[ISS] Panne + réparation d'un des systèmes de refroidissement
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PROBLÈME DE REFROIDISSEMENT A BORD!
"problèmes avec le circuit de refroidissement A"
"problèmes avec le circuit de refroidissement A"
Problèmes avec l'un des circuits externe de refroidissement de la station, qui sert à dissiper la chaleur et généré par des systèmes électroniques. Le dysfonctionnement s'est produit vers 8Hpm EDT soit 02H00 (cette nuit de dimanche en notre heure france), cette anomalie apparait comme être un court-circuit qui a déclenché de multiples alarmes à bord.
Ils ne savent pas encore ce qui s'est passé, mais une pompe d’ammoniac du circuit de refroidissement A serait à l’ origine du problème. "Il semble que nous sommes actuellement dans une carte SIM à l'heure actuelle," a déclaré Tracy Caldwell Dyson en plaisantant avec les contrôleurs au sol peu après 06H ce matin. La station spatiale reste dans une configuration de sécurité, selon les autorités, tandis que le dépannage se poursuit. Caldwell Dyson travaille actuellement sur des procédures de type « powerdown » et entrepose des échantillons congelés résultants d’expériences d'un congélateur qui utilise le circuit de refroidissement B. Elle a ensuite été rejointe par Douglas Wheelock, qui l’a aidé à trouver et à installer un câble de raccordement entre le module russe Zarya et le segment américain de la station maintenir un bon refroidissement. Les contrôleurs de vol ont dit à Caldwell Dyson que l'équipage pouvait dormir dimanche soir tandis que les ingénieurs continuaient d'évaluer le problème.
Des pièces de rechange pour le système de refroidissement, y compris pour les deux modules de pompage, sont à bord de la station. Wheelock et Caldwell Dyson sont programmés pour effectuer une sortie dans l'espace le 5 août pour monter un dispositif de fixation du bras de robot sur Zarya et de préparer la station pour la fixation du module de stockage PMM (permanant multi-purpose module) des États-Unis qui arrivera en Novembre. Mais le planning pourrait changer en fonction des résultats des futures analyse de fonctionnement du système de refroidissement en circuit continue A. Le remplacement d'un module de refroidissement et de la pompe est considéré comme une tâche particulièrement difficile et exigerait probablement deux EVA supplémentaires. La station dispose de deux circuits de refroidissement indépendants qui utilisent l'ammoniac qui circule dans d’énormes radiateurs afin de dissiper la chaleur générée par les systèmes électroniques de la station. Chaque circuit est alimenté par un grand réservoir d'ammoniaque qui comprend un soufflet interne pressurisé par de l'azote. Le réservoir d'ammoniac sur le côté gauche de la station, qui fait partie du circuit de refroidissement B, a été remplacé en août 2009. Lors d'un vol de la navette Discovery en avril dernier, les astronautes avaient remplacés le réservoir sur le côté droit du circuit de refroidissement A. Ce rapport de situation sera mis à jour d'autres renseignements seront disponibles.
Ils ne savent pas encore ce qui s'est passé, mais une pompe d’ammoniac du circuit de refroidissement A serait à l’ origine du problème. "Il semble que nous sommes actuellement dans une carte SIM à l'heure actuelle," a déclaré Tracy Caldwell Dyson en plaisantant avec les contrôleurs au sol peu après 06H ce matin. La station spatiale reste dans une configuration de sécurité, selon les autorités, tandis que le dépannage se poursuit. Caldwell Dyson travaille actuellement sur des procédures de type « powerdown » et entrepose des échantillons congelés résultants d’expériences d'un congélateur qui utilise le circuit de refroidissement B. Elle a ensuite été rejointe par Douglas Wheelock, qui l’a aidé à trouver et à installer un câble de raccordement entre le module russe Zarya et le segment américain de la station maintenir un bon refroidissement. Les contrôleurs de vol ont dit à Caldwell Dyson que l'équipage pouvait dormir dimanche soir tandis que les ingénieurs continuaient d'évaluer le problème.
Des pièces de rechange pour le système de refroidissement, y compris pour les deux modules de pompage, sont à bord de la station. Wheelock et Caldwell Dyson sont programmés pour effectuer une sortie dans l'espace le 5 août pour monter un dispositif de fixation du bras de robot sur Zarya et de préparer la station pour la fixation du module de stockage PMM (permanant multi-purpose module) des États-Unis qui arrivera en Novembre. Mais le planning pourrait changer en fonction des résultats des futures analyse de fonctionnement du système de refroidissement en circuit continue A. Le remplacement d'un module de refroidissement et de la pompe est considéré comme une tâche particulièrement difficile et exigerait probablement deux EVA supplémentaires. La station dispose de deux circuits de refroidissement indépendants qui utilisent l'ammoniac qui circule dans d’énormes radiateurs afin de dissiper la chaleur générée par les systèmes électroniques de la station. Chaque circuit est alimenté par un grand réservoir d'ammoniaque qui comprend un soufflet interne pressurisé par de l'azote. Le réservoir d'ammoniac sur le côté gauche de la station, qui fait partie du circuit de refroidissement B, a été remplacé en août 2009. Lors d'un vol de la navette Discovery en avril dernier, les astronautes avaient remplacés le réservoir sur le côté droit du circuit de refroidissement A. Ce rapport de situation sera mis à jour d'autres renseignements seront disponibles.
Depuis le site spaceflightnow texte traduit et adapaté pour le FCS. http://www.spaceflightnow.com/news/n1007/31station/
Dernière édition par Sidjay le Jeu 12 Déc 2013 - 12:24, édité 6 fois
Sidjay- Messages : 17121
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Info sur le système de refroidissement coté américain:
Le système de refroidissement ATCS (Active Thermal Control System) utilise un système de pompage pour collecter, transporter et évacuer la chaleur due au fonctionnement des équipements de bord. La chaleur résiduelle est enlevée de deux façons, à travers de plaques et d'échangeurs de chaleur, chacun refroidit par des boucles dans lesquelles circule de l'ammoniac en dehors de la station. L'ammoniac réchauffé circule dans de larges radiateurs situés au dehors de la station et rayonne sa chaleur dans l'espace. Le système de refroidissement à l'intérieur des modules est constitué de tubes dans lesquels circule l'ammoniac. Il échange sa chaleur avec le système externe. 9 boucles assurent ce rôle dans les modules US et des partenaires internationaux.
Le Photovoltaic Thermal Control System (PVTCS) est destiné à transporter la chaleur des équipements électrique EPS des panneaux solaire et à l'évacuer par des radiateurs situés sur P4-P6, S4-S6. Le système est constitué de 11 plaques de refroidissement, deux pompes et un radiateur (capacité de 6000 W). Il est mis en service lors de la mission STS 116. Chaque radiateur est formé de 7 éléments mesurant 13 m sur 3 pour une masse de 740 kg. Quatre seront disponible à terme, un sur chaque panneau.
L'évacuation de la chaleur des équipements de bord se faisait depuis 1998 par l'intermédiaire du module Destiny et d'un système de circulation d'ammoniac sur son cône arrière et de deux radiateurs situé de chaque coté de la poutre P6 (capacité de 14 kW). Chaque radiateur est constitué de 7 éléments et mesure 13 m sur 3. Le système principal de refroidissement permettra à terme d'évacuer la chaleur de tous les modules de la station et des équipements logés dans les poutres S0, S1 et P1. Deux circuits assurent le refroidissement de la station (35 kW chacune), du coté gauche et droit ainsi que le refroidissement des panneaux solaire. Deux jeux de trois radiateurs ORU sont disposés sur S1 et P1. Totalement mobile, ils sont constitués de 8 panneaux et mesure 23 m de long pour 3 m de large.
Source : capcomespace
Le système de refroidissement ATCS (Active Thermal Control System) utilise un système de pompage pour collecter, transporter et évacuer la chaleur due au fonctionnement des équipements de bord. La chaleur résiduelle est enlevée de deux façons, à travers de plaques et d'échangeurs de chaleur, chacun refroidit par des boucles dans lesquelles circule de l'ammoniac en dehors de la station. L'ammoniac réchauffé circule dans de larges radiateurs situés au dehors de la station et rayonne sa chaleur dans l'espace. Le système de refroidissement à l'intérieur des modules est constitué de tubes dans lesquels circule l'ammoniac. Il échange sa chaleur avec le système externe. 9 boucles assurent ce rôle dans les modules US et des partenaires internationaux.
Le Photovoltaic Thermal Control System (PVTCS) est destiné à transporter la chaleur des équipements électrique EPS des panneaux solaire et à l'évacuer par des radiateurs situés sur P4-P6, S4-S6. Le système est constitué de 11 plaques de refroidissement, deux pompes et un radiateur (capacité de 6000 W). Il est mis en service lors de la mission STS 116. Chaque radiateur est formé de 7 éléments mesurant 13 m sur 3 pour une masse de 740 kg. Quatre seront disponible à terme, un sur chaque panneau.
L'évacuation de la chaleur des équipements de bord se faisait depuis 1998 par l'intermédiaire du module Destiny et d'un système de circulation d'ammoniac sur son cône arrière et de deux radiateurs situé de chaque coté de la poutre P6 (capacité de 14 kW). Chaque radiateur est constitué de 7 éléments et mesure 13 m sur 3. Le système principal de refroidissement permettra à terme d'évacuer la chaleur de tous les modules de la station et des équipements logés dans les poutres S0, S1 et P1. Deux circuits assurent le refroidissement de la station (35 kW chacune), du coté gauche et droit ainsi que le refroidissement des panneaux solaire. Deux jeux de trois radiateurs ORU sont disposés sur S1 et P1. Totalement mobile, ils sont constitués de 8 panneaux et mesure 23 m de long pour 3 m de large.
Source : capcomespace
"Le système de refroidissement ATCS (Active Thermal Control System) utilise un système de pompage pour collecter, transporter et évacuer la chaleur due au fonctionnement des équipements de bord. La chaleur résiduelle est enlevée de deux façons, à travers de plaques et d'échangeurs de chaleur, chacun refroidit par des boucles dans lesquelles circule de l'ammoniac en dehors de la station. L'ammoniac réchauffé circule dans de larges radiateurs situés au dehors de la station et rayonne sa chaleur dans l'espace. Le système de refroidissement à l'intérieur des modules est constitué de tubes dans lesquels circule l'ammoniac. Il échange sa chaleur avec le système externe. 9 boucles assurent ce rôle dans les modules US et des partenaires internationaux."
Dès la mission STS-60 en février 1994, une expérience préfigurait ce que tu décris Frandu12, il s'agissait de CAPL pour The Capillary Pumped Loop. Une validation du système fut effectuée sur STS-69 en septembre 1995 avec CAPL-2.
CPAL-2 (Mission STS-69)
http://www.nasaimages.org/luna/servlet/detail/nasaNAS~2~2~24820~128583:
Dès la mission STS-60 en février 1994, une expérience préfigurait ce que tu décris Frandu12, il s'agissait de CAPL pour The Capillary Pumped Loop. Une validation du système fut effectuée sur STS-69 en septembre 1995 avec CAPL-2.
CPAL-2 (Mission STS-69)
http://www.nasaimages.org/luna/servlet/detail/nasaNAS~2~2~24820~128583:
DGFIP- Messages : 892
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Panne assez sérieuse donc .... mais mésaventure assez classique quand on arrive aux 10 ans de fonctionnement.
Même avec des pièces de rechange disponibles ... le travail des astronautes va se complexifier ... on n'a pas forcément un bagage de dépanneur "toutes options" quand on fait un vol.
Ils sont déjà pas mal polyvalents et préparés à de nombreuses tâches ... mais un service de dépannage à domicile leur serait bien utile :lolnasa:
Même avec des pièces de rechange disponibles ... le travail des astronautes va se complexifier ... on n'a pas forcément un bagage de dépanneur "toutes options" quand on fait un vol.
Ils sont déjà pas mal polyvalents et préparés à de nombreuses tâches ... mais un service de dépannage à domicile leur serait bien utile :lolnasa:
montmein69- Donateur
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Quelques précisions sur les conséquences immédiates de cette panne permettant de mettre la station en configuration de sécurité :
Il a donc fallu arrêter pas mal de choses
Le plus important c'est qu'il a fallu bricoler pour que Zarya soit refroidie
source : http://www.space.com/missionlaunches/space-station-cooling-malfunction-100801.html
In all, the astronauts shut down two of the station's four American control moment gyroscopes, which are used to adjust the orbiting lab's orientation in space without using thrusters. They also turned off an S-band communications systems, a GPS system, several power current converters in the station's Tranquility module (a room that houses much of its life support gear) and some gear that routes commands to other parts of the space station.
Il a donc fallu arrêter pas mal de choses
Le plus important c'est qu'il a fallu bricoler pour que Zarya soit refroidie
to keep the station in a stable configuration, including the installation of a jumper cable to maintain proper cooling to the Zarya module in the Russian segment," NASA officials said.
source : http://www.space.com/missionlaunches/space-station-cooling-malfunction-100801.html
montmein69- Donateur
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ça viens de tomber à l'instant: 20H15 Les responsables de la NASA sont en ce moment en train de penser très sérieusement à l'élaboration de planning concernant deux sorties extra-véhiculaires prévus pour cette semaine, (donc une de plus et une modifiée si j'ai bien tout pigé) afin de résoudre ce problème sérieux. je cite "En raisons des problèmes rencontrés avec l'un des circuits de refroidissement externe de la station (Circuit A) les responsables de la NASA se sont réunis aujourd'hui dimanche et ont donnés leurs approbation préliminaire pour un travail de réparation en deux sorties dans l'espace commençant dès jeudi, pour restaurer le système essentiel afin de lui faire retrouver un fonctionnement normal ."
Dernière édition par Pierrot le Dim 1 Aoû 2010 - 20:43, édité 3 fois
Sidjay- Messages : 17121
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Il est envisagé de remplacer l'EVA initialement prévue le 5 août par deux EVA pour remplacer la pompe défectueuse située sur la poutre S1. Il y a deux pompes de rechange disponibles :
http://www.nasa.gov/mission_pages/station/main/index.html
http://www.nasa.gov/mission_pages/station/main/index.html
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NASA TV diffusera une conférence prévue pour 22H00 lundi (demain) pour discuter de l'état de la station spatiale et du programme des deux sorties dans l'espace où le travail serait consacré au remplacement de la pompe défectueuse sur le circuit A.
Dernière édition par Pierrot le Dim 1 Aoû 2010 - 20:43, édité 1 fois
Sidjay- Messages : 17121
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Même si une décision finale concernant le planning de sortie dans l'espace est toujours en attente le scénario le plus probable selon les ingénieurs au sol, serait une sortie dans l'espace initiale au plus tôt jeudi par Wheelock et Caldwell Dyson pour remplacer la pompe et la visser structurellement sur la S1, suivie par une deuxième sortie dans l'espace supplémentaire par le même duo deux ou trois jours plus tard afin d'accoupler les connexion de fluides et électriques.
@nasa- EVA#1* (jeudi 5 aout 2010): remplacement de la pompe défectueuse + fixation sur segment S1
- EVA#2* (samedi 14 aout ou dimanche 15 aout): raccordement des connexions (fluides + électriques) et test.
*= jours et heures définitve encore en discutions a cette heure ci.
Sidjay- Messages : 17121
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Salut le FCSSteph a écrit:Il est envisagé de remplacer l'EVA initialement prévue le 5 août par deux EVA pour remplacer la pompe défectueuse située sur la poutre S1. Il y a deux pompes de rechange disponibles :http://www.nasa.gov/mission_pages/station/main/index.html
pensez-vous que suite a l'utilisation d'un groupe pompe de secours cela pourrez modifier les futures missions pour pouvoir assurer la redondance de ces précieux systemes dans le futur :?:
Ictinos- Messages : 594
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Je ne sais pas du tout à quoi ressemble cette pompe, et si elle est transportable par l'un des cargos existant (vraisemblablement le HTV) ou à venir, ou si on peut l'ajouter au manifeste de l'un des derniers vols de navette.
J'ai lu sur NSF qu'il y aurait en fait 4 pompes de rechanges en tout sur l'ISS.
J'ai lu sur NSF qu'il y aurait en fait 4 pompes de rechanges en tout sur l'ISS.
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ne serais-ce pas celle là par hasard?
Sidjay- Messages : 17121
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On dirait bien. Difficile de juger de la taille mais si l'on compare par rapport à la poutre, c'est un transport en cargo non pressurisé obligatoire.
Invité- Invité
ICTINOS a écrit:
pensez-vous que suite a l'utilisation d'un groupe pompe de secours cela pourrez modifier les futures missions pour pouvoir assurer la redondance de ces précieux systemes dans le futur :?:
Ce qu'on peut déduire de la façon dont la panne est traitée en urgence, c'est qu'il n'y a pas de véritable redondance de ces systèmes. Il y en a deux, mais ils doivent fonctionner parfaitement et en simultanéité.
Si l'un tombe en panne de façon impromptue, il faut "bricoler" pour délester le circuit restant et connecter certains équipements vitaux qui dépendaient du circuit défaillant pour qu'ils puissent être pris en charge par celui qui reste fonctionnel.
Comme cela a été dit, on peut puiser dans la réserve de pièces de rechange et faire une réparation ... et probablement prévoir de ré-approvisionner la cargaison de pièces de rechange lors de vols ultérieurs. Mais créer une véritable redondance (du genre deux pompes sur chaque circuit, l'une prenant le relais de l'autre en cas de défaillance pour maintenir l'installation en état de fonctionner (ce qui se fait couramment dans les installations chimiques) parait peu envisageable.
La fréquence des pannes augmentera de façon assez inéluctable avec le vieillissement des installations, le pari de faire fonctionner la station jusqu'en 2020/2025 est peut-être tenable, mais il faudra être capable de gérer tous ces inconvénients.
Espérons que la maintenance ne sera pas la principale occupation des équipages :scratch:
montmein69- Donateur
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Je rappel que ce soir a 21H00 (de notre heure france) (donc 3pmEDT), nasa TV retransmettra en direct une conférence télévisée de présentation des deux "nouvelles" EVA programmées, en raison des réparations prochaines. Cette conférence télévisée nous fournira également et en compléments, un peu plus d'explications concernant l'état actuelle de la station spatiale. Bi-lingues a vos PC et RDV ce soir.
ATTENTION: deux infos se croisent concernant l'heure du début de la retransmission. certains indiquent 21H d'autres 22H. veillez donc le premier choix sans pour autant négliger le second.Pierrot
Sidjay- Messages : 17121
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Pour le moment le briefing reste prévu à 16h00 (côte Est) soit 20h00 GMT / 22h00 Paris :
http://www.nasa.gov/multimedia/nasatv/MM_NTV_Breaking.html
http://www.nasa.gov/multimedia/nasatv/MM_NTV_Breaking.html
Invité- Invité
D'un point de vue astronautique et humain, pour nous rivés sur la Terre ( et derrière nos PC ), c'est ce qui rendra l'exploitation de l'ISS intéressante : un peu de suspens et d'action au dela du train train quotidien quoi :)montmein69 a écrit:La fréquence des pannes augmentera de façon assez inéluctable avec le vieillissement des installations, le pari de faire fonctionner la station jusqu'en 2020/2025 est peut-être tenable, mais il faudra être capable de gérer tous ces inconvénients.
Espérons que la maintenance ne sera pas la principale occupation des équipages :scratch:
Moi je me réjouis d'avance de voir Tracy ( désolé Doug mais Tracy c'est mon astronaute favorite ) se charger de faire des EVA supplémentaires, pas prévu au programme. Pas d'entrainement sur cet élément de la station, il lui faudra donc improviser. C'est ça qui est passionant à suivre.
VONFELD
PS : Tant que l'équipage n'est pas mis en danger bien sur.
Vonfeld- Messages : 2599
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C'est ce que j'allais dire.Vonfeld a écrit:VONFELD
PS : Tant que l'équipage n'est pas mis en danger bien sur.
Voilà des EVA(s) qui, imprévues, vont être d'un grand intérêt. Souhaitons un succès, et nous pourrons dire que les astronautes de l'ISS savent faire face à des situations critiques, ce qui est très bon pour l'image de l'utilité de l'homme dans l'espace :)
Invité- Invité
On peut effectivement voir les choses sous cet angle. Des EVA originales sont un bon spectacle pour les aficionados, et surtout effectivement une preuve de l'adaptabilité des astronautes à solutionner des problèmes si ce n'est imprévisibles (on sait que tout s'use) du moins survenant de façon aléatoire.
Ma crainte concernait le vieillissement de l'ISS et que ces tâches de maintenance ne deviennent pas trop prenantes. Car c'est quand même de ce qui a été qualifié de" train-train" que le public qui finance attend des progrès (expérimentations diverses), pas d'applaudir à des réparations fussent-elles un exploit technique.
Je ne me vois pas m'enthousiasmer pendant une course de F1, parce qu'une voiture s'arrêterait à chaque tour au stand, une fois parce que les pneus ont crevé, une fois parce que l'aileron s'est cassé, une fois parce que la suspension s'est déréglée etc ... même si j'adore voir le ballet des mécaniciens
Pour en revenir aux pannes elles-mêmes, je suppose que celle-ci était dans la liste des "possibles", mais qu'ils devaient envisager avoir des signes avant-coureur, donc de pouvoir planifier une intervention avant que cela survienne. Là c'est arrivé sans prévenir, et ils vont donc devoir envisager de gérer cela de plus en plus fréquemment avec le temps de fonctionnement qui augmente.
Dans le cadre d'un voyage lointain ... ceci serait sérieusement perturbant. Fiabilisation, prévention, anticipation devront être les principes fondamentaux avant de partir et les opérations de maintenance réalisée à des moments clés prévus à l'avance si on sait qu'il y a usure. MAis ce n'est pas non plus quelque chose de facile à comprendre avec des équipements qui sont souvent uniques. La notion de MTBF (Mean Time Before Failure) est-elle seulement définissable dans le domaine des équipements de l'ISS ?
Ma crainte concernait le vieillissement de l'ISS et que ces tâches de maintenance ne deviennent pas trop prenantes. Car c'est quand même de ce qui a été qualifié de" train-train" que le public qui finance attend des progrès (expérimentations diverses), pas d'applaudir à des réparations fussent-elles un exploit technique.
Je ne me vois pas m'enthousiasmer pendant une course de F1, parce qu'une voiture s'arrêterait à chaque tour au stand, une fois parce que les pneus ont crevé, une fois parce que l'aileron s'est cassé, une fois parce que la suspension s'est déréglée etc ... même si j'adore voir le ballet des mécaniciens
Pour en revenir aux pannes elles-mêmes, je suppose que celle-ci était dans la liste des "possibles", mais qu'ils devaient envisager avoir des signes avant-coureur, donc de pouvoir planifier une intervention avant que cela survienne. Là c'est arrivé sans prévenir, et ils vont donc devoir envisager de gérer cela de plus en plus fréquemment avec le temps de fonctionnement qui augmente.
Dans le cadre d'un voyage lointain ... ceci serait sérieusement perturbant. Fiabilisation, prévention, anticipation devront être les principes fondamentaux avant de partir et les opérations de maintenance réalisée à des moments clés prévus à l'avance si on sait qu'il y a usure. MAis ce n'est pas non plus quelque chose de facile à comprendre avec des équipements qui sont souvent uniques. La notion de MTBF (Mean Time Before Failure) est-elle seulement définissable dans le domaine des équipements de l'ISS ?
montmein69- Donateur
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Localisation : région lyonnaise
Je suis d'accord avec toi Montmein69,
s'il fallait voir mon intervention par un coté ludique, il faut quand même avouer que la présence de l'homme dans cette station est nécessaire pour justement pouvoir assurer la maintenance sur place. L'essentiel de leur travail depuis que des stations existent en orbite consiste à faire de la maintenance et des réparations, en dehors de l'assemblage et du maintient en forme.
Dans la maintenance j'inclu la maintenance de l'appareil scientifique également. L'assemblage inclu également le fait de devoir initialiser des appareillage scientifiques divers, changer régulièrement les échantillons à étudier ou résultat des expériences
Au risque de relancer le débat habituel ( mais ce sera HS ), bien sur on pourrait concevoir des appareillages entièrement automatiques de ce coté là.
Mais, si je comprends bien qu'il faille automatiser de la sorte une sonde analysant le sol martien, je trouve plus simple pour les chercheurs interessé par les possibilités de l'ISS d'imaginer des expériences en microgravités qui seront manipulés comme il le font sur Terre.
De ce fait les astronautes doivent se comporter en mecanos et en laborantins. En mainteneur, dépanneur et exécutant. Les progrès attendront l'analyse des résultats faites au sol. Pour moi c'est là que progresse réellement la science. Il faut voir l'iSS comme un gros instrument.
VONFELD
s'il fallait voir mon intervention par un coté ludique, il faut quand même avouer que la présence de l'homme dans cette station est nécessaire pour justement pouvoir assurer la maintenance sur place. L'essentiel de leur travail depuis que des stations existent en orbite consiste à faire de la maintenance et des réparations, en dehors de l'assemblage et du maintient en forme.
Dans la maintenance j'inclu la maintenance de l'appareil scientifique également. L'assemblage inclu également le fait de devoir initialiser des appareillage scientifiques divers, changer régulièrement les échantillons à étudier ou résultat des expériences
Au risque de relancer le débat habituel ( mais ce sera HS ), bien sur on pourrait concevoir des appareillages entièrement automatiques de ce coté là.
Mais, si je comprends bien qu'il faille automatiser de la sorte une sonde analysant le sol martien, je trouve plus simple pour les chercheurs interessé par les possibilités de l'ISS d'imaginer des expériences en microgravités qui seront manipulés comme il le font sur Terre.
De ce fait les astronautes doivent se comporter en mecanos et en laborantins. En mainteneur, dépanneur et exécutant. Les progrès attendront l'analyse des résultats faites au sol. Pour moi c'est là que progresse réellement la science. Il faut voir l'iSS comme un gros instrument.
VONFELD
Vonfeld- Messages : 2599
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Je suis un peu déçu de vos réponses messieurs. Nous ne sommes pas sur un circuit de F1, ou devant un problème technique bien terre à terre quel qu'il soit. Nous parlons certes d'une station spatiale qui vieillit, et dont les ennuis techniques sont à prendre en considération et accumulation pour le futur, mais réparer ce genre d'avarie engoncé dans une combinaison spatiale, en apesanteur, avec des gants énormes, ne doit pas être une partie de plaisir... Merci s'il vous plaît de préciser ce que vous semblez qualifier de réparations anodines :)
Anodines sur Terre sans doute, mais là-haut, ça me paraît un peu plus compliqué à résoudre ;)
Anodines sur Terre sans doute, mais là-haut, ça me paraît un peu plus compliqué à résoudre ;)
Invité- Invité
Quelle que soit la dextérité et la complexité de la réparation, ça n'en est pas moins "qu'une" réparation, alors que le temps (et surtout l'argent associé) que ces hommes passent dans l'espace mérite davantage de faire progresser la technologie et la science.
S'ils vont passer de plus en plus de temps à faire des réparations complexes et spectaculaires, il restera de moins en moins de temps pour eux pour faire du travail "utile".
Si vraiment ce qu'on aime c'est voir des hommes réparer des choses, la prochaine fois on lancera directement une station toute cassée
S'ils vont passer de plus en plus de temps à faire des réparations complexes et spectaculaires, il restera de moins en moins de temps pour eux pour faire du travail "utile".
Si vraiment ce qu'on aime c'est voir des hommes réparer des choses, la prochaine fois on lancera directement une station toute cassée
C'est la raison d'être d'un équipage à 6.
Une partie d'entre eux manipule les expérience, tandis que le reste de l'équipage assure la maintenance et l'entretien de l'ISS et de ses appareillages.
Et la maintenance ce n'est pas que de la réparation.
Quant à cette panne du système de refroidissement ce n'est pas anodin bien entendu. Disons que c'est une grosse réparation. Et elle a été précédé et sera suivi de tas d'opérations plus anodines mais nécessaires. Simplement on n'en parle pas.
Et pourtant c'est bien là leur travail , et c'est l'essentiel de leur travail.
VONFELD
Une partie d'entre eux manipule les expérience, tandis que le reste de l'équipage assure la maintenance et l'entretien de l'ISS et de ses appareillages.
Et la maintenance ce n'est pas que de la réparation.
Quant à cette panne du système de refroidissement ce n'est pas anodin bien entendu. Disons que c'est une grosse réparation. Et elle a été précédé et sera suivi de tas d'opérations plus anodines mais nécessaires. Simplement on n'en parle pas.
Et pourtant c'est bien là leur travail , et c'est l'essentiel de leur travail.
VONFELD
Vonfeld- Messages : 2599
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Age : 57
Localisation : Achern ( Allemagne )
En somme, il nous faut là-haut des scientifiques qui s'occupent de sciences et d'expériences, et des "mécanos" qui sortent pour réparer.
C'est finalement comme sur notre bonne vieille planète : tout le monde est important, même ceux qui vident les poubelles le lundi matin à 6 heures...
A quand la première grève de l'espace ? :)
C'est finalement comme sur notre bonne vieille planète : tout le monde est important, même ceux qui vident les poubelles le lundi matin à 6 heures...
A quand la première grève de l'espace ? :)
Invité- Invité
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