SLS block 1 (Orion Artemis-2) - Septembre 2025

La mission EM-2 :

Il est vrai que les cartes sont rebattues (sous réserve de confirmation)avec l'emport d'éléments du LOP-DSG lors des premiers vols habités de SLS/Orion.
Ainsi, il faudrait faire figurer pour EM-2 sur le "descriptif" l'orbite NRHO que parcourra le premier module - Power and Propulsion Element (PPE) -   de la mini-station et  indiquer la position où se trouvera le PPE* au moment du RdV.
* qui lui, aura été envoyé auparavant par un lanceur commercial

A-t-on idée s'il y a des secteurs de l'orbite NRHO qui seraient plus favorables que d'autres pour effectuer ce RdV ?

Si cette toute première utilisation de l'Exploration Upper Stage se fait lors de cette mission EM-2**, cela. fera plaisir à ceux qui voyaient dans la NASA une vieille agence encroûtée pas prête à prendre des risques pour ses astronautes.   :cheers:

** et non pas lors du vol d'Europa Clipper comme cela avait été autrefois envisagé

PS : dans le titre du Fil, ne serait-il pas judicieux de rajouter à côté d'Orion la CU additionnelle "co-manifested payload" - (l'élément du LOP-G "Hab module")

C'est exact.
Entre les problèmes de délais et ceux d'étalement du financement .... on n'y est pas encore.
Mais peut-être que simplement indiquer Orion & co-CU* .... permettrait de se rappeler que la capsule sera rarement (ou jamais ?) lancée seule.
Le lancement à près d'1 G$ ..... il faut le rentabiliser un minimum.

* en attendant plus de précisions

co-CU... Décidément il paye ce montmein69 :D

La consonance ne m'avait pas effleuré. C'était seulement plus court que co-charge utile.
Moi qui avait pris soin d'éviter de proposer co-payload, pur ne pas me faire tacler par les gourous de l'Académie Française  :megalol:

La version block 1 du SLS, avec l'étage supérieur ICPS pourrait servir plus d'une fois et réaliser le premier vol habité.

https://arstechnica.com/science/2018/04/nasa-likely-to-fly-first-deep-space-mission-on-less-powerful-rocket/
http://nasawatch.com/archives/2018/04/sls-upper-stage-1.html

Donc, ce n'est pas encore offciel, ils envisagent  la possibilité de conserver le petit étage supérieur iCPS pour la mission habitée EM-2,  et patatras pour la charge utile secondaire destinée à la LOP/DSG qui devra être lancée séparément.

Mais cela permettrait de lancer des astronautes avant 2023

Bip a écrit:Donc, ce n'est pas encore offciel, ils envisagent  la possibilité de conserver le petit étage supérieur iCPS pour la mission habitée EM-2,  et patatras pour la charge utile secondaire destinée à la LOP/DSG qui devra être lancée séparément.

Mais cela permettrait de lancer des astronautes avant 2023

Si j'ai bien compris cela serait un vol "en plus" due au fait que le congrès vient de voter le financement pour une deuxième plateforme de lancement mobile. Donc plus de pause de 33mois entre le block 1A et 1B pour la modifier....

J'ai l'impression que SpaceX et BO font la course. Si ils font les premiers essais en 2020 alors que le SLS risque de lancer en 2021, peut-être auront-ils sa peau... Ce que je trouve dommage car le SLS en block 2, est tout juste monstrueux, peut-être même plus que le BFR, surtout au niveau volume sous coiffe. Pour moi le SLS, c'est un peu le convoi exceptionnel de l'espace, certes il est très cher mais il aura des performances que n'ont (n'auront?) pas le New Glen et le BFR (à confirmer). La NASA devrait travailler à faire baisser les coûts récurrents et peut-être aura-t-il une longue vie! :hot: :hot:

Oui Sam, j'espère aussi voir le sls voler...
Pour rivaliser avec le block 2 en termes de CU, je pense que spaceX va créer la BFR heavy ;) pas mal comme idée je trouve^^

Roch a écrit:Oui Sam, j'espère aussi voir le sls voler...
Pour rivaliser avec le block 2 en termes de CU, je pense que spaceX va créer la BFR heavy ;) pas mal comme idée je trouve^^

Les idées çà ne manque pas et c'est très bien comme çà.
Après il faut confronter cela aux réalités raisonnablement prévisibles.
Dejà un BFR sorti des ateleirs .... ce serait un sacré événement .... après qu'il décolle ... on passe un cap supplémentaire. Sans parler qu'il effectue des missions régulières, soit associé à un BFS etc .... sans compter qu'on y rajoute la contrainte temps (un challenge irréalisable mais que c'est sûr ... Elon et ses équipes vont réussir ... disent les plus mordus du concept..) alors un BFR Heavy en plus .... si ce n'est pas une petite blagounette,  ne serait-ce pas un tantinet "abuser"

Pour le SLS, aucun doute pour moi qu'il volera et aura une carrière (après tout il peut exister des aficionados pour ce lanceur). Mais les débuts risquent d'être cruciaux, puisqu'il y a de quoi se prendre les pieds dans le tapis, avec les soucis de développer l'étages supérieur final EUS qui nécessite le seconde plate-forme de lancement mobile (plus haute avec les raccordements de tuiyauterie pour l'EUS) .... et la période d'intérim qui se prolongerait avec l'ICPS (je ne sais pas si cela est d'ores et déjà entériné et si l'outil industriel sera maintenu pour fabriquer une petite série d'ICPS sans que cela ne contrecarre son adaptation/re-confomation pour fabriquer des EUS :scratch: )

Bref des contorsions dont la NASA avait déjà eu le secret pendant la période navette et ses multiples travaux d'adaptation.

C'est dans ce méli-mélo technico-financier que les politiques pourraient prendre la mouche ..... et sonner le glas du SLS.

La mission EM-2, telle qu'elle est actuellement prévue :

État d'avancement de l'ESM-2 (il faudrait changer EM-2 en Artemis-2 dans le titre)

A propos de ce second module de service financé par l'Europe : il paiera toujours la participation à l'ISS ? ou il commencera à acquitter les droits de s'associer au LOP-Gateway (voire à un éventuel  atterrissage sur la Lune pour un Européen, même si je n'y crois pas trop sauf dans un avenir lointain donc indéterminé car .... America first).

On ne sait pas du tout comment sera présenté à la ministérielle de l'ESA, à la fois la prolongation de l'ISS post 2024 (l'Europe continue ou arrête pour se reporter sur autre chose ?), et aussi comment s'associer intelligemment au LOP-Gateway (en clair : pour l'utiliser pour nos propres objectifs si on en a * ? pour tenir la chandelle à Artemis ?)

* c'était l'idée initiale des coopérations, une utilisation par des partenaires pour de courtes périodes de ce LOP-G - une fois vraiment habitable - , et ce par exemple,  pour piloter des interventions de télé-manipulation de robots sur la Lune.

Si l'Europe se lançait dans le financement et la construction de matériels sans avoir défini clairement ses propres objectifs d'exploration et de présence dans le système lunaire, AMHA on sera mal.

Pour tenir les délais serrés entre Artemis 1 et Artemis 2 (et au delà réussir la mission Artemis 3 Boots on the Moon en 2024), la construction d'éléments a déjà avancé pour la deuxième mission.

Il faut espérer que le vol test 1, sera abouti, car des modifications importantes (si elles étaient requises) seraient assez délicates à réaliser.

Les SRB de la navette spatiale pouvaient être récupérés une vingtaine de fois ! Ne peut-on envisager d'en faire de même pour le SLS ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Propulseur_d%27appoint_%C3%A0_poudre_de_la_navette_spatiale_am%C3%A9ricaine

Dans le PDF partagé par jassifun, ça parle d'une mission Artemis 2 en 2023

https://www.nasa.gov/sites/default/files/atoms/files/a_sustained_lunar_presence_nspc_report4220final.pdf

Cela me parait logique. La priorité est de faire Artemis III en 2024.

Le reste est moins cadré par des dates. Je ne serais pas surprise que des démonstrations supplémentaires soient demandées a Artemis II.

jassifun a écrit:Je ne serais pas surprise que des démonstrations supplémentaires soient demandées a Artemis II.

Peut-on penser à une répétition en automatique de la descente du lander qui sera utilisé pour Artemis III ?
Sinon .... les deux astronautes de "Boots on the Moon" feront leur mission sans filet :hot:

Avancement en mars 2020 (@StarshipTrop19)

Fabien0300 a écrit:

Donc aucun test du lander. Il ne pourra peut-être pas être construit et un minimum testé avant le décollage d'Artémis II.

Et un envoi plus tardif avec un lanceur commercial n'est peut-être pas non plus envisageable.

Un nom pour le lander pourrait s'avérer être approprié : "go to the moon and pray"