[Artemis] HLS n° 2 (BlueMoon & CisLunar Transporter)
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Lunarjojo a écrit:Tiens, le titre du sujet est: second "HLS moon lander". "Second atterrisseur lunaire habité", ça fait trop français sur un forum francophone?
vp a écrit:Lunarjojo a écrit:Tiens, le titre du sujet est: second "HLS moon lander". "Second atterrisseur lunaire habité", ça fait trop français sur un forum francophone?
Ok, ok, titre modifié.
L'avantage d'avoir HLS dans le nom c'est qu'on sait tout de suite de quoi on parle.
Dernière édition par arthuroMo le Mar 23 Mai 2023 - 9:58, édité 1 fois
arthuroMo- Messages : 28
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Normalement c'est l'appendix P
NextSTEP Appendix P: Human Landing System Sustaining Lunar Development | NASA
N c'était les études de faisabilité si on veut je crois.
J'arrête là
NextSTEP Appendix P: Human Landing System Sustaining Lunar Development | NASA
N c'était les études de faisabilité si on veut je crois.
J'arrête là
arthuroMo- Messages : 28
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Choros a écrit:La vision sur planche PowerPoint, c'est bon pour les quidams comme nous qui regardons ça de très loin.Anovel a écrit:Cela reste quand même très difficile de croire en la réussite du projet depuis juste une définition papier et l'engin prêt à voler.
Même en 6 ans ça parait pas réaliste d'autant que les moteurs, les lanceurs n'ont pas encore volés.
Blue Origin est une entreprise très secrète, qui ne communique pas ou peu. Nous ne savons pratiquement rien de ce qui se passe entre les murs de ses locaux.
C'est en quelque sorte l'anti-SpaceX absolu.
Mais je veux croire que la NASA ne se contente pas de ça et est allée voir sur place ce qu'il s'y passait et que tout ça est intégré au processus décisionnel (ainsi que les 3,5 milliards de $ qui vont sortir de la poche de Jeff Bezos pour co-financer cet appareil...).
Il est vrai que si SpaceX communique parfois trop (du moins son fondateur), Blue Origin est assez secrète. Donc difficile de savoir ce qui va sortir du chapeau. Néanmoins, si on ne peut pas se baser sur une communication presque inexistante, on peut se fier aux résultats. Et là, on peut quand même être un tantinet inquiet: une fusée promise pour 2020 qui ne vole toujours pas. Bref, Blue Origin promet la Lune dans 6 ans mais n'arrive toujours pas à mettre en orbite quoi que ce soit.
Certes, BO n'est pas seul. Mais sait-on qui sera réellement le maitre d’œuvre du programme?
Dernière édition par Lunarjojo le Mer 24 Mai 2023 - 14:20, édité 1 fois
Lunarjojo- Donateur
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Ce que je voulais dire, c'est que le second atterrisseur sera construit par Blue Origin, Northrop Grumman, Lockheed Martin, Boeing et Draper. Qui est le maitre d’œuvre principal? BO?
Lunarjojo- Donateur
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Pas Northrop Grumman
Il y a deux elements
Le lander qui est BO
Le tanker qui est Lockheed
Il y a deux elements
Le lander qui est BO
Le tanker qui est Lockheed
jassifun- Messages : 4993
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OK! Mais dans ce cas, qui fournira les spécifications techniques?
Lunarjojo- Donateur
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Les spec techniques (SSS, SSDD) seront rédigées par les industriels sur la base des exigences fournies par la NASA (HLS-RQMT-001 et 006 typiquement, qui seront sans doutes affinées et déclinées).
arthuroMo- Messages : 28
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Un article où on apprend des choses notamment sur le véhicule de ravitaillement de Lockheed Martin.
https://qz.com/emails/space-business/1850514330/space-business-cold-storage?
Le Cislunar Propellant Transporter sera un énorme véhicule de quelque 34 mètres de long, lancé en deux parties par la fusée New Glenn de Blue Origin, qui n'a pas encore volé. L'idée est qu'une fois que l'atterrisseur de Blue aura atteint l'orbite autour de la Lune, il y restera pour faire la navette entre les astronautes et la surface, et inversement. Il pourra ensuite être ravitaillé en carburant et effectuer sa prochaine mission.
Kirk Shireman est le cadre de Lockheed en charge du programme. Il admet que le ravitaillement cryogénique est difficile, mais affirme que son entreprise possède la technologie nécessaire pour résoudre le problème. La NASA a séparément engagé Lockheed pour faire la démonstration du ravitaillement cryogénique dans l'espace, prévue à l'origine pour la fin de l'année. (Si vous souhaitez apporter votre contribution, l'entreprise publie actuellement une offre d'emploi pour superviser les opérations d'assemblage, de test et de lancement de cette mission).
Lockheed réfléchit depuis longtemps à ce problème, principalement en raison de son investissement dans United Launch Alliance, le fabricant de fusées qu'elle possède conjointement avec Boeing. Les dirigeants de cette entreprise ont élaboré des plans visant à utiliser une partie de la fusée Atlas comme remorqueur spatial réutilisable. Bien que ces idées soient restées lettre morte, le PDG d'ULA, Tory Bruno, un ancien cadre de Lockheed, a récemment proposé la création d'une "réserve stratégique de propergol" en orbite. "Nous sommes convaincus que c'est possible et pratique", m'a déclaré Bruno l'année dernière.
Les défenseurs de l'espace sont quelque peu obsédés par le ravitaillement en carburant dans l'espace. Il est considéré comme le moyen d'explorer le système solaire à long terme, en particulier si l'oxygène et l'hydrogène peuvent être extraits de la glace de la Lune. M. Shireman, ancien directeur de la station spatiale internationale, note que 60 % des coûts de la station sont liés au transport des charges utiles depuis la Terre. Le maintien d'une infrastructure réutilisable (et donc susceptible d'être ravitaillée) dans l'espace est un moyen essentiel de réduire ces coûts.
"C'est la clé de notre avenir", déclare M. Shireman à propos de son projet actuel. "L'investissement que nous faisons ici s'applique certainement à l'envoi d'humains sur la Lune, mais il joue également en faveur de l'avenir... Ces mêmes éléments peuvent être utilisés pour aller au-delà de la Lune.
https://qz.com/emails/space-business/1850514330/space-business-cold-storage?
Le Cislunar Propellant Transporter sera un énorme véhicule de quelque 34 mètres de long, lancé en deux parties par la fusée New Glenn de Blue Origin, qui n'a pas encore volé. L'idée est qu'une fois que l'atterrisseur de Blue aura atteint l'orbite autour de la Lune, il y restera pour faire la navette entre les astronautes et la surface, et inversement. Il pourra ensuite être ravitaillé en carburant et effectuer sa prochaine mission.
Kirk Shireman est le cadre de Lockheed en charge du programme. Il admet que le ravitaillement cryogénique est difficile, mais affirme que son entreprise possède la technologie nécessaire pour résoudre le problème. La NASA a séparément engagé Lockheed pour faire la démonstration du ravitaillement cryogénique dans l'espace, prévue à l'origine pour la fin de l'année. (Si vous souhaitez apporter votre contribution, l'entreprise publie actuellement une offre d'emploi pour superviser les opérations d'assemblage, de test et de lancement de cette mission).
Lockheed réfléchit depuis longtemps à ce problème, principalement en raison de son investissement dans United Launch Alliance, le fabricant de fusées qu'elle possède conjointement avec Boeing. Les dirigeants de cette entreprise ont élaboré des plans visant à utiliser une partie de la fusée Atlas comme remorqueur spatial réutilisable. Bien que ces idées soient restées lettre morte, le PDG d'ULA, Tory Bruno, un ancien cadre de Lockheed, a récemment proposé la création d'une "réserve stratégique de propergol" en orbite. "Nous sommes convaincus que c'est possible et pratique", m'a déclaré Bruno l'année dernière.
Les défenseurs de l'espace sont quelque peu obsédés par le ravitaillement en carburant dans l'espace. Il est considéré comme le moyen d'explorer le système solaire à long terme, en particulier si l'oxygène et l'hydrogène peuvent être extraits de la glace de la Lune. M. Shireman, ancien directeur de la station spatiale internationale, note que 60 % des coûts de la station sont liés au transport des charges utiles depuis la Terre. Le maintien d'une infrastructure réutilisable (et donc susceptible d'être ravitaillée) dans l'espace est un moyen essentiel de réduire ces coûts.
"C'est la clé de notre avenir", déclare M. Shireman à propos de son projet actuel. "L'investissement que nous faisons ici s'applique certainement à l'envoi d'humains sur la Lune, mais il joue également en faveur de l'avenir... Ces mêmes éléments peuvent être utilisés pour aller au-delà de la Lune.
J-B- Messages : 1795
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Question :
Extrait en VO
Quand le texte parle d' "atteindre l'orbite autour de la Lune" , il s'agit de l'orbite NRHO je suppose (zone où doit aussi se trouver la Gateway) .... ?
Le planning reste-t-il bien que les astronautes arrivent dans Orion et séjournent dans la Gateway où certains passent ensuite dans l'atterrisseur HLS Blue qui s'y est amarré. (puis voyage de retour sol lunaire ---> Gateway)
La manoeuvre de ravitaillement se fait-elle lors d'une manoeuvre où ils sont séparés de la Gateway, avec seulement un RDV entre le ravitailleur et l'atterrisseur HLS Blue pour le transfert d'ergols. (probablement des orbites proches de celle de la Gateway ou sur la même que la station mais sur laquelle ils sont décalés ?)
Il ne serait donc pas prévu que le ravitailleur s'amarre à la Gateway ? (problème de sécurité ? ou pas encore assez de points d'amarrage sur la Gateway ? ou ?????)
Extrait en VO
The idea is that once Blue’s lander reaches orbit around the Moon, it will remain there to shuttle astronauts down to the surface and back again. Afterward, it can be refueled and perform its next mission.
traduction a écrit:L'idée est qu'une fois que l'atterrisseur de Blue aura atteint l'orbite autour de la Lune, il y restera pour faire la navette entre les astronautes et la surface, et inversement. Il pourra ensuite être ravitaillé en carburant et effectuer sa prochaine mission.
Quand le texte parle d' "atteindre l'orbite autour de la Lune" , il s'agit de l'orbite NRHO je suppose (zone où doit aussi se trouver la Gateway) .... ?
Le planning reste-t-il bien que les astronautes arrivent dans Orion et séjournent dans la Gateway où certains passent ensuite dans l'atterrisseur HLS Blue qui s'y est amarré. (puis voyage de retour sol lunaire ---> Gateway)
La manoeuvre de ravitaillement se fait-elle lors d'une manoeuvre où ils sont séparés de la Gateway, avec seulement un RDV entre le ravitailleur et l'atterrisseur HLS Blue pour le transfert d'ergols. (probablement des orbites proches de celle de la Gateway ou sur la même que la station mais sur laquelle ils sont décalés ?)
Il ne serait donc pas prévu que le ravitailleur s'amarre à la Gateway ? (problème de sécurité ? ou pas encore assez de points d'amarrage sur la Gateway ? ou ?????)
montmein69- Donateur
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Quelques précisions sur le CisLunar Transporter* (pas forcément définitives)** :
* le CLT est chargé de ravitailler l'atterrisseur BlueMoon
** l'atterrisseur lunaire Blue Moon est désigné dans le tweet comme Blue Moon Mark-2 lander
Note : la sélection de l'équipe bénéficiaire du contrat pour le second HLS étant accordé au team Blue Origin, on pourrait modifier le titre de ce Fil , par exemple :
[Artemis] HLS n° 2 (BlueMoon & CisLunar Transporter)
remarque : le terme HLS recouvrant le "système" .... le CLT devrait "en faire partie" ... mais cela me parait plus clair de distinguer les deux appareils
* le CLT est chargé de ravitailler l'atterrisseur BlueMoon
** l'atterrisseur lunaire Blue Moon est désigné dans le tweet comme Blue Moon Mark-2 lander
Note : la sélection de l'équipe bénéficiaire du contrat pour le second HLS étant accordé au team Blue Origin, on pourrait modifier le titre de ce Fil , par exemple :
[Artemis] HLS n° 2 (BlueMoon & CisLunar Transporter)
remarque : le terme HLS recouvrant le "système" .... le CLT devrait "en faire partie" ... mais cela me parait plus clair de distinguer les deux appareils
montmein69- Donateur
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Je ne suis pas sûr d'avoir compris si ce qu'on voit c'est le CLT complet d'un seul bloc ?
Ou seulement une des deux parties que semblait annoncer ce post de J-B (voir plus haut) ?
Le Cislunar Propellant Transporter sera un énorme véhicule de quelque 34 mètres de long, lancé en deux parties par la fusée New Glenn de Blue Origin
Car ce n'est pas une traduction approximative de :
The Cislunar Propellant Transporter will be a huge vehicle, some 34 meters long and launched in two parts by Blue Origin’s as-yet-to-fly New Glenn rocket.
Peut-être une formulation maladroite du journaliste Tim Fernholz puisqu'il y a le ravitailleur CLT et l'alunisseur Blue-Moon qui sont deux parties du HLS, chacun étant envoyé par un New-Glenn ?
Avec ces nouveautés .... il y a des possibilités de "s'emmêler les pinceaux"
montmein69- Donateur
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Je poste ci-dessous la traduction de la partie concernant l'atterrisseur Blue Moon, la traduction de la première partie est sur le sujet HLS Starship.
https://spaceflightnow.com/2023/10/27/on-time-artemis-landings-by-spacex-blue-origin-possible-but-face-great-challenges/
Outre le développement de Starship pour le programme HLS, Mme Watson-Morgan et son équipe travaillent désormais en étroite collaboration avec l'équipe nationale dirigée par Blue Origin, qui se compose de Lockheed Martin, Draper, Boeing, Astrobotic et Honeybee Robotics. Ils développent l'atterrisseur Blue Moon Mark 2 (MK2).
Il sera capable de transporter 20 tonnes métriques dans une configuration réutilisable et 30 tonnes métriques dans le cas d'un aller simple, selon John Couluris, vice-président senior du transport lunaire chez Blue Origin. Il a déclaré lors de la discussion au coin du feu de mercredi qu'un atterrisseur MK1 aux capacités plus légères serait "annoncé sous peu".
Bien que l'équipe nationale n'ait été officiellement intégrée qu'en mai 2022, lorsqu'elle a obtenu le contrat d'atterrissage de la mission Artemis 5, elle a les mêmes exigences que SpaceX en matière de mission.
Mme Watson-Morgan a indiqué que son équipe passe à peu près autant de temps entre les équipes dirigées par SpaceX et Blue Origin, qui travaillent sur des défis technologiques similaires mais différents.
"Nous avons une équipe qui n'est pas très grande, mais qui est certainement assez grande pour aller faire des recherches approfondies basées sur les risques sur des sujets tels que le transfert de propergol, parce que Blue Origin et SpaceX ont ce problème", a déclaré Mme Watson-Morgan. "Les carburants et les architectures sont différents, mais en fin de compte, la gestion des cryofluides sera essentielle pour ces deux entreprises.
"Les propriétés thermiques de ce fluide seront déterminantes. Et puis, combien de temps peuvent-ils stocker le propergol et le maintenir en orbite ? Il s'agit essentiellement du même type de compétences, même si nous savons que SpaceX utilise du méthane et Blue Origin de l'hydrogène.
Selon M. Couluris, la capacité à résoudre ce problème sera déterminante non seulement pour l'atterrisseur lunaire, mais aussi pour l'exploration future du système solaire.
"Si nous parvenons à faire de l'hydrogène un propergol stockable, avec des systèmes sans pertes d'énergie, nous débloquerons non seulement les ressources lunaires, mais nous aurons également la possibilité de développer des technologies telles que la propulsion nucléaire thermique ou d'autres technologies de propulsion plus avancées", a déclaré M. Couluris lors de la session de chat de mercredi.
Mme Watson-Morgan indique que son équipe tient des réunions hebdomadaires avec Blue Origin et plus souvent, si nécessaire, lorsqu'ils commencent à franchir les étapes, dont deux ont été franchies. L'une d'entre elles était la livraison de ce que Mme Watson-Morgan a appelé une "maquette basse fidélité", qu'elle a qualifiée de "fantastique".
"Je suis très heureuse de voir Blue Origin ici, car la résilience et la concurrence permettent à chacun des fournisseurs de rester attentif et de se concentrer sur ce qui est essentiel pour nous et pour la NASA, ce qui est également très bénéfique pour le public américain", a déclaré Mme Watson-Morgan.
Elle a ajouté que les responsables HLS de la NASA se déplacent pour voir la maquette ainsi qu'un simulateur d'entraînement. Dans un avenir proche, Mme Watson-Morgan a indiqué que l'équipe nationale allait entamer un examen de base de la certification, qu'elle a décrit comme étant similaire à un examen des exigences d'un système.
"Il s'agit de s'assurer que l'équipe nationale comprend parfaitement les exigences définies par la NASA et de procéder à une évaluation analytique afin de déterminer si ses exigences peuvent réellement répondre à ce que nous avons dit qu'elles devaient satisfaire", a déclaré Mme Watson-Morgan.
Elle précise que cette évaluation aura lieu dans deux ou trois semaines et que son équipe est déjà en train d'examiner les données avant cette échéance.
"Ensuite, au début de l'année prochaine, il y aura un examen préliminaire de la conception. Ils s'activent donc", a déclaré Mme Watson-Morgan.
Les atterrisseurs de SpaceX et de Blue Origin sont tous deux au point, mais le temps presse avant qu'ils ne soient appelés sous les drapeaux.
Mme Watson-Morgan ne néglige pas les obstacles pratiques qui se dressent devant les deux atterrisseurs, mais elle reste persuadée que le travail approfondi réalisé pour les deux engins finira par l'emporter.
Lors de son intervention mercredi, Mme Watson-Morgan a souligné que l'approche de la NASA dans le cadre de ce partenariat était différente de celle d'autres entreprises lorsqu'il s'agit d'aider à commercialiser la Lune. Elle a déclaré que pour réussir, il fallait "aller très loin dans la façon de faire les choses" et faire ce travail "en amont".
"Nous le faisons dès le départ pour qu'il n'y ait pas de questions, de préoccupations ou de confusion sur la manière dont le système devrait être construit afin que, plus tard, notre équipe puisse venir et évaluer le système sur le plan humain", a déclaré Mme Watson-Morgan. "C'est donc un véritable défi. C'est très excitant. Et tout le temps, on me demande comment vous dormez la nuit, et je vais vous dire que je dors très bien parce que je prends les choses un jour à la fois".
https://spaceflightnow.com/2023/10/27/on-time-artemis-landings-by-spacex-blue-origin-possible-but-face-great-challenges/
Outre le développement de Starship pour le programme HLS, Mme Watson-Morgan et son équipe travaillent désormais en étroite collaboration avec l'équipe nationale dirigée par Blue Origin, qui se compose de Lockheed Martin, Draper, Boeing, Astrobotic et Honeybee Robotics. Ils développent l'atterrisseur Blue Moon Mark 2 (MK2).
Il sera capable de transporter 20 tonnes métriques dans une configuration réutilisable et 30 tonnes métriques dans le cas d'un aller simple, selon John Couluris, vice-président senior du transport lunaire chez Blue Origin. Il a déclaré lors de la discussion au coin du feu de mercredi qu'un atterrisseur MK1 aux capacités plus légères serait "annoncé sous peu".
Bien que l'équipe nationale n'ait été officiellement intégrée qu'en mai 2022, lorsqu'elle a obtenu le contrat d'atterrissage de la mission Artemis 5, elle a les mêmes exigences que SpaceX en matière de mission.
Mme Watson-Morgan a indiqué que son équipe passe à peu près autant de temps entre les équipes dirigées par SpaceX et Blue Origin, qui travaillent sur des défis technologiques similaires mais différents.
"Nous avons une équipe qui n'est pas très grande, mais qui est certainement assez grande pour aller faire des recherches approfondies basées sur les risques sur des sujets tels que le transfert de propergol, parce que Blue Origin et SpaceX ont ce problème", a déclaré Mme Watson-Morgan. "Les carburants et les architectures sont différents, mais en fin de compte, la gestion des cryofluides sera essentielle pour ces deux entreprises.
"Les propriétés thermiques de ce fluide seront déterminantes. Et puis, combien de temps peuvent-ils stocker le propergol et le maintenir en orbite ? Il s'agit essentiellement du même type de compétences, même si nous savons que SpaceX utilise du méthane et Blue Origin de l'hydrogène.
Selon M. Couluris, la capacité à résoudre ce problème sera déterminante non seulement pour l'atterrisseur lunaire, mais aussi pour l'exploration future du système solaire.
"Si nous parvenons à faire de l'hydrogène un propergol stockable, avec des systèmes sans pertes d'énergie, nous débloquerons non seulement les ressources lunaires, mais nous aurons également la possibilité de développer des technologies telles que la propulsion nucléaire thermique ou d'autres technologies de propulsion plus avancées", a déclaré M. Couluris lors de la session de chat de mercredi.
Mme Watson-Morgan indique que son équipe tient des réunions hebdomadaires avec Blue Origin et plus souvent, si nécessaire, lorsqu'ils commencent à franchir les étapes, dont deux ont été franchies. L'une d'entre elles était la livraison de ce que Mme Watson-Morgan a appelé une "maquette basse fidélité", qu'elle a qualifiée de "fantastique".
"Je suis très heureuse de voir Blue Origin ici, car la résilience et la concurrence permettent à chacun des fournisseurs de rester attentif et de se concentrer sur ce qui est essentiel pour nous et pour la NASA, ce qui est également très bénéfique pour le public américain", a déclaré Mme Watson-Morgan.
Elle a ajouté que les responsables HLS de la NASA se déplacent pour voir la maquette ainsi qu'un simulateur d'entraînement. Dans un avenir proche, Mme Watson-Morgan a indiqué que l'équipe nationale allait entamer un examen de base de la certification, qu'elle a décrit comme étant similaire à un examen des exigences d'un système.
"Il s'agit de s'assurer que l'équipe nationale comprend parfaitement les exigences définies par la NASA et de procéder à une évaluation analytique afin de déterminer si ses exigences peuvent réellement répondre à ce que nous avons dit qu'elles devaient satisfaire", a déclaré Mme Watson-Morgan.
Elle précise que cette évaluation aura lieu dans deux ou trois semaines et que son équipe est déjà en train d'examiner les données avant cette échéance.
"Ensuite, au début de l'année prochaine, il y aura un examen préliminaire de la conception. Ils s'activent donc", a déclaré Mme Watson-Morgan.
Les atterrisseurs de SpaceX et de Blue Origin sont tous deux au point, mais le temps presse avant qu'ils ne soient appelés sous les drapeaux.
Mme Watson-Morgan ne néglige pas les obstacles pratiques qui se dressent devant les deux atterrisseurs, mais elle reste persuadée que le travail approfondi réalisé pour les deux engins finira par l'emporter.
Lors de son intervention mercredi, Mme Watson-Morgan a souligné que l'approche de la NASA dans le cadre de ce partenariat était différente de celle d'autres entreprises lorsqu'il s'agit d'aider à commercialiser la Lune. Elle a déclaré que pour réussir, il fallait "aller très loin dans la façon de faire les choses" et faire ce travail "en amont".
"Nous le faisons dès le départ pour qu'il n'y ait pas de questions, de préoccupations ou de confusion sur la manière dont le système devrait être construit afin que, plus tard, notre équipe puisse venir et évaluer le système sur le plan humain", a déclaré Mme Watson-Morgan. "C'est donc un véritable défi. C'est très excitant. Et tout le temps, on me demande comment vous dormez la nuit, et je vais vous dire que je dors très bien parce que je prends les choses un jour à la fois".
J-B- Messages : 1795
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Les RCS du modèle MK1 du Blue Lander viennent de terminer leurs tests d'acceptation.
Fait notable: ils fonctionnent à l'HYDROLOX.
Fait notable: ils fonctionnent à l'HYDROLOX.
Choros- Messages : 1364
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au sens propre, se n'est pas du hydrolox (lox=oxygene liquide) mais de l'hydrogene et oxygène gazeux. c'est beaucoup moins performant que les moteurs a ergol liquide mais c'est bien plus simple (se qui permet de l'utiliser dans des petit RCS) et surtout ça peut être démarré en 0G créant une accélération initial qui permet ensuite de plaqué les ergols liquide des moteur principaux contre les parois afin de permettre un démarrage de ces derniers.Choros a écrit:Les RCS du modèle MK1 du Blue Lander viennent de terminer leurs tests d'acceptation.
Fait notable: ils fonctionnent à l'HYDROLOX.
l'autre avantage est qu'on a pas besoin de gros réservoir uniquement dédier au RCS. ils n'y a que des petits réservoir oxygène et hydrogene gazeux qui sont recharge au fur et a mesure de la mission en vaporisant les ergols liquide des moteurs principaux.
BBspace a rapporté :
Si je comprend bien, le Mk1 est un cargo (et uniquement cela). Donc à priori il appartient pas à la famille des HLS qui eux transportent des équipages d'une orbite lunaire (probablement NRHO .... vu qu'Orion s'y met en attente) vers le sol lunaire et retour.
Auquel cas un Fil spécifique pour le Mk1 paraitrait préférable pour ne pas faire de "mélange".
Donc Mk2 ----> HLS (puis éventuellement atterrisseur habité hors contrat NASA)
et Mk1 ----> cargo pour le CLPS
Un partage des techniques utilisées serait probablement présentes dans les deux types d'engin (supputation)
Je n'ai pas l'impression en plus que le Mk1 pourrait évoluer en HLS .... Trop petit pour l'équiper des installations de support vie. Et ensuite il faudrait le qualifier pour le vol humain (man-rated) ce qui AMHA n'aurait guère de sens.
../cut/... Mme Watson-Morgan et son équipe travaillent désormais en étroite collaboration avec l'équipe nationale dirigée par Blue Origin, qui se compose de Lockheed Martin, Draper, Boeing, Astrobotic et Honeybee Robotics. Ils développent l'atterrisseur Blue Moon Mark 2 (MK2).
.../cut/...
John Couluris, vice-président senior du transport lunaire chez Blue Origin. Il a déclaré lors de la discussion au coin du feu de mercredi qu'[u]un atterrisseur MK1 aux capacités plus légères[/u] serait "annoncé sous peu".
Si je comprend bien, le Mk1 est un cargo (et uniquement cela). Donc à priori il appartient pas à la famille des HLS qui eux transportent des équipages d'une orbite lunaire (probablement NRHO .... vu qu'Orion s'y met en attente) vers le sol lunaire et retour.
Auquel cas un Fil spécifique pour le Mk1 paraitrait préférable pour ne pas faire de "mélange".
Donc Mk2 ----> HLS (puis éventuellement atterrisseur habité hors contrat NASA)
et Mk1 ----> cargo pour le CLPS
Un partage des techniques utilisées serait probablement présentes dans les deux types d'engin (supputation)
Je n'ai pas l'impression en plus que le Mk1 pourrait évoluer en HLS .... Trop petit pour l'équiper des installations de support vie. Et ensuite il faudrait le qualifier pour le vol humain (man-rated) ce qui AMHA n'aurait guère de sens.
Dernière édition par montmein69 le Jeu 9 Mai 2024 - 13:16, édité 1 fois
montmein69- Donateur
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merci des précisions phenix!phenix a écrit:au sens propre, se n'est pas du hydrolox (lox=oxygene liquide) mais de l'hydrogene et oxygène gazeux. c'est beaucoup moins performant que les moteurs a ergol liquide mais c'est bien plus simple (se qui permet de l'utiliser dans des petit RCS) et surtout ça peut être démarré en 0G créant une accélération initial qui permet ensuite de plaqué les ergols liquide des moteur principaux contre les parois afin de permettre un démarrage de ces derniers.
l'autre avantage est qu'on a pas besoin de gros réservoir uniquement dédier au RCS. ils n'y a que des petits réservoir oxygène et hydrogene gazeux qui sont recharge au fur et a mesure de la mission en vaporisant les ergols liquide des moteurs principaux.
Choros- Messages : 1364
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Effectivement très importantes …c’est malgré les difficultés qu’elle induit une technologie à explorer : le stockage sous forme gazeuse compressée avec des réservoirs qui doivent satisfaire deux qualités assez contradictoires : très haute résistance à la pression et légèreté relative.Choros a écrit:merci des précisions phenix!phenix a écrit:au sens propre, se n'est pas du hydrolox (lox=oxygene liquide) mais de l'hydrogene et oxygène gazeux. c'est beaucoup moins performant que les moteurs a ergol liquide mais c'est bien plus simple (se qui permet de l'utiliser dans des petit RCS) et surtout ça peut être démarré en 0G créant une accélération initial qui permet ensuite de plaqué les ergols liquide des moteur principaux contre les parois afin de permettre un démarrage de ces derniers.
l'autre avantage est qu'on a pas besoin de gros réservoir uniquement dédier au RCS. ils n'y a que des petits réservoir oxygène et hydrogene gazeux qui sont recharge au fur et a mesure de la mission en vaporisant les ergols liquide des moteurs principaux.
Giwa- Donateur
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Bon, je me doute que ce n'est pas transposable tel quel, mais un réservoir à 700 bars est donné à 95kg pour 5 kg d'hydrogène stocké (d'après cet article qui cite le CEA: https://www.challenges.fr/automobile/actu-auto/le-reservoir-cle-du-prix-de-revient-de-la-voiture-a-hydrogene_688008)Giwa a écrit:Effectivement très importantes …c’est malgré les difficultés qu’elle induit une technologie à explorer : le stockage sous forme gazeuse compressée avec des réservoirs qui doivent satisfaire deux qualités assez contradictoires : très haute résistance à la pression et légèreté relative.Choros a écrit:
merci des précisions phenix!
Soit un poids de réservoir 20 fois supérieur à son contenu.
Choros- Messages : 1364
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VERY LOW THRUST GASEOUS OXYGEN-HYDROGEN ROCKET ENGINE IGNITION TECHNOLOGY
Un article relatif à l'allumage de petits RCS ( very low thrust 0.44 to 2.22-N rocket engines) fonctionnant avec GH2 et GO2 pour le contrôle d'attitude de satellite et sondes.
par Roy A. Bjorklund (Jet Propulsion Laboratory)
Pas de date. Et cela doit être extrait d'un ouvrage assez volumineux vu la pagination.
A la fin de l'article , des photos et des schémas sur ces moteurs - en espérant que ce n'est pas trop obsolète - (cela devrait intéresser phenix )
https://ntrs.nasa.gov/api/citations/19840014624/downloads/19840014624.pdf
Un article relatif à l'allumage de petits RCS ( very low thrust 0.44 to 2.22-N rocket engines) fonctionnant avec GH2 et GO2 pour le contrôle d'attitude de satellite et sondes.
par Roy A. Bjorklund (Jet Propulsion Laboratory)
Pas de date. Et cela doit être extrait d'un ouvrage assez volumineux vu la pagination.
A la fin de l'article , des photos et des schémas sur ces moteurs - en espérant que ce n'est pas trop obsolète - (cela devrait intéresser phenix )
https://ntrs.nasa.gov/api/citations/19840014624/downloads/19840014624.pdf
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