Messenger - Mission autour de Mercure
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Je suis curieuse de voir les photos couleurs pour voir s'il y a quand même une différence de ton avec la Lune. Là, on s'y méprendrait facilement (enfin moi je m'y méprendrais :roll: ).
Mais ça ne diminue en rien l'exploit et l'émotion d'obtenir de tels clichés
Mais ça ne diminue en rien l'exploit et l'émotion d'obtenir de tels clichés
Astrogreg a écrit:Une mission vers un NEO peut se faire en 15 jours aller-retour avec moins de carburant que pour aller sur la Lune. Ou si tu maintiens ça, il va falloir argumenter ta réponse... :)Ripley a écrit:Mais, tout compte fait, je considère un tel projet au moins aussi crédible ( et même plus ) qu'une mission vers un astéroïde.
Ca m'étonnerait très fort qu'en utilisant moins de carburant que pour la Lune et en quittant le système Terre Lune pour se mettre en orbite solaire et s'aligner sur un astéroïde, la mission puisse ne durer que 15 jours!
Pour répondre à Shuttlegirl.
en noir et blanc
en couleur
En tout cas ce site sépare les photos en noires et blancs de celles en couleurs.
http://www.lpi.usra.edu/resources/apollo/
en noir et blanc
en couleur
En tout cas ce site sépare les photos en noires et blancs de celles en couleurs.
http://www.lpi.usra.edu/resources/apollo/
Anubis- Messages : 965
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Autre comparaison
couleur
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Anubis- Messages : 965
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Si on pose un morceau de bois sur mercure que devient-il?
biscoto66- Messages : 146
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Il sèchera à la vitesse grand V s'il est en plein soleil, ou se congèlera s'il est à l'ombre.
Exact, 3 mois d'après Ciel & Espace.Raoul a écrit:Ca m'étonnerait très fort qu'en utilisant moins de carburant que pour la Lune et en quittant le système Terre Lune pour se mettre en orbite solaire et s'aligner sur un astéroïde, la mission puisse ne durer que 15 jours!
Astrogreg a écrit:Il sèchera à la vitesse grand V s'il est en plein soleil, ou se congèlera s'il est à l'ombre.
Exact, 3 mois d'après Ciel & Espace.Raoul a écrit:Ca m'étonnerait très fort qu'en utilisant moins de carburant que pour la Lune et en quittant le système Terre Lune pour se mettre en orbite solaire et s'aligner sur un astéroïde, la mission puisse ne durer que 15 jours!
Pour le morceau de bois, je pense qu'il se carboniserait, avec dégazage d'éléments légers, sans doute de l'eau, c'est vrai, mais aussi des composés carbonés comme le méthane et le CO2. Mais c'est à confirmer.
Pour ce qui est de rejoindre un astéroïde, cela dépend largement de l'orbite de l'astéroïde et de sa position. En gros, pour un astéroïde qui croise assez près l'orbite terreste et qui est à peu près dans le plan de l'écliptique, la durée d'une mission peut effectivement descendre à 15 jours je pense, mais c'est une durée minimale, si l'astéroïde se rapproche fortement (3 millions de km par exemple). Faut voir les Amors et les Atens.
Pour ce qui est du carburant, le gain vient essentiellement du fait que pour une mission lunaire, il faut lutter contre la gravité lunaire à la fois au freinage et au redécollage, ce qui n'est pas le cas pour une mission vers un astéroïde. Donc pour peu que les paramètres orbitaux de l'astéroïde ne soient pas complètement défavorables, il ne faudra pas beaucoup freiner et pas beaucoup accélérer lors du retour, ce qui implique moins de carburant.
Cordialement,
Argyre
Argyre- Messages : 3397
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Argyre a écrit:Astrogreg a écrit:Il sèchera à la vitesse grand V s'il est en plein soleil, ou se congèlera s'il est à l'ombre.
Exact, 3 mois d'après Ciel & Espace.Raoul a écrit:Ca m'étonnerait très fort qu'en utilisant moins de carburant que pour la Lune et en quittant le système Terre Lune pour se mettre en orbite solaire et s'aligner sur un astéroïde, la mission puisse ne durer que 15 jours!
Pour le morceau de bois, je pense qu'il se carboniserait, avec dégazage d'éléments légers, sans doute de l'eau, c'est vrai, mais aussi des composés carbonés comme le méthane et le CO2. Mais c'est à confirmer.
Pour ce qui est de rejoindre un astéroïde, cela dépend largement de l'orbite de l'astéroïde et de sa position. En gros, pour un astéroïde qui croise assez près l'orbite terreste et qui est à peu près dans le plan de l'écliptique, la durée d'une mission peut effectivement descendre à 15 jours je pense, mais c'est une durée minimale, si l'astéroïde se rapproche fortement (3 millions de km par exemple). Faut voir les Amors et les Atens.
Pour ce qui est du carburant, le gain vient essentiellement du fait que pour une mission lunaire, il faut lutter contre la gravité lunaire à la fois au freinage et au redécollage, ce qui n'est pas le cas pour une mission vers un astéroïde. Donc pour peu que les paramètres orbitaux de l'astéroïde ne soient pas complètement défavorables, il ne faudra pas beaucoup freiner et pas beaucoup accélérer lors du retour, ce qui implique moins de carburant.
Cordialement,
Argyre
Vers 450°C, c'est du charbon de bois qui resterait et un mélange gazeux complexe par distillation des goudrons sous vide (méthane,sulfure d'hydrogène,etc.)et des cendres minérales contenant entre autre de la potasse. Mais bon tout çà, c'est pour le Fun :)...car il y a autre chose à faire qu'envoyer du bois sur Mercure :roll:
Cordialement
Giwa
Giwa- Donateur
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Pauvre morceau de bois j'aimerais certainement pas être à ça place.
Anubis- Messages : 965
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Localisation : canada
Il faudra nécessairement à un moment ou à un autre faire changer à notre de sonde sa vitesse puisque l'astéroïde ne se déplace pas à la vitesse de la terre (sinon, il serait un genre de satellite naturel) Mais effectivement, je pense que ça prendra moins de accélérations (il n'y a que ça qui coute en fait) que pour aller sur la Lune puisqu'on aura pas à descendre et à remonter dans un puits de gravité.Argyre a écrit:Donc pour peu que les paramètres orbitaux de l'astéroïde ne soient pas complètement défavorables, il ne faudra pas beaucoup freiner et pas beaucoup accélérer lors du retour, ce qui implique moins de carburant.
Cordialement,
Argyre
À la réflexion, peut-être que ça nécessitera plus d'accélération au final, mais que celles-ci pourront être moins fortes et plus étalées, continues. On pourra donc utiliser des techniques de propulsions plus économiques !
Non ?
On peut mourir de froid dans un gaz raréfié porté à 1 million de degrés quand il n'y plus de transferts de chaleur par conduction ni par convection, seul le bilan radiatif (et donc les albédos respectifs en émission IR et en absorption visible+UV) entrent en ligne de compte. Si sa combinaison est suffisament réfléchissante dans le visible et l'UV (et capable de se dépoussiérer par voie électrostatique si nécessaire) le seul point d'entrée de la chaleur coté jour, seraient les pieds de l'astronaute en contact avec le sol...Fabien a écrit:Henri a écrit:Fabien a écrit:Astrogreg a écrit:Une mission vers un NEO peut se faire en 15 jours aller-retour avec moins de carburant que pour aller sur la Lune. Ou si tu maintiens ça, il va falloir argumenter ta réponse... :)Ripley a écrit:Mais, tout compte fait, je considère un tel projet au moins aussi crédible ( et même plus ) qu'une mission vers un astéroïde.
Et ne parlons pas de la température à la surface de Mercure, qui doit être proche de 400°C à son maxima.Dans une atmosphère raréfiée comme celle de Mercure, la température n'est pas un critère pertinent. Un astronaute en combinaison non-réchauffée et en plein jour, mais à l'ombre d'un abri mourrait en fait de froid...
Il suffirait d'une combinaison bien réfléchissante pour se déplacer au soleil. Le vrai problème serait plutôt la fluence des UV durs et pénétrants et les éruptions solaires… Il faudrait voir du coté des combinaisons rigides de plongée à grandes profondeurs.
Même lorsque cette température demande une adaptabilité au passage de -180°C à 400 °C en une journée ?
Le passage coté obscur nécessiterait simplement une bonne isolation thermique interne au scaphandre. Les conditions thermiques de Mercure sont beaucoup moins contraignantes que celles de Vénus, pour cause de présence sur cette dernière d'un fluide caloriporteur dense (son atmosphère).
_________________
Les fous ouvrent les voies qu'empruntent ensuite les sages. (Carlo Dossi)
Merci pour les réponses sur le morceau de bois qui peut être une simple allumette.
Et poser une allumette sur Mercure peut être une expérience intéressante et amusante.
Et poser une allumette sur Mercure peut être une expérience intéressante et amusante.
biscoto66- Messages : 146
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Age : 52 Localisation : perpignan
Toutes les données obtenus pendant ce survol ont été rapatriées avec succès, reste maintenant à les dépouiller !
Invité- Invité
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=4969
Article intéressente sur le sujet, en plus des photos il y a des descriptions... En attendant les photos couleur!
Article intéressente sur le sujet, en plus des photos il y a des descriptions... En attendant les photos couleur!
D'jo- Messages : 254
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Age : 34
Localisation : Québec
Skyboy a écrit:Il faudra nécessairement à un moment ou à un autre faire changer à notre de sonde sa vitesse puisque l'astéroïde ne se déplace pas à la vitesse de la terre (sinon, il serait un genre de satellite naturel) Mais effectivement, je pense que ça prendra moins de accélérations (il n'y a que ça qui coute en fait) que pour aller sur la Lune puisqu'on aura pas à descendre et à remonter dans un puits de gravité.Argyre a écrit:Donc pour peu que les paramètres orbitaux de l'astéroïde ne soient pas complètement défavorables, il ne faudra pas beaucoup freiner et pas beaucoup accélérer lors du retour, ce qui implique moins de carburant.
Cordialement,
Argyre
À la réflexion, peut-être que ça nécessitera plus d'accélération au final, mais que celles-ci pourront être moins fortes et plus étalées, continues. On pourra donc utiliser des techniques de propulsions plus économiques !
Non ?
Effectivement même si l'astéroïde par ces paramètres orbitaux demande un ∆ V plus important pour l'atteindre, on pourrait utiliser un moteur type VASIMR ce qui serait possible aussi pour les satellites de Mars, Phobos et Déimos mais là on s'éloigne un peu, au sens propre et figuré, de notre sujet Mercure. Non? ;)
Giwa- Donateur
- Messages : 12867
Inscrit le : 15/04/2006
Age : 81
Localisation : Draguignan
Premiers résultats de l'altimètre laser de la sonde Messenger !
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=4974
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=4974
moonvie1- Messages : 149
Inscrit le : 08/01/2008
Age : 53
Localisation : Eyragues 13630 BDR
23.01.08 Mercure en couleurs !
Les couleurs de cette image ne sont pas celles que verrait un œil humain. Elles sont légèrement différentes mais permettent de voir que la surface de Mercure n'est pas aussi homogène que le laissent penser les images en noir et blanc.
Cette image est le résultat de la combinaison de 3 clichés pris dans des filtres différents du visible et de l'infrarouge. Elle accentue la différence des couleurs que l'on devine sur la même image en noir et blanc.
Notez qu'étudier une surface dans différentes longueurs d'ondes permet de se faire une idée assez précise de la composition de cette surface et des différents types de roches que l'on peut y découvrir. En s'appuyant sur ses informations, et d'autres, les planétologues auront des indices pertinents sur l'histoire de la formation et l'évolution de Mercure.
Cette image a été acquise le 14 janvier à une distance de 27000 km, 80 minutes avant que Messenger passe au plus près de la planète.
Note
La mission Messenger est un projet mené en coopération par la NASA et le Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory (JHU/APL). Elle est gérée par le Laboratoire Johns Hopkins pour le compte de la NASA.
http://www.flashespace.com/html/jan08/23a_01.htm
Les couleurs de cette image ne sont pas celles que verrait un œil humain. Elles sont légèrement différentes mais permettent de voir que la surface de Mercure n'est pas aussi homogène que le laissent penser les images en noir et blanc.
Cette image est le résultat de la combinaison de 3 clichés pris dans des filtres différents du visible et de l'infrarouge. Elle accentue la différence des couleurs que l'on devine sur la même image en noir et blanc.
Notez qu'étudier une surface dans différentes longueurs d'ondes permet de se faire une idée assez précise de la composition de cette surface et des différents types de roches que l'on peut y découvrir. En s'appuyant sur ses informations, et d'autres, les planétologues auront des indices pertinents sur l'histoire de la formation et l'évolution de Mercure.
Cette image a été acquise le 14 janvier à une distance de 27000 km, 80 minutes avant que Messenger passe au plus près de la planète.
Note
La mission Messenger est un projet mené en coopération par la NASA et le Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory (JHU/APL). Elle est gérée par le Laboratoire Johns Hopkins pour le compte de la NASA.
http://www.flashespace.com/html/jan08/23a_01.htm
grysor- Messages : 3316
Inscrit le : 09/06/2006
Age : 52
Localisation : bretagne rennes
L'image en couleur sur le site de la mission :
http://messenger.jhuapl.edu/gallery/sciencePhotos/image.php?gallery_id=2&image_id=132
(cliquer pour agrandir)
http://messenger.jhuapl.edu/gallery/sciencePhotos/image.php?gallery_id=2&image_id=132
(cliquer pour agrandir)
Invité- Invité
Découverte d'une "araignée" sur Mercure.
La NASA a publié les premières images du survol de la face inconnue de Mercure par la sonde américaine Messenger le 14 janvier.
Messenger a découvert une formation géologique avec des caractéristiques jamais vues ailleurs, que les scientifiques ont baptisée "The Spider" (l'araignée).
Selon un des membres de l'équipe scientifique et professeur de l'université Brown, James Head, "cette formation géologique a un cratère près de son centre mais il est impossible de déterminer s'il est lié ou non à cette formation ou s'il s'est formé ultérieurement".
(http://www.couleurfrance.net/actualite/monde/decouverte-d-une-araignee-sur-mercure-102789.html)
à suivre...
Autre article concernant la mission en général:
http://www.sciencepresse.qc.ca/node/19700
La NASA a publié les premières images du survol de la face inconnue de Mercure par la sonde américaine Messenger le 14 janvier.
Messenger a découvert une formation géologique avec des caractéristiques jamais vues ailleurs, que les scientifiques ont baptisée "The Spider" (l'araignée).
Selon un des membres de l'équipe scientifique et professeur de l'université Brown, James Head, "cette formation géologique a un cratère près de son centre mais il est impossible de déterminer s'il est lié ou non à cette formation ou s'il s'est formé ultérieurement".
(http://www.couleurfrance.net/actualite/monde/decouverte-d-une-araignee-sur-mercure-102789.html)
à suivre...
Autre article concernant la mission en général:
http://www.sciencepresse.qc.ca/node/19700
Phobos- Messages : 468
Inscrit le : 11/12/2007
Age : 34
Localisation : québec/Québec
http://fr.news.yahoo.com/afp/20080131/tsc-usa-espace-astronomie-mercure-c2ff8aa_1.html
WASHINGTON (AFP) - La sonde américaine Messenger, qui a survolé Mercure le 14 janvier, a transmis des centaines d'images et de nombreuses données de la face cachée et mystérieuse de la plus petite planète du système solaire jugée surprenante par les scientifiques.
"Nous avons été constamment surpris car Mercure ne s'est pas révélée être la planète que nous attendions en étant totalement différente de notre Lune", a dit mercredi devant la presse Sean Solomon, de la Carnegie Institution, le principal scientifique de la mission.
"C'est au contraire une planète très dynamique où il se passe énormément de choses", a-t-il ajouté en référence aux activités volcaniques et à la magnétosphère de Mercure.
Alors que Mercure ressemble à première vue à la Lune avec de nombreux cratères grêlant sa surface rocheuse, cette planète est en fait très différente, insiste ce scientifique en présentant avec plusieurs autres membres de la mission les premiers résultats de la moisson d'informations et d'images collectés.
"Ce survol nous a permis de voir une partie de la planète qu'aucun engin spatial n'avait vue auparavant et d'obtenir (...) une mine d'informations passionnantes", a souligné Sean Solomon. Quelque 55% de la surface n'avait jamais été observée jusqu'alors.
Messenger (Mercury Surface, Space Environment, Geochemistry and Ranging) s'était approchée le 14 janvier à près de 200 kilomètres de la surface de Mercure, marquant le premier survol depuis 1975 de la planète la plus proche du soleil.
Mariner 10 avait été le premier engin à s'approcher de Mercure à trois reprises en 1974 et 1975 mais à chaque passage, la planète présentait la même face au Soleil.
Les sept instruments de Messenger ont permis de montrer une topographie des cratères et autres formations géologiques de la partie jusque-là cachée de Mercure.
Ils montrent que la planète la plus proche du soleil, dont le diamètre n'est qu'un tiers celui de la Terre, a des falaises de plusieurs centaines de kilomètres de long formées apparemment par le mouvement des plaques tectoniques au début de son histoire.
Sa surface est aussi marquée par de nombreux cratères ayant résulté d'impacts très anciens d'astéroïdes et aussi probablement de volcans. Messenger a pu aussi photographier des bassins de plus de 2.000 mètres de profondeur ainsi que des montagnes culminant à près de 5.000 mètres et également des plaines.
Messenger a notamment découvert une formation géologique présentant des caractéristiques très inhabituelles que les scientifiques de la mission ont baptisée "The Spider" (l'araignée).
"Cette formation géologique a un cratère (de 41 kilomètres de circonférence) près de son centre mais il est impossible de déterminer s'il est lié ou non à cette formation ou s'il s'est formé ultérieurement", a souligné James Head, un des membres de l'équipe scientifique et professeur à l'université Brown (Rhode Island, est).
"The Spider" est aussi formé d'une centaine de tranchées étroites irradiant d'un point central telles les pattes d'une araignée, d'où le nom retenu par les scientifiques de la mission pour cette formation géologique qui "constitue un véritable mystère" selon Louise Prockter du laboratoire de physique appliquée de l'Université Johns Hopkins.
"The Spider" se trouve au centre du bassin Caloris de Mercure formé il y a près de quatre milliards d'années par l'impact d'un énorme astéroïde.
Selon les instruments de Messenger, le diamètre de ce bassin atteindrait près de 1.600 kilomètres, soit beaucoup plus que l'estimation faite à partir des données recueillies par Mariner 10 en 1975.
Outre le passage rapproché en janvier, Messenger en fera deux
WASHINGTON (AFP) - La sonde américaine Messenger, qui a survolé Mercure le 14 janvier, a transmis des centaines d'images et de nombreuses données de la face cachée et mystérieuse de la plus petite planète du système solaire jugée surprenante par les scientifiques.
"Nous avons été constamment surpris car Mercure ne s'est pas révélée être la planète que nous attendions en étant totalement différente de notre Lune", a dit mercredi devant la presse Sean Solomon, de la Carnegie Institution, le principal scientifique de la mission.
"C'est au contraire une planète très dynamique où il se passe énormément de choses", a-t-il ajouté en référence aux activités volcaniques et à la magnétosphère de Mercure.
Alors que Mercure ressemble à première vue à la Lune avec de nombreux cratères grêlant sa surface rocheuse, cette planète est en fait très différente, insiste ce scientifique en présentant avec plusieurs autres membres de la mission les premiers résultats de la moisson d'informations et d'images collectés.
"Ce survol nous a permis de voir une partie de la planète qu'aucun engin spatial n'avait vue auparavant et d'obtenir (...) une mine d'informations passionnantes", a souligné Sean Solomon. Quelque 55% de la surface n'avait jamais été observée jusqu'alors.
Messenger (Mercury Surface, Space Environment, Geochemistry and Ranging) s'était approchée le 14 janvier à près de 200 kilomètres de la surface de Mercure, marquant le premier survol depuis 1975 de la planète la plus proche du soleil.
Mariner 10 avait été le premier engin à s'approcher de Mercure à trois reprises en 1974 et 1975 mais à chaque passage, la planète présentait la même face au Soleil.
Les sept instruments de Messenger ont permis de montrer une topographie des cratères et autres formations géologiques de la partie jusque-là cachée de Mercure.
Ils montrent que la planète la plus proche du soleil, dont le diamètre n'est qu'un tiers celui de la Terre, a des falaises de plusieurs centaines de kilomètres de long formées apparemment par le mouvement des plaques tectoniques au début de son histoire.
Sa surface est aussi marquée par de nombreux cratères ayant résulté d'impacts très anciens d'astéroïdes et aussi probablement de volcans. Messenger a pu aussi photographier des bassins de plus de 2.000 mètres de profondeur ainsi que des montagnes culminant à près de 5.000 mètres et également des plaines.
Messenger a notamment découvert une formation géologique présentant des caractéristiques très inhabituelles que les scientifiques de la mission ont baptisée "The Spider" (l'araignée).
"Cette formation géologique a un cratère (de 41 kilomètres de circonférence) près de son centre mais il est impossible de déterminer s'il est lié ou non à cette formation ou s'il s'est formé ultérieurement", a souligné James Head, un des membres de l'équipe scientifique et professeur à l'université Brown (Rhode Island, est).
"The Spider" est aussi formé d'une centaine de tranchées étroites irradiant d'un point central telles les pattes d'une araignée, d'où le nom retenu par les scientifiques de la mission pour cette formation géologique qui "constitue un véritable mystère" selon Louise Prockter du laboratoire de physique appliquée de l'Université Johns Hopkins.
"The Spider" se trouve au centre du bassin Caloris de Mercure formé il y a près de quatre milliards d'années par l'impact d'un énorme astéroïde.
Selon les instruments de Messenger, le diamètre de ce bassin atteindrait près de 1.600 kilomètres, soit beaucoup plus que l'estimation faite à partir des données recueillies par Mariner 10 en 1975.
Outre le passage rapproché en janvier, Messenger en fera deux
zx- Messages : 2650
Inscrit le : 02/12/2005
Age : 63
Localisation : Loir et Cher
Nouveaux noms attribués après ce survol historique :
http://messenger.jhuapl.edu/news_room/details.php?id=97
Je plains les lycéens futurs qui devront s'envoyer toute la géographie du système solaire au bac ! :affraid:
http://messenger.jhuapl.edu/news_room/details.php?id=97
Je plains les lycéens futurs qui devront s'envoyer toute la géographie du système solaire au bac ! :affraid:
Ripley- Messages : 1998
Inscrit le : 07/09/2006
Age : 69
Localisation : Paris
Compte-rendu scientifique de ce survol historique :
http://messenger.jhuapl.edu/news_room/press04.html
Messenger, en ces temps de fièvre martienne arctique, nous ne t'oublions pas !
http://messenger.jhuapl.edu/whereis/index.php
http://messenger.jhuapl.edu/news_room/press04.html
Messenger, en ces temps de fièvre martienne arctique, nous ne t'oublions pas !
http://messenger.jhuapl.edu/whereis/index.php
Ripley- Messages : 1998
Inscrit le : 07/09/2006
Age : 69
Localisation : Paris
On en apprend un peu plus sur la planète Mercure, notamment que celle-ci aurait connue une certaine activité volcanique dans le passé.
La Nasa dévoile quelques mystères de la planète Mercure
En août 2004, la Nasa lançait la sonde spatiale Messenger vers Mercure et Vénus, les deux planètes intérieures du système solaire. Dans le cadre de sa mission, l'engin effectuait un vol rapproché de Mercure en janvier dernier. Après l'analyse et le recoupement des données recueillies, les scientifiques de la Nasa sont maintenant en mesure de révéler quelques-uns des mystères de cette petite planète relativement méconnue.
L'interprétation des données retransmises par la sonde Messenger (Mercury Surface, Space Environment, Geochemistry and Ranging) a notamment permis de résoudre un débat qui perdurait depuis les années 1970.
Pour certains scientifiques, les "plaines" de Mercure - de larges surfaces lisses - avaient en effet été créées, comme on le pensait également des plaines lunaires, par l'éjection de matière lors d'importants impacts de météores.
Cependant, d'autres experts avançaient que les plaines de Mercure étaient de vastes épanchements de lave, bien que les données de l'époque ne montraient aucune trace de volcanisme.
Avec les nouvelles données de Messenger, les scientifiques de la Nasa ont pu déceler des preuves d'une activité volcanique sur Mercure. Dans le cas du bassin Caloris - la plus jeune structure d'impact du système solaire -, les données montrent que de la lave s'est répandue dans un cratère créé par la chute d'un astéroïde ou d'une comète, et qu'elle a partiellement rempli la cavité.
En outre, la Nasa annonce que le champ magnétique qui entoure Mercure est probablement généré à l'intérieur de la planète, comme c'est le cas de la magnétosphère terrestre qui oriente l'aiguille d'une boussole vers le Nord.
Le champ magnétique de Mercure avait été découvert dans les années 1970 par la sonde Mariner 10, mais beaucoup de scientifiques estimaient qu'il devait être le produit de zones magnétisées de la croûte de la planète. Mercure étant une petite planète, il semblait probable que son noyau, composé à l'origine de métaux en fusion, s'était refroidi depuis longtemps. Or, les dernières informations retransmises par la sonde Messenger suggèrent que Mercure possède un noyau en fusion qui produit un champ magnétique par un effet dynamo. Cette hypothèse d'un champ magnétique global devra toutefois être confirmée par des survols rapprochés subséquents.
Grâce à la composition des particules chargées de l'exosphère (la mince atmosphère) de Mercure, la Nasa a aussi pu déduire que la surface de la planète est notamment composée de silicium, de sodium et de soufre.
Enfin, les informations de la sonde Messenger indiquent que le noyau de Mercure est relativement massif puisqu'il constituerait 60% de la masse de cette planète, une proportion qui est au moins deux fois plus importante que dans le cas des autres planètes.
source: http://science.branchez-vous.com/2008/07/la_nasa_devoile_quelques_myste.html
Sans oublier la page consacrée à la mission de la sonde messenger sur le site de la Nasa:
http://www.nasa.gov/mission_pages/messenger/main/index.html
La Nasa dévoile quelques mystères de la planète Mercure
En août 2004, la Nasa lançait la sonde spatiale Messenger vers Mercure et Vénus, les deux planètes intérieures du système solaire. Dans le cadre de sa mission, l'engin effectuait un vol rapproché de Mercure en janvier dernier. Après l'analyse et le recoupement des données recueillies, les scientifiques de la Nasa sont maintenant en mesure de révéler quelques-uns des mystères de cette petite planète relativement méconnue.
L'interprétation des données retransmises par la sonde Messenger (Mercury Surface, Space Environment, Geochemistry and Ranging) a notamment permis de résoudre un débat qui perdurait depuis les années 1970.
Pour certains scientifiques, les "plaines" de Mercure - de larges surfaces lisses - avaient en effet été créées, comme on le pensait également des plaines lunaires, par l'éjection de matière lors d'importants impacts de météores.
Cependant, d'autres experts avançaient que les plaines de Mercure étaient de vastes épanchements de lave, bien que les données de l'époque ne montraient aucune trace de volcanisme.
Avec les nouvelles données de Messenger, les scientifiques de la Nasa ont pu déceler des preuves d'une activité volcanique sur Mercure. Dans le cas du bassin Caloris - la plus jeune structure d'impact du système solaire -, les données montrent que de la lave s'est répandue dans un cratère créé par la chute d'un astéroïde ou d'une comète, et qu'elle a partiellement rempli la cavité.
En outre, la Nasa annonce que le champ magnétique qui entoure Mercure est probablement généré à l'intérieur de la planète, comme c'est le cas de la magnétosphère terrestre qui oriente l'aiguille d'une boussole vers le Nord.
Le champ magnétique de Mercure avait été découvert dans les années 1970 par la sonde Mariner 10, mais beaucoup de scientifiques estimaient qu'il devait être le produit de zones magnétisées de la croûte de la planète. Mercure étant une petite planète, il semblait probable que son noyau, composé à l'origine de métaux en fusion, s'était refroidi depuis longtemps. Or, les dernières informations retransmises par la sonde Messenger suggèrent que Mercure possède un noyau en fusion qui produit un champ magnétique par un effet dynamo. Cette hypothèse d'un champ magnétique global devra toutefois être confirmée par des survols rapprochés subséquents.
Grâce à la composition des particules chargées de l'exosphère (la mince atmosphère) de Mercure, la Nasa a aussi pu déduire que la surface de la planète est notamment composée de silicium, de sodium et de soufre.
Enfin, les informations de la sonde Messenger indiquent que le noyau de Mercure est relativement massif puisqu'il constituerait 60% de la masse de cette planète, une proportion qui est au moins deux fois plus importante que dans le cas des autres planètes.
source: http://science.branchez-vous.com/2008/07/la_nasa_devoile_quelques_myste.html
Sans oublier la page consacrée à la mission de la sonde messenger sur le site de la Nasa:
http://www.nasa.gov/mission_pages/messenger/main/index.html
Phobos- Messages : 468
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