mission habitée vers la Lune ou au-delà.....
Lunarjojo- Donateur
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vp a écrit:Lunarjojo a écrit: Soyons clair: les missions spatiales habitées ne rapporteront rien.
Ce qui me surprend, c'est la certitude du propos.
Avec l'âge, j'ai appris à moduler mes dires.
Exemple : "A mon avis, les missions spatiales habitées ne devraient pas rapporter grand chose dans les prochaines années".
Mais mon propos est nuancé, puisque je parle des 100 prochaines années. Quand j'observe que depuis 50 ans, l'homme fait du surplace en orbite terrestre, 100 ans me paraissent un bon ordre de grandeur...
vp a écrit:Quant à s'appuyer sur l'histoire, c'est très utile pour comprend les éventuels changements.
Il ne faut jamais oublier l'histoire.
Sans aller 500 ans en arrière :
- les militaires ne croyais pas en l'aviation au début de la première guerre mondiale. 4 ans plus tard, ils avaient changé d'avis
- Kodak avait inventé l'appareil numérique dans les années 70, avant de disparaitre avec la pellicule argentique
- il y a 10 ans, Arianespace ne croyait pas aux lanceurs réutilisables
...
Les exemples sont très nombreux.
Votre argumentation ne veut rien dire, car elle enfile des épisodes d'erreurs d'appréciation, sans mettre en parallèle les cas très nombreux ou les prédictions se sont confirmées.Pour rester dans le domaine spatial, rappelons-nous des alliages parfaits et de médicaments miraculeux qui ne manqueraient d'être fabriqués dans les stations spatiales. J'ai un tas de livres des années 70 et 80 qui voyaient dans la conquête spatiale un eldorado en devenir.
D'autre part, si l'histoire est effectivement utile pour analyser le passé et le présent, elle est sans objet dans le cas qui nous occupe, puisque c'est un domaine entièrement nouveau, complètement à déchiffrer. Si l'homme va dans l'espace depuis 60 ans, c'est avec parcimonie (environ 500 astronautes ont volé, soit une moyenne de moins de 10 par an), et ça coûte toujours aussi cher. Quand à des missions habitées rentables économiquement vers la Lune....
Lunarjojo- Donateur
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Tu oublies l'impact du calculateur d'Apollo, le Apollo Guidance Unit qui est le premier ordinateur à circuits intégré, et dont le développement a donné un coup de fouet à l'informatique.
C'est l'ancêtre de ce avec quoi j'écris ce message.
C'est l'ancêtre de ce avec quoi j'écris ce message.
ndiver- Messages : 880
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D'abord, il y a eu la catastrophe de Challenger qui n'a pas abouti à l'annulation des vols de Navettes parce qu'il y avait trop de missions qui en dépendaient encore, parce que la nature de la catastrophe était tellement flagrante qu'il était facile de la corriger et que en reprenant les vols, en-dehors des lancements de satellites commerciaux supprimés, et les lancements militaires depuis la Californie, toutes les autres missions prévues depuis le début, étaient maintenues. Par contre, la NASA n'étant pas une agence à vocation commerciale, la réduction des coûts n'était plus recherché puisqu'il fallait faire primer la sécurité.
C'est pour cela que commercialiser la fabrication de produits made in space, n'a pas abouti. Pas de mise en concurrence avec d'autres lanceurs pour réduire les coûts, non plus.
Ensuite, 17 ans après, la catastrophe de Columbia qui a elle abouti à tout transformer. La catastrophe était due à une erreur bien moins flagrante, beaucoup plus difficile à rectifier. Par chance, la station spatiale était bien avancée ainsi que la coopération internationale et donc, on a décidé d'arrêter le programme Navette (d'autant plus qu'il n'y avait plus l'argent pour en reconstruire une nouvelle).
Et par la même occasion, la NASA (grâce à Lori Garver de 2009 à 2013) a décidé de complètement revoir la manière d'attribuer des contrats avec les sociétés privées: haro sur le cost plus qui évoque trop l'économie type URSS, vive le fixed price des économies libérales. Beaucoup plus de liberté aux contractants!
L'ennui c'est que le Cost Plus, c'est ce que les sénateurs qui détiennent les cordons de la bourse de la NASA, voulaient encore (je crois que Nelson est parvenu a convaincre ses anciens collègues que ça suffit) et c'est pour cela (pour obtenir les votes des sénateurs) que le SLS a été maintenu.
Par le fixed price et par la venue d'un tout nouvel acteur n'ayant jamais été affecté par le Cost Plus (SpaceX), les prix baissent enfin, mais au détriment de ceux qui ne peuvent pas suivre. En baissant les prix, en augmentant la cadence, tout les objectifs qui n'avaient pas pu être atteints lors de l'ère des Navettes, sont en train de se réaliser et des tas d'articles qui avaient été enterrés au début des années 80, revoient le jour (style, la Lune, les satellites solaires de x km2, les gigantesques stations en L5 et même les réacteurs nucléaires ). Oh, bien sûr, certains projets de l'époque ne vont pas encore aboutir (pour plus tard ou pas du tout) mais ce qui compte, c'est la tendance.
Je lis qu'on insiste que c'est la NASA qui paie.....C'est juste mais il faut relativiser: C'est bien la NASA qui a demandé à des sociétés privées de faire le travail à sa place et non l'inverse. Avoir confié les lancements, les vols habités, le module d'alunissage, les futures stations et maintenant les scaphandres à des sociétés privées a permis à la NASA de faire de substantielles économies (c'est bon pour les poches du contribuable) ! Oui, la NASA paie pour la location de tous ces engins et ça permet aux sociétés privées de fonctionner mais ces sociétés privées peuvent aussi donner leurs engins en location à d'autres agences et les prix baissant, à même des particuliers !
C'est pour cela que commercialiser la fabrication de produits made in space, n'a pas abouti. Pas de mise en concurrence avec d'autres lanceurs pour réduire les coûts, non plus.
Ensuite, 17 ans après, la catastrophe de Columbia qui a elle abouti à tout transformer. La catastrophe était due à une erreur bien moins flagrante, beaucoup plus difficile à rectifier. Par chance, la station spatiale était bien avancée ainsi que la coopération internationale et donc, on a décidé d'arrêter le programme Navette (d'autant plus qu'il n'y avait plus l'argent pour en reconstruire une nouvelle).
Et par la même occasion, la NASA (grâce à Lori Garver de 2009 à 2013) a décidé de complètement revoir la manière d'attribuer des contrats avec les sociétés privées: haro sur le cost plus qui évoque trop l'économie type URSS, vive le fixed price des économies libérales. Beaucoup plus de liberté aux contractants!
L'ennui c'est que le Cost Plus, c'est ce que les sénateurs qui détiennent les cordons de la bourse de la NASA, voulaient encore (je crois que Nelson est parvenu a convaincre ses anciens collègues que ça suffit) et c'est pour cela (pour obtenir les votes des sénateurs) que le SLS a été maintenu.
Par le fixed price et par la venue d'un tout nouvel acteur n'ayant jamais été affecté par le Cost Plus (SpaceX), les prix baissent enfin, mais au détriment de ceux qui ne peuvent pas suivre. En baissant les prix, en augmentant la cadence, tout les objectifs qui n'avaient pas pu être atteints lors de l'ère des Navettes, sont en train de se réaliser et des tas d'articles qui avaient été enterrés au début des années 80, revoient le jour (style, la Lune, les satellites solaires de x km2, les gigantesques stations en L5 et même les réacteurs nucléaires ). Oh, bien sûr, certains projets de l'époque ne vont pas encore aboutir (pour plus tard ou pas du tout) mais ce qui compte, c'est la tendance.
Je lis qu'on insiste que c'est la NASA qui paie.....C'est juste mais il faut relativiser: C'est bien la NASA qui a demandé à des sociétés privées de faire le travail à sa place et non l'inverse. Avoir confié les lancements, les vols habités, le module d'alunissage, les futures stations et maintenant les scaphandres à des sociétés privées a permis à la NASA de faire de substantielles économies (c'est bon pour les poches du contribuable) ! Oui, la NASA paie pour la location de tous ces engins et ça permet aux sociétés privées de fonctionner mais ces sociétés privées peuvent aussi donner leurs engins en location à d'autres agences et les prix baissant, à même des particuliers !
juste sur la forme, c'est contradictoire de dire:Lunarjojo a écrit:vp a écrit:
Ce qui me surprend, c'est la certitude du propos.
Avec l'âge, j'ai appris à moduler mes dires.
Exemple : "A mon avis, les missions spatiales habitées ne devraient pas rapporter grand chose dans les prochaines années".
Mais mon propos est nuancé, puisque je parle des 100 prochaines années. Quand j'observe que depuis 50 ans, l'homme fait du surplace en orbite terrestre, 100 ans me paraissent un bon ordre de grandeur...vp a écrit:Quant à s'appuyer sur l'histoire, c'est très utile pour comprend les éventuels changements.
Il ne faut jamais oublier l'histoire.
Sans aller 500 ans en arrière :
- les militaires ne croyais pas en l'aviation au début de la première guerre mondiale. 4 ans plus tard, ils avaient changé d'avis
- Kodak avait inventé l'appareil numérique dans les années 70, avant de disparaitre avec la pellicule argentique
- il y a 10 ans, Arianespace ne croyait pas aux lanceurs réutilisables
...
Les exemples sont très nombreux.
Votre argumentation ne veut rien dire, car elle enfile des épisodes d'erreurs d'appréciation, sans mettre en parallèle les cas très nombreux ou les prédictions se sont confirmées.Pour rester dans le domaine spatial, rappelons-nous des alliages parfaits et de médicaments miraculeux qui ne manqueraient d'être fabriqués dans les stations spatiales. J'ai un tas de livres des années 70 et 80 qui voyaient dans la conquête spatiale un eldorado en devenir.
D'autre part, si l'histoire est effectivement utile pour analyser le passé et le présent, elle est sans objet dans le cas qui nous occupe, puisque c'est un domaine entièrement nouveau, complètement à déchiffrer. Si l'homme va dans l'espace depuis 60 ans, c'est avec parcimonie (environ 500 astronautes ont volé, soit une moyenne de moins de 10 par an), et ça coûte toujours aussi cher. Quand à des missions habitées rentables économiquement vers la Lune....
Premier paragraphe: en se basant sur les 50 dernier année, le spatial habiter ne rapporterais rien dans les 100 prochaine années
dernier paragraphe: une analyse basé sur l'histoire est sans objet
Je suis plutôt d'accord avec la deuxième affirmation, on ne sais pas ou nous mènera l'exploration spatial. Ma conviction personnelle c'est justement que, ne sachant pas ou cela vas nous mener( voir ci dessous) qu'on doit exploré.
ndiver a écrit:Tu oublies l'impact du calculateur d'Apollo, le Apollo Guidance Unit qui est le premier ordinateur à circuits intégré, et dont le développement a donné un coup de fouet à l'informatique.
C'est l'ancêtre de ce avec quoi j'écris ce message.
justement, c'est ça que j'entend par "ou l'exploration vas nous mener". on parle pas forcement de ressources, de minerais, d'eau qui pour l'écrasante majorité se trouve sur terre a un prix plus abordable. Il y a deux chose a, au moins , deux chose a trouvé la haut.
1) des avancées technologique: Venus et mars, c'est l'enfer, du co2, de la rouille (mars) des pluies acide (venus) des radiation (mars) une pression terrible(venus). donc apprendre a vivre dans ces enfers, c'est apprendre a utilisé les déchets(co2)que nous gênerons sur terre comme des ressource la bas. l'espace c'est pire que l'enfer, c'est rien, apprendre a vivre dans l'espace, c'est vivre avec rien, donc en boucle ferme. Dans un cas comme dans l'autre, se sont des technologie qu'on peut réutilisé sur terre pour réduire notre impact sur notre planète. Sur le papier on pourrais développer ses technologies sans passez par le spatial, mais , comme la guerre depuis le début de l'histoire de l'humanité, le spatial est un formidable catalyseur de la recherche sur bien des domaine car incite a avoir une approche différente.
2) des passionnés: oui , il faut vendre du rêve. pas simplement pour faire plus d'entré a la cité de l'espace et pour que pesquet ai plus de like, mais parce que un jeune qui rêve de devenir astonaute vas forcement s'intéressé au problème du spatial, s'intereser a la science, comprendre la science (par exemple arrêter de dire qu'une voiture électrique est zéro émission!!!) peut être faire des études dans le domaine et aidé a développer les technologies ci-dessus. je sais qu'on a dit qu'on convoquerais pas l'histoire, mais c'est exactement se qui c'est passer avec Apollo. avec le fin du programme, beaucoup des peres de l'informatique qui on travailler pour la nasa on était viré et son partie dans le privée créant le boum des années 70 et a puisé dans un vivier de jeune ingénieur qui on etait orienté vers les etudes scientifique par apollo
ndiver a écrit:Tu oublies l'impact du calculateur d'Apollo, le Apollo Guidance Unit qui est le premier ordinateur à circuits intégré, et dont le développement a donné un coup de fouet à l'informatique.
C'est l'ancêtre de ce avec quoi j'écris ce message.
Au sujet des découvertes technologiques spatiales, quelques remarques:
1) lorsqu'on veut soutenir un programme spatial, on parle de ses retombées. Bizarrement, c'est souvent Apollo qui est pris en exemple. Apollo a démarré il y a plus de 60 ans. Depuis, il y a eu les navettes, l'ISS et d'autres. Quelles retombées technologiques?
2) les retombées d'Apollo sont surtout apparues après le programme. Pendant, on n'en parlait presque pas. On peut remarquer aussi que lorsqu'un programme, quel qu'il soit, vient à absorber 4% du PIB, au minima, on peut espérer quelques retombées.
3) la plupart des retombées attribuées à Apollo auraient de toutes façon été découvertes tôt ou tard. Pour prendre ton exemple, l'informatique, certes Apollo a permis le premier computer en circuits intégrés, mais ni le circuit intégré, ni le micro-processeur sont des retombées du programme Apollo. La principale retombée d'Apollo n'est pas technique. Il a permis de mettre au point les concepts de gestion des grands programmes.
4) on peut aussi remarquer que depuis 50 ans, malgré un programme spatial plutôt atone côté exploration habitée, les techniques ont fortement progressé. L'informatique, pour reprendre le même exemple, n'a pas besoin d'un programme spatial habité pour aller de l'avant.
Lunarjojo- Donateur
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Raoul a écrit:
Je lis qu'on insiste que c'est la NASA qui paie.....C'est juste mais il faut relativiser: C'est bien la NASA qui a demandé à des sociétés privées de faire le travail à sa place et non l'inverse. Avoir confié les lancements, les vols habités, le module d'alunissage, les futures stations et maintenant les scaphandres à des sociétés privées a permis à la NASA de faire de substantielles économies (c'est bon pour les poches du contribuable) !
Bizarrement, la NASA fait des économies, mais demande toujours plus d'argent que l'an passé....
Lunarjojo- Donateur
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@phenix: les spinoffs de l'ère d'Apollo ont été abondamment commentés parce qu'il s'agissait de retombées provenant de programmes novateurs. C'est là qu'on les retrouve. Il y a beaucoup moins de retombées pour des programmes en cours depuis longtemps. Et la Navette a duré 30 ans...
@Lunarjojo: la NASA demande plus parce qu'elle peut prouver qu'il s'agit de dépenses nécessaires et non des dépenses de fonctionnement ou des dépenses réalisées par le privé. Si le Fixed price est de mise, il y a moins de dépenses à l'ancienne et seulement celles qui sont vraiment utiles.
Le Cost Plus exigeait toujours plus de fonds de la NASA et si celui-ci disparaît, l'argent sera bien mieux dépensé.
@Lunarjojo: la NASA demande plus parce qu'elle peut prouver qu'il s'agit de dépenses nécessaires et non des dépenses de fonctionnement ou des dépenses réalisées par le privé. Si le Fixed price est de mise, il y a moins de dépenses à l'ancienne et seulement celles qui sont vraiment utiles.
Le Cost Plus exigeait toujours plus de fonds de la NASA et si celui-ci disparaît, l'argent sera bien mieux dépensé.
Juste rappel historique, les microprocesseurs proprement dit ont été inventés en 1972, le programme Apollo se terminait. L'électronique des modules Apollo était encore entièrement câblée par des composants et non par circuits intégrés.
Même si c'est vrai que certaines retombées sont décalées dans le temps et semblent sans rapport direct, il y en a une qui s'impose: Le besoin de construire quelque chose de beaucoup moins massif et volumineux que ce qui existait avant. C'est une retombée qui a bénéficié à toutes une série de secteurs différents, par exemple le besoin de moins consommer d'énergie, d'être portable, facile à manipuler tout en produisant les résultats attendus.
Très souvent, moins énergivore, volumineux signifie plus vendu et moins cher, plus accessible.
Très souvent, moins énergivore, volumineux signifie plus vendu et moins cher, plus accessible.
Au sujet des retombées d'Apollo, quelques petites pistes ici:
https://www.futura-sciences.com/sciences/questions-reponses/lune-programme-apollo-retombees-11791/
https://www.usinenouvelle.com/article/en-images-l-heritage-technologique-du-programme-apollo-dans-l-industrie.N864100
http://www.de-la-terre-a-la-lune.com/apollo.php?page=benefices_apollo
Liste non exhaustive bien sûr.
https://www.futura-sciences.com/sciences/questions-reponses/lune-programme-apollo-retombees-11791/
https://www.usinenouvelle.com/article/en-images-l-heritage-technologique-du-programme-apollo-dans-l-industrie.N864100
http://www.de-la-terre-a-la-lune.com/apollo.php?page=benefices_apollo
Liste non exhaustive bien sûr.
Choros- Messages : 1364
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1) la navette spatiala apporté des connaissances sur la rentre atmospherique qui on conduit au technologie hypersonique (militaire certes) d'aujourd hui. mais aussi a des avancés sur la physique des plasmas dont les application se retrouve dans les chambres de combustion des reacteur d'avion pour qu'il soit plus performent. il y a aussi eu des avancées sur les céramique (qu'on retrouve jusque dans nos cuisines) et dans les composite carbone/carbone indispensable pour faire des freins d'avion aussi gros (et donc plus faible consommation par passager). la navette sa aussi était des piles a combustible plus performante, les satellites on était les premières application et source d'innovation pour les panneau solaire, pour durée dans l'espace les station soviétique on innové dans la captation du CO2 et le purification de l'air, la filaire hydrogene est intimement lier au spatial, dans l'ISS on fait des progrès sur le traitement de l'ostéoporose, on parle pas du GPS, les projets de production de d'oxygène sur la lune permette l'industrie sidérurgique qui crée des cathode plus pérenne et n'émettant pas de CO2..... on continu? je cite que des exemples que je connais mais a chaque stage, chaque activité dans l'aéronautique (car je travail que dans l'aéronautique) tu trouve un truc provenant du spatial.Lunarjojo a écrit:ndiver a écrit:Tu oublies l'impact du calculateur d'Apollo, le Apollo Guidance Unit qui est le premier ordinateur à circuits intégré, et dont le développement a donné un coup de fouet à l'informatique.
C'est l'ancêtre de ce avec quoi j'écris ce message.
Au sujet des découvertes technologiques spatiales, quelques remarques:
1) lorsqu'on veut soutenir un programme spatial, on parle de ses retombées. Bizarrement, c'est souvent Apollo qui est pris en exemple. Apollo a démarré il y a plus de 60 ans. Depuis, il y a eu les navettes, l'ISS et d'autres. Quelles retombées technologiques?
2) les retombées d'Apollo sont surtout apparues après le programme. Pendant, on n'en parlait presque pas. On peut remarquer aussi que lorsqu'un programme, quel qu'il soit, vient à absorber 4% du PIB, au minima, on peut espérer quelques retombées.
3) la plupart des retombées attribuées à Apollo auraient de toutes façon été découvertes tôt ou tard. Pour prendre ton exemple, l'informatique, certes Apollo a permis le premier computer en circuits intégrés, mais ni le circuit intégré, ni le micro-processeur sont des retombées du programme Apollo. La principale retombée d'Apollo n'est pas technique. Il a permis de mettre au point les concepts de gestion des grands programmes.
4) on peut aussi remarquer que depuis 50 ans, malgré un programme spatial plutôt atone côté exploration habitée, les techniques ont fortement progressé. L'informatique, pour reprendre le même exemple, n'a pas besoin d'un programme spatial habité pour aller de l'avant.
2) bas oui, bien sûr que les retombé arrive après . quand on développe une technologie il faut souvent une bonne décennie pour qu'elle arrive a un application quotidien.
3) La il faut se revenir au principe du ping-pong technologique. Il n'y a aucune technologie issue du néant, née dans le spatial et arrivé dans nos rayon le lendemain. Le spatial est un catalyseur, se sont des chercher ayant un budget et des défis hors-norme. Ils vont donc puiser dans tout les domaine de la sciences fondamental ou dans l’industrie les solution qui se raproche le plus de leur probleme, contacté les chercheur qui travail dessus. Ensemble il vont transformé cette solution terrestre pour répondre au probleme du spatial et publier le resultat de leur recherche. D’autre chercheur ayant aussi un probleme (souvent terrestre) vont voir c’est avance et le potentiel qu’ils peuvent utilisé pour eu. Donc oui on simplifie en disant que les recherches sur la navette spatial on permis de développer de nouveau reacteur, mais a enrichie la connaisance dans lequel beaucoup de monde peu puisé. Peut être que ces connaissances aurais était trouvé autrement , mais avec le budget , la table ronde qu’il offre a tous les secteur et la « vue externe » qu’offre un problème non terrestre (donc envisagé par l’industrie) , le spatial permet d’accéléré ces découverte et donc résoudre plus vite le problème.
4)oui comme dit au dessus , le spatial n’est pas une usine a technologie , juste un catalyseur. Le but du programme apollo n’était pas de crée des ordinateur avec lequel on débattrait du programme apollo, mais il a rassemblé les meilleur chercheur en informatique et a permis de lancé l’industrie informatique en achetant plus 60% des circuit intègre produit a l’époque . a la fin de se programme, tout ces chercheur se sont retrouvé libre et les unités de production toujours opérationnel, donc ils ont cherche d’autre débouche se qui a crée l’explosion de l’informatique dans les année 70. Donc oui aujourd’hui l’informatique est un secteur autonome qui n’a plus besoin du spatial. mais le spatial est t’il donc devenu inutile ? bas non car on ne sais pas qu’elle secteur vas être catalysé, quel innovation vas naitre, quel idée vas émerger, comme au début des années 60 personne ne pensais qu’exploré la lune vas nous permettre de discuté ici.
Peu importe que les vols habités ne rapportent pas d'argent, c'est justement l'humain qui donne un sens à tout ça. Qu'on développe des robots de plus en plus autonomes et intelligents pour aller explorer la lune, mars ou d'autres sphères du système, la finalité reste d'y envoyer l'humanité.
Au commencement est le rêve, et un robot n'inspirera jamais les autres de s'investir dans la réalisation de projets innovants, ni ne nourrira les rêves des futurs générations.
La porte reste ouverte quant à repenser les vols habités. Perso, je suis assez partisant de développer la robotique pour créer des structures même complexes qui permettraient aux nautes en tout genre de mettre directement les pieds sous la table en arrivant sur la lune ou mars.
Au commencement est le rêve, et un robot n'inspirera jamais les autres de s'investir dans la réalisation de projets innovants, ni ne nourrira les rêves des futurs générations.
La porte reste ouverte quant à repenser les vols habités. Perso, je suis assez partisant de développer la robotique pour créer des structures même complexes qui permettraient aux nautes en tout genre de mettre directement les pieds sous la table en arrivant sur la lune ou mars.
Troll- Messages : 229
Inscrit le : 14/05/2008
Age : 55 Localisation : planète Terre
Bien qu'intéressante comme discussion, je pense qu'on est HS par rapport au sujet
Griffon- Messages : 1704
Inscrit le : 19/10/2012
Age : 46
Localisation : Paris
Pour en revenir au sujet, pourquoi la Russie ne voulait pas (même avant le 24 février) participer aux accords d'Artémis? A cause de l'implication de sociétés privées !
Et pourtant, un article édifiant en 2019 de ce qui se passe en Russie. Comment se fait-il que la corruption soit si facile? Parce qu'il n'y a pas de contrepouvoirs pour contrer les malversations de la concurrence, contrepouvoir possible quand plusieurs sociétés privées se font non seulement la concurrence MAIS AUSSI se surveillent et se contrôlent (et se dénoncent si nécessaire) mutuellement tout le temps. Le pouvoir absolu se corrompt absolument (aujourd'hui, le pouvoir absolu dans le spatial russe c'est Roscosmos et on devine qui à sa tête ). Rn plus de cela, le sort des dénonciateurs en Russie n'est pas enviable.
Si on abandonne le Cost Plus, les sociétés privées devront s'attendre à ne plus recevoir d'aide financière de la NASA à tout bout de champs, mais en fin de compte, si elles réussissent à honorer les contrats, cela attirera d'autant plus de clients vers elles!
Quand des sociétés privées se font concurrence, de fil en aiguille, on peut par exemple transporter des astronautes professionnels ET non professionnels ET aussi par exemple des personnes connues, méritantes, prometteuses, de monde de la culture, de la science, du sport, de la politique, des symboles en faveur et contre des idées politiques spécifiques. Ceci montrera que tout un chacun peut y aller, éventuellement pour défendre une idée voire une marque et donc sans avoir une fortune propre. Si en plus, des travaux comme la construction de très grandes structures vont nécessiter la présence de professionnels, les prix vont encore baisser jusqu'à ce qu'il ne soit plus nécessaire de dépendre à tous les coups d'agences publiques.
Il serait intéressant de voir comment cela s'est passé avec l'aéronautique, à quel moment les aides publiques n'ont plus été nécessaires.
Et pourtant, un article édifiant en 2019 de ce qui se passe en Russie. Comment se fait-il que la corruption soit si facile? Parce qu'il n'y a pas de contrepouvoirs pour contrer les malversations de la concurrence, contrepouvoir possible quand plusieurs sociétés privées se font non seulement la concurrence MAIS AUSSI se surveillent et se contrôlent (et se dénoncent si nécessaire) mutuellement tout le temps. Le pouvoir absolu se corrompt absolument (aujourd'hui, le pouvoir absolu dans le spatial russe c'est Roscosmos et on devine qui à sa tête ). Rn plus de cela, le sort des dénonciateurs en Russie n'est pas enviable.
Si on abandonne le Cost Plus, les sociétés privées devront s'attendre à ne plus recevoir d'aide financière de la NASA à tout bout de champs, mais en fin de compte, si elles réussissent à honorer les contrats, cela attirera d'autant plus de clients vers elles!
Quand des sociétés privées se font concurrence, de fil en aiguille, on peut par exemple transporter des astronautes professionnels ET non professionnels ET aussi par exemple des personnes connues, méritantes, prometteuses, de monde de la culture, de la science, du sport, de la politique, des symboles en faveur et contre des idées politiques spécifiques. Ceci montrera que tout un chacun peut y aller, éventuellement pour défendre une idée voire une marque et donc sans avoir une fortune propre. Si en plus, des travaux comme la construction de très grandes structures vont nécessiter la présence de professionnels, les prix vont encore baisser jusqu'à ce qu'il ne soit plus nécessaire de dépendre à tous les coups d'agences publiques.
Il serait intéressant de voir comment cela s'est passé avec l'aéronautique, à quel moment les aides publiques n'ont plus été nécessaires.
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