[Film] Interstellar (nov 2014)
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Un trou noir autour duquel orbite une planète habitable ? Proche de ce trou noir au point d'être à une vitesse relativiste ? Avec une lumière de type solaire ? Et il suffit de se mettre en orbite un peu au-delà de cette planète pour ne plus être affecté par aucun effet notable ? D'où on décolle avec une petite navette alors qu'il fallait une énorme fusée pour mettre cette même petite navette sur orbite terrestre ?CapMars a écrit:Space Opera a écrit:
Comme dit Mustard, il n'a pas du beaucoup s'en servir. Il ne suffit pas de donner la définition d'un trou noir dans un film pour un faire de la SF physiquement correcte... surtout quand tu fais rentrer des gens dedans :megalol:
Sauf que ......... tu peux rentrer dans un trou noir super-massif sans subir d'effet de marée en passant l'horizon des événements , contrairement à un trou noir stellaire qui te broiera avant d'en passer l'horizon. D'où Gargantua trou noir super-massif.
Et à la base si je riais c'était davantage pour décrire ce qui se passe derrière, ou même la façon dont ils comptent communiquer par radio/optique une fois à l'intérieur.
Franchement, je pense que chercher à trouver ce film "crédible" est peine perdue, c'est un peu comme ceux qui veulent voir dans la Bible un livre historique ou rigoureusement descriptif. Le net pullule déjà de sites qui listent les innombrables énormités de ce film. Un bon film oui, qui dissémine quelques descriptions scientifiques exactes à droite à gauche oui, mais qui est correct scientifiquement... non. Et j'ose croire que le réalisateur n'avait pas cette prétention.
C'est comme Gravity: c'est truffé de trucs corrects, mais aussi de trucs incorrects. Et non, Gravity non plus n'est pas crédible. Même pas un peu. Mais ça a un emballage "réaliste", mais ça ne suffit pas. Comme Interstellar, Gravity a été vendu à coups de millions comme un film scientifiquement correct. Mais dans les 2 cas, le résultat est le même. Et disséminer des vérités scientifiques à quelques endroits n'est pas suffisant pour être scientifiquement correct dans l'ensemble.
Sinon à cette heure-ci on serait déjà en train de bavarder dans notre ville-bulle sur une lune d'Uranus :)
Je suis totalement d'accord avec toi sur tout ce que tu viens de dire.
Je crois me souvenir qu'il y avait en plus une étoile à neutrons (en plus de ce trou noir super-massif et d'une étoile supposée). Ca commence à faire beaucoup.
Space Opera a écrit:Un trou noir autour duquel orbite une planète habitable ? Proche de ce trou noir au point d'être à une vitesse relativiste ? Avec une lumière de type solaire ?
Je crois me souvenir qu'il y avait en plus une étoile à neutrons (en plus de ce trou noir super-massif et d'une étoile supposée). Ca commence à faire beaucoup.
Stikeurz- Messages : 739
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Je ne vois pas trop d'objections à ce qu'un trou noir entraine des planètes, qui ne se sont pas formées là. Un trou noir supermassif absorbe de temps en temps un système planétaire, dont les orbites doivent être désorganisées des siècles ou des millénaires avant l'absorption par le trou noir. Et de telles planètes peuvent bien être chauffées par une étoile normale se trouvant dans le voisinage.
J'ai surtout tiqué sur l'ampleur de la dilatation temporelle, 1h=23 ans, soit un rapport 200000, parce que la gravité correspondante doit impliquer une vitesse de libération hors de portée de technologies compatibles avec le contexte de l'histoire.
Si le but était de servir le scénario, en permettant à la fille de rattraper l'âge de son père, il aurait suffit de faire dormir l'équipage une vingtaine d'années en hibernation, en plaçant la sortie du trou de ver à une douzaine de milliards de km de ces planètes, par exemple.
J'ai surtout tiqué sur l'ampleur de la dilatation temporelle, 1h=23 ans, soit un rapport 200000, parce que la gravité correspondante doit impliquer une vitesse de libération hors de portée de technologies compatibles avec le contexte de l'histoire.
Si le but était de servir le scénario, en permettant à la fille de rattraper l'âge de son père, il aurait suffit de faire dormir l'équipage une vingtaine d'années en hibernation, en plaçant la sortie du trou de ver à une douzaine de milliards de km de ces planètes, par exemple.
lambda0- Messages : 4879
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En fait ce qui est improbable dans le scénario du film est d'avoir voulu placer des planètes potentiellement habitables dans l'environnement d'un trou noir, visiblement super-massif. J'avais lu à ce propos un article de l'astrophysicien Jean-Pierre Luminet, spécialiste des trous noirs, où il était mentionné qu'un tel disque d'accrétion émettrait de puissants jets de rayons X, et en bien trop grande quantité, pour que les planètes conservent (si jamais elle en avait eue) leur habitabilité.
Hormis le problème des rayons X, l'idée même de trouver le dernier refuge de l'humanité à proximité immédiate d'un trou noir m'avait déjà fait un peu tiquer.
Après pas un seul film de SF ne s'est présenté 100% réaliste jusqu'à présent. On a tendance à l'oublier, mais même 2001 a été critiqué à une époque concernant cela. Je me souviens des deux points qu'on lui reprochait. Le premier, à savoir que Dave (lorsqu'il s'éjecte sans casque de sa capsule) aurait dû :
- soit être fracassé contre la porte du sas, en raison de la force provoquée par la dépressurisation (de ce côté, ce qui arrive au Dr. Mann dans Interstellar est plus réaliste).
- soit imploser en raison de l'air contenu dans son corps.
- soit se retrouver immédiatement "congelé" sur place en raison de la température régnant dans le sas (température régnant dans le vide et à l'ombre du soleil).
- soit les trois à la fois (peut-être pas très ragoûtant pour le spectateur, mais le plus probable).
Un autre point était également le déplacement des humains lors de la réunion du professeur Floyd sur Clavius. Ils ont beau être sur la lune, cela saute aux yeux vu leur façon de marcher qu'ils sont sur un astre ayant une gravité proche de celle de la Terre.
Mais pour en revenir à Interstellar, il y a des choses que j'y ai appréciées, d'autres moins. Dans le positif je mettrais les prises de vues sublimes mariées à la musique et surtout l'absence de son dans l'espace. C'est tellement rare que l'on ne peut que se féliciter de cette initiative. Également l'anecdote concernant le révisionnisme de la professeure d'Histoire me paraissait intelligente dans la mesure où l'on voit comment ces théories fumeuses peuvent prendre parfois de l'ampleur vis-à-vis des gens... C'est une séquence qui m'a assez glacé le sang personnellement et qui avait toute sa place dans le contexte historique décrit par le film.
Dans le négatif, je mettrais en revanche la très petite dose de créationnisme à l'américaine lorsque l'on part dans les citations concernant les liens intemporels de l'amour, etc. Et le petit clin d’œil à la toute fin
En revanche, ce qui me semble très maladroit, pour ne pas dire malhonnête, est la promotion autour de la vérité scientifique du film pour mieux le vendre. Comme les soi-disant données exclusives qu'ils auraient obtenu en simulant numériquement le trou noir.
J'ai beaucoup lu sur le sujet et les nombreux spécialistes du domaine s'accordent à dire que le rendu visuel du trou noir est erroné, les erreurs les plus flagrantes étant l'absence d'effet Doppler (décalage vers le rouge du disque d'accrétion) et la symétrie visuelle parfaite du trou noir.
De plus, il n'a pas fallu attendre Interstellar pour simuler informatiquement comment nous visualiserions des trous noirs. La première tentative remonte en 1979 par JP Luminet pour la revue Astronomy et Astrophysics avec l'article Image of a Spherical Black hole with a Thin Accretion Disk "Image d'un trou noir sphérique comportant un fin disque d'accrétion" - article pouvant être téléchargé ici : http://adsabs.harvard.edu/full/1979A%26A....75..228L), c'est d'ailleurs de cet article que provient la simulation photographique que nombre d'entre vous doivent connaître :
Après, l'équipe du film a expliqué, vis-à-vis des incohérences visuelles du trou noir, qu'ils les avaient volontairement insérées "pour ne pas déstabiliser le spectateur". Personnellement, c'est un argument irrecevable et démagogique, surtout lorsque l'on vend le "réalisme hors sans précédent" du film à grands coups de renfort marketing.
Mais bon, il reste que les prises de vues, la musique, l'histoire sont bien travaillées et ça, ce sont des qualités que l'on ne peut pas retirer à Interstellar (du moins, de mon point de vue). ;)
Hormis le problème des rayons X, l'idée même de trouver le dernier refuge de l'humanité à proximité immédiate d'un trou noir m'avait déjà fait un peu tiquer.
Après pas un seul film de SF ne s'est présenté 100% réaliste jusqu'à présent. On a tendance à l'oublier, mais même 2001 a été critiqué à une époque concernant cela. Je me souviens des deux points qu'on lui reprochait. Le premier, à savoir que Dave (lorsqu'il s'éjecte sans casque de sa capsule) aurait dû :
- soit être fracassé contre la porte du sas, en raison de la force provoquée par la dépressurisation (de ce côté, ce qui arrive au Dr. Mann dans Interstellar est plus réaliste).
- soit imploser en raison de l'air contenu dans son corps.
- soit se retrouver immédiatement "congelé" sur place en raison de la température régnant dans le sas (température régnant dans le vide et à l'ombre du soleil).
- soit les trois à la fois (peut-être pas très ragoûtant pour le spectateur, mais le plus probable).
Un autre point était également le déplacement des humains lors de la réunion du professeur Floyd sur Clavius. Ils ont beau être sur la lune, cela saute aux yeux vu leur façon de marcher qu'ils sont sur un astre ayant une gravité proche de celle de la Terre.
Mais pour en revenir à Interstellar, il y a des choses que j'y ai appréciées, d'autres moins. Dans le positif je mettrais les prises de vues sublimes mariées à la musique et surtout l'absence de son dans l'espace. C'est tellement rare que l'on ne peut que se féliciter de cette initiative. Également l'anecdote concernant le révisionnisme de la professeure d'Histoire me paraissait intelligente dans la mesure où l'on voit comment ces théories fumeuses peuvent prendre parfois de l'ampleur vis-à-vis des gens... C'est une séquence qui m'a assez glacé le sang personnellement et qui avait toute sa place dans le contexte historique décrit par le film.
Dans le négatif, je mettrais en revanche la très petite dose de créationnisme à l'américaine lorsque l'on part dans les citations concernant les liens intemporels de l'amour, etc. Et le petit clin d’œil à la toute fin
- Spoiler:
- lorsque Brand se trouve seule sur sa planète et que Cooper part la rejoindre - on peut se demander que va-t-il en résulter ? Seront-ils les nouveaux Adam et Eve ?
En revanche, ce qui me semble très maladroit, pour ne pas dire malhonnête, est la promotion autour de la vérité scientifique du film pour mieux le vendre. Comme les soi-disant données exclusives qu'ils auraient obtenu en simulant numériquement le trou noir.
J'ai beaucoup lu sur le sujet et les nombreux spécialistes du domaine s'accordent à dire que le rendu visuel du trou noir est erroné, les erreurs les plus flagrantes étant l'absence d'effet Doppler (décalage vers le rouge du disque d'accrétion) et la symétrie visuelle parfaite du trou noir.
De plus, il n'a pas fallu attendre Interstellar pour simuler informatiquement comment nous visualiserions des trous noirs. La première tentative remonte en 1979 par JP Luminet pour la revue Astronomy et Astrophysics avec l'article Image of a Spherical Black hole with a Thin Accretion Disk "Image d'un trou noir sphérique comportant un fin disque d'accrétion" - article pouvant être téléchargé ici : http://adsabs.harvard.edu/full/1979A%26A....75..228L), c'est d'ailleurs de cet article que provient la simulation photographique que nombre d'entre vous doivent connaître :
Cette visualisation avait été actualisée en simulation numérique dans les années 1990. Celle-ci reste, à ce jour, la référence en termes de représentation visuelle d'un trou noir comportant un disque d'accrétion :
Après, l'équipe du film a expliqué, vis-à-vis des incohérences visuelles du trou noir, qu'ils les avaient volontairement insérées "pour ne pas déstabiliser le spectateur". Personnellement, c'est un argument irrecevable et démagogique, surtout lorsque l'on vend le "réalisme hors sans précédent" du film à grands coups de renfort marketing.
Mais bon, il reste que les prises de vues, la musique, l'histoire sont bien travaillées et ça, ce sont des qualités que l'on ne peut pas retirer à Interstellar (du moins, de mon point de vue). ;)
Tallinn- Messages : 56
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Sojourner a écrit:Mustard a écrit:
Gravity a pourtant été développé avec les conseils de l'expert scientifique Dr. Kevin Grazier (JPL-Nasa), et pourtant c'est bourré d'invraissemblances et d'erreurs.
Oui mais ça reste du cinéma il faut que le spectateur en prenne plein la tronche au détriment du réalisme. Donc j'imagine que le niveau de conseils reste très superficielle.
L'expert en question donne son avis après la production prend en compte ou pas ou bien le détourne a sa manière pour nourrir le spectacle.
A propos de Gravity, Roland Lehoucq a fait une excellente conférence au festival de Fleurance cette été, et aux RCE il y a 15 jours.
On peut la regarder ici http://www.fermedesetoiles.com/webtv/video/160/roland_lehoucq_gravity_sans_pesanteur ou ici https://www.youtube.com/watch?v=zp6OvGy8SjI
Il passe en revue un certain nombre d'incohérences ou erreurs du film, et sa conclusion est la même que la tienne : il faut nourrir le spectacle.
Dominique B.- Messages : 534
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C'est bien cela qui fait le charme d'Interstellar, avoir su marier la science et la fiction. Oui il y a de nombreuses petites incohérences. Un astrophysicien évaluant le film y mettra pas mal de stylo rouge.
Les scènes de décollages des planètes avec la navette sans propulsion supplémentaire m'ont le plus fait tiquer alors qu'ils utilisent une Saturn V ou équivalente pour s'arracher de la Terre.
Concernant les nuages de glaces sur la planète du Professeur Mann, Nolan s'est je pense inspiré des nuages de glace d'ammoniac présents dans les atmosphères de Saturne et Jupiter. Alors oui la planète du professeur Mann est tellurique.
Pour les planètes habitables en orbite autour du trou noir on reste dans la fiction. Quoique l'univers nous réserve encore bien des surprises. Et un trou noir reste un astre vivant, pas un aspirateur géant.
Kip Thorne l'a bien expliqué : il a posé les grandes bases scientifiques avec Nolan qui a ensuite écrit le scénario librement et sans limites.
Concernant la fin du film
Les scènes de décollages des planètes avec la navette sans propulsion supplémentaire m'ont le plus fait tiquer alors qu'ils utilisent une Saturn V ou équivalente pour s'arracher de la Terre.
Concernant les nuages de glaces sur la planète du Professeur Mann, Nolan s'est je pense inspiré des nuages de glace d'ammoniac présents dans les atmosphères de Saturne et Jupiter. Alors oui la planète du professeur Mann est tellurique.
Pour les planètes habitables en orbite autour du trou noir on reste dans la fiction. Quoique l'univers nous réserve encore bien des surprises. Et un trou noir reste un astre vivant, pas un aspirateur géant.
Kip Thorne l'a bien expliqué : il a posé les grandes bases scientifiques avec Nolan qui a ensuite écrit le scénario librement et sans limites.
Concernant la fin du film
- Spoiler:
- ma théorie est que lorsque Cooper passe l'horizon des événements il devient le chat de Schrödinger. Il se retrouve dans deux états: à la fois mort broyé par les forces de marées, et à la fois en vie résolvant l'énigme de la gravité et pouvant communiquer avec le passé. Il est à la fois mort et à la fois éjecté vivant du trou noir
aRes- Messages : 1009
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Localisation : Alsace
En même temps l'hymne aux sentiments altruistes et à l'amour de l'Homme, c'est la recette de base des scénarios américains.
The last of us, en jeu vidéo fait la même chose mais de façon un peu plus finaude que "l'amour c'est ce qu'il y a de plus fort". On se sent un peu embarrassé quand c'est fait sans nuances, de façon aussi directe comme si ce film s'adressait à des adolescents.
Un film qui parle de sentiments et d'amour sans prononcer une seule fois ces mots, c'est quand même beaucoup mieux.
The last of us, en jeu vidéo fait la même chose mais de façon un peu plus finaude que "l'amour c'est ce qu'il y a de plus fort". On se sent un peu embarrassé quand c'est fait sans nuances, de façon aussi directe comme si ce film s'adressait à des adolescents.
Un film qui parle de sentiments et d'amour sans prononcer une seule fois ces mots, c'est quand même beaucoup mieux.
Je viens également de le voir...
Pour ma part, je suis de l'avis de Tallin et CapMars : très bon film de SF (belles images et musiques). Je rajouterais également un bon jeu d'acteur (même des enfants entre autre de Murphy).
L'ensemble fait vite oublier les incohérences scénaristiques (relevées par les connaisseurs uniquement) et on reste accroché au suspense tout le long (on ne se rend donc pas compte de la longueur du film).
Pour ma part, je suis de l'avis de Tallin et CapMars : très bon film de SF (belles images et musiques). Je rajouterais également un bon jeu d'acteur (même des enfants entre autre de Murphy).
L'ensemble fait vite oublier les incohérences scénaristiques (relevées par les connaisseurs uniquement) et on reste accroché au suspense tout le long (on ne se rend donc pas compte de la longueur du film).
Toph- Messages : 246
Inscrit le : 06/07/2013
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Localisation : Gironde
Mustard a écrit:Perso j'hésite vraiment à aller voir le film au ciné ou attendre le Blu ray. Car vu la longueur si je n'aime pas je crains que 3h ce soit vraiment trop long.
Encore un petit effort et Mustard va économiser l'achat d'un Blu Ray :iout:Toph a écrit:...et on reste accroché au suspense tout le long (on ne se rend donc pas compte de la longueur du film).
Non, le plus dur en fait, c'est de passer tout le film sans pouvoir faire pause et aller aux toilettes :sage: Mais j'y suis arrivé et j'en ai remarqué des plus jeunes qui n'ont pas tenu toute la durée du film sans vidanger
lambda0 a écrit:J'ai surtout tiqué sur l'ampleur de la dilatation temporelle, 1h=23 ans, soit un rapport 200000, parce que la gravité correspondante doit impliquer une vitesse de libération hors de portée de technologies compatibles avec le contexte de l'histoire.
Je ne veux pas chipoter mais juste pour précision: de souvenirs, 1h=7 ans. C'est quand ils retournent à bord de la station (son nom m'échappe) qu'ils constatent qu'ils sont partis depuis 23 ans soit un peu plus de 3 heures sur la planète.
Stikeurz- Messages : 739
Inscrit le : 29/05/2014
Age : 27
Localisation : Saint-Quentin, Aisne
Mustard a écrit:Perso j'hésite vraiment à aller voir le film au ciné ou attendre le Blu ray. Car vu la longueur si je n'aime pas je crains que 3h ce soit vraiment trop long.
Je me suis dis la même chose avant de me décider à aller voir ce film la semaine dernière, et franchement je n'ais pas vu le temps passer. Ce long-métrage est bien structuré du début à la fin (ce qui change des Oblivion, Elysium et autres qui très vite basculaient dans le n'importe quoi). Le casting est irréprochable et il y a même Matt Damon au générique (cet acteur est partout). :megalol:
Même si les sentiments sont omniprésents, peut-être trop, le réalisateur a évité bien des pièges. Le ton est sérieux même dans les moments plus léger surtout au début du film. Jamais de niaiserie. On oscille entre le documentaire et la fiction aventureuse.
Je précise que je ne savais rien du film, pas même la bande annonce par choix personnel.
Les acteurs sont vraiment bons et à un certain moment, un des astronautes a une crise d'angoisse, et bien moi aussi...
Les scènes d'actions sont bluffantes et bien qu'ayant actuellement des problèmes de vertige (oreille interne) j'ai quand même bien apprécié ces cadrages spectaculaires. La musique aussi est à l'image du film, captivante. Seul bémol, le visuel des planètes qui m'ont un peu déçu (je suis un peu blasé, et un monde glacé pour un Haut-Savoyard, c'est pas très original...) Comme il est précisé par le réalisateur, il ne faut pas trop chercher à tout comprendre car surtout vers la fin c'est pas gagné surtout pour un esprit modeste comme le mien. Mais je conseille vivement aux personnes qui ne l'ont pas encore vu d'allez voir ce film.
J'en suis ressorti content d'avoir passé un bon moment, du début... à la fin.
Taurus-Littrow- Messages : 562
Inscrit le : 21/02/2010
Age : 61
Localisation : ANNECY
Stikeurz a écrit:lambda0 a écrit:J'ai surtout tiqué sur l'ampleur de la dilatation temporelle, 1h=23 ans, soit un rapport 200000, parce que la gravité correspondante doit impliquer une vitesse de libération hors de portée de technologies compatibles avec le contexte de l'histoire.
Je ne veux pas chipoter mais juste pour précision: de souvenirs, 1h=7 ans. C'est quand ils retournent à bord de la station (son nom m'échappe) qu'ils constatent qu'ils sont partis depuis 23 ans soit un peu plus de 3 heures sur la planète.
En fait, si j'ai bien compris, 7 ans ou 23 dépendent du "parcours", hors, quand ils parlent de 23h/an ce n'est pas pour la même planète dont ils reviennent et trouvent leur collègue avec une barbe..
Heu.. pour ceux qui l'on pas vu.. allez le voir.. au ciné.. pas une copie piratée ou même un BlueRay sur le canapé. Rien à voir..
Jacques R.- Messages : 173
Inscrit le : 18/04/2012
Age : 64
Localisation : Argelliers (34)
mouai, quand le DVD est au même prix que la place de ciné ... perso moi j’attendrai que sa sorte dans les rayons pour le voir.
en attendant, je prend mon mal en patience
en attendant, je prend mon mal en patience
yoann- Messages : 5781
Inscrit le : 31/01/2007
Age : 39
Localisation : indre et loire
???? euh... tu trouves pas que la fin est aussi tiré par les cheveux ? ( le fantôme dans la chambre... )Taurus-Littrow a écrit:Ce long-métrage est bien structuré du début à la fin (ce qui change des Oblivion, Elysium et autres qui très vite basculaient dans le n'importe quoi)
je trouve que l'histoire dans Oblivion et Elysium ( j'adore Neill Blomkamp ) tiens beaucoup mieux et n'a vraiment rien à envier à celle d'interstellar qui reste essentiellement du grand spectacle.
cosmos99- Messages : 1477
Inscrit le : 23/06/2007
Age : 52
Localisation : Normandie, St-Lô
CapMars a écrit:Les scènes de décollages des planètes avec la navette sans propulsion supplémentaire m'ont le plus fait tiquer alors qu'ils utilisent une Saturn V ou équivalente pour s'arracher de la Terre.
Je vais me faire l'avocat du diable, mais ça ne m'a pas tant choqué que ça, à vrai dire.
On peut se dire que vu le type de mission, le vaisseau doit parvenir en orbite terrestre sans avoir à toucher à ses propres réserves de carburant/comburant, ni celles de l'endurance stationné en orbite. Du coup, l'envoyer dans l'espace à l'aide d'un lanceur annexe, de type Saturn V, me paraît logique.
Pour ce qui est du départ des planètes explorées, peut-être que l'influence gravitationnelle du trou noir situé à proximité rend le vaisseau moins gourmand en deltaV pour une mise en orbite ? Je lance juste l'idée, je ne sais pas si les physiciens du forum estimeraient que cela aurait un impact.
Tallinn- Messages : 56
Inscrit le : 31/10/2010
Age : 39
Localisation : Allemagne
Tallinn a écrit:CapMars a écrit:Les scènes de décollages des planètes avec la navette sans propulsion supplémentaire m'ont le plus fait tiquer alors qu'ils utilisent une Saturn V ou équivalente pour s'arracher de la Terre.
Je vais me faire l'avocat du diable, mais ça ne m'a pas tant choqué que ça, à vrai dire.
On peut se dire que vu le type de mission, le vaisseau doit parvenir en orbite terrestre sans avoir à toucher à ses propres réserves de carburant/comburant, ni celles de l'endurance stationné en orbite. Du coup, l'envoyer dans l'espace à l'aide d'un lanceur annexe, de type Saturn V, me paraît logique.
Pour ce qui est du départ des planètes explorées, peut-être que l'influence gravitationnelle du trou noir situé à proximité rend le vaisseau moins gourmand en deltaV pour une mise en orbite ? Je lance juste l'idée, je ne sais pas si les physiciens du forum estimeraient que cela aurait un impact.
Dans ce cas un réservoir de carburant largable aurait suffit pour faire décoller la navette. Hors là ils se fatiguent à construire un lanceur super-lourd qui coûte les yeux de la tête et d'énormes ressources pour l'humanité en déclin.
Cette navette est tout a fait plausible avec son mode de propulsion révolutionnaire, après tout le film débute vers 2073, la navette a donc été testée quelques années auparavant (le crash de Cooper), donc conçue dans les années 2050-2060 avant le grave déclin de l'humanité. L'erreur de Nolan a été de vouloir en mettre plein la vue avec ce décollage à la Apollo magnifique mais pas trop adapté.
A sa place j'aurai utilisé ce système de gros pod largable pour la navette, utilisable y compris pour l'atterrissage sur les planètes extra-terrestres (avec plusieurs pods en stock sur le vaisseau de transit.
Quitte à faire décoller la simili-Saturn V pour mettre en orbite une partie du vaisseau de transit.
Juste un détail, le film est reste magistral !
aRes- Messages : 1009
Inscrit le : 24/10/2005
Age : 45
Localisation : Alsace
Dominique B. a écrit:Je n'ai pas vu Mission to Mars, mais je suis entièrement d'accord en ce qui concerne les quatre premiers cités.Akwa a écrit:Interstellar ne tient pas du tout la comparaison à côté de Gravity, 2001, Alien, Avatar ou même Mission To Mars (pourtant pas brillant).
Sans aller jusqu'à dire que je me suis ennuyé, je ne me suis pas senti pris dans l'histoire, que j'ai trouvé un peu longue à se mettre en place.
Merci d'être du même avis que moi...
Mais justement, à voir comment certains portent aux nues ce films très très passables, que doivent-ils dire de 2001, Avatar ou Mission to Mars.
A noter, pour tous ceux qui voient du réalisme dans Interstellar, que 2001, Avatar et Mission to Mars sont infiniment plus réalistes et plus scientifiques (et plus beau, avec des moyens plus anciens).
Même Avatar possède des vaisseaux parfaitement réalistes (voilier solaire et moteur à fusion nucléaire), qui ne font pas de bruit dans l'espace. Et les images y sont plus belles, plus réalistes et plus crédibles.
Au final, Nolan n'arrive pas à la cheville de Kubrick, Cameron ou de Palma.
Tallinn a écrit:
- soit imploser en raison de l'air contenu dans son corps.
- soit se retrouver immédiatement "congelé" sur place en raison de la température régnant dans le sas (température régnant dans le vide et à l'ombre du soleil).
- soit les trois à la fois (peut-être pas très ragoûtant pour le spectateur, mais le plus probable).
Eh non ! Cette légende est tenace, mais parfaitement fausse : il ne se passe STRICTEMENT RIEN à un corps dans le vide spatial... En tout cas dans l'immédiat.
Il n'explose pas, n'implose pas, ne gèle pas...
Rappel : la température correspond à l'agitation moléculaire. En l'absence de molécule, point de température. La vide n'a pas de température.
La peau maintient une très bonne pression, durant un temps relativement long, qui maintient le sang à une pression suffisante pour ne pas bouillir. La survit, dans le vide total, est possible, consciemment durant une dizaine de seconde, et inconsciemment durant une minute environ.
Toutefois, la peau ne maintiendra pas efficacement la pression très longtemps, et le corps va peu à peu gonfler (il faut quand même plusieurs minutes, voir dizaines de minutes). Mais il ne va pas exploser.
Le vide est un isolant très efficace : le corps va perdre sa température exclusivement par rayonnement infrarouge, et va donc descendre en température doucement pendant des heures, voir des jours (voir monter en température s'il est exposé au Soleil).
A l'ombre, la température descend très vite. D'après la loi de Stefan-Boltzman, en considérant les tissus biologiques comme un corps noir (ce qui n'est pas trop faux), pour 37°C on tombe sur 524W rayonnés par m² de corps. Autrement dit, mis à l'ombre, on se retrouve à des températures très basses en quelques secondes quand on sait qu'une déperdition de chaleur de 50W correspond à peu près à courir tout nu dehors dans la neige.Akwa a écrit:Le vide est un isolant très efficace : le corps va perdre sa température exclusivement par rayonnement infrarouge, et va donc descendre en température doucement pendant des heures, voir des jours
Extrêmement intéressant ce que l'on peut apprendre sur le comportement d'un corps exposé au vide sidéral. Je viens de trouver un article assez complet à ce sujet "Human Exposure to Vacuum" (Exposition du corps humain au vide), les sources semblent être solides : http://www.geoffreylandis.com/vacuum.html
Pour les ressources consacrées, on peut imaginer que la fin justifie les moyens. En ce qui concerne le lanceur, un mode de lancement tel que celui envisagé pour le duo Hermès-Ariane pourrait être possible, c'est un peu sur ce modèle que j'avais visualisé le lanceur d'Interstellar :
Ce n'est peut-être pas si excessif que ça étant donné que l'on peut imaginer que la propulsion de la navette est surtout destinée à fournir beaucoup de deltaV sur un laps de temps étendu (propulsion plasma, électrique, etc.), mais peut-être trop faible pour fournir un ratio poids/poussée économe au départ de la Terre.
Enfin, comme le film manque d'informations précises à ce sujet, bien difficile de dire ce que les scénaristes ont réellement imaginé ;)
Dans ce cas un réservoir de carburant largable aurait suffit pour faire décoller la navette. Hors là ils se fatiguent à construire un lanceur super-lourd qui coûte les yeux de la tête et d'énormes ressources pour l'humanité en déclin.
Cette navette est tout a fait plausible avec son mode de propulsion révolutionnaire, après tout le film débute vers 2073, la navette a donc été testée quelques années auparavant (le crash de Cooper), donc conçue dans les années 2050-2060 avant le grave déclin de l'humanité. L'erreur de Nolan a été de vouloir en mettre plein la vue avec ce décollage à la Apollo magnifique mais pas trop adapté.
A sa place j'aurai utilisé ce système de gros pod largable pour la navette, utilisable y compris pour l'atterrissage sur les planètes extra-terrestres (avec plusieurs pods en stock sur le vaisseau de transit.
Quitte à faire décoller la simili-Saturn V pour mettre en orbite une partie du vaisseau de transit.
Pour les ressources consacrées, on peut imaginer que la fin justifie les moyens. En ce qui concerne le lanceur, un mode de lancement tel que celui envisagé pour le duo Hermès-Ariane pourrait être possible, c'est un peu sur ce modèle que j'avais visualisé le lanceur d'Interstellar :
Enfin, comme le film manque d'informations précises à ce sujet, bien difficile de dire ce que les scénaristes ont réellement imaginé ;)
Tallinn- Messages : 56
Inscrit le : 31/10/2010
Age : 39
Localisation : Allemagne
Space Opera a écrit:A l'ombre, la température descend très vite. D'après la loi de Stefan-Boltzman, en considérant les tissus biologiques comme un corps noir (ce qui n'est pas trop faux), pour 37°C on tombe sur 524W rayonnés par m² de corps. Autrement dit, mis à l'ombre, on se retrouve à des températures très basses en quelques secondes quand on sait qu'une déperdition de chaleur de 50W correspond à peu près à courir tout nu dehors dans la neige.Akwa a écrit:Le vide est un isolant très efficace : le corps va perdre sa température exclusivement par rayonnement infrarouge, et va donc descendre en température doucement pendant des heures, voir des jours
Je ne peux pas t'en dire plus. Je ne sais pas d'où sortent tes informations, les miennes semblent dire que le corps refroidit très lentement.
Quelques expériences menées volontairement sur des animaux, ou involontairement sur des pilotes, ne semblent pas confirmer que le corps se refroidirait en quelques secondes !
Pas oublier aussi que le corps se refroidit... Lorsqu'il est mort. Sinon il maintient une activité (consommation de sucres) importante pour se maintenir à 37°C.
Voilà une de mes sources : http://www.geoffreylandis.com/vacuum.html
Tallinn a écrit:Extrêmement intéressant ce que l'on peut apprendre sur le comportement d'un corps exposé au vide sidéral. Je viens de trouver un article assez complet à ce sujet "Human Exposure to Vacuum" (Exposition du corps humain au vide), les sources semblent être solides : http://www.geoffreylandis.com/vacuum.html
Nous avons les mêmes sources :)
Ma source c'est une loi physique des rayonnements. :)
Après, les calculs thermiques sont très différents si on considère qu'on a un fond de Terre, même de nuit à 300K ou l'espace à 3K, si on compte la conduction des corps, etc. Auquel cas l'émission initiale est bien celle que j'avais calculée avant un ralentissement du refroidissement une fois les couches supérieures gelees. On rencontre exactement ces mêmes questions quand on fait un satellite. Et pour ces derniers, les surfaces extérieures perdent par exemple facilement 100K en passant dans la nuit, sur quelques centimètres d'épaisseur.
Après, les calculs thermiques sont très différents si on considère qu'on a un fond de Terre, même de nuit à 300K ou l'espace à 3K, si on compte la conduction des corps, etc. Auquel cas l'émission initiale est bien celle que j'avais calculée avant un ralentissement du refroidissement une fois les couches supérieures gelees. On rencontre exactement ces mêmes questions quand on fait un satellite. Et pour ces derniers, les surfaces extérieures perdent par exemple facilement 100K en passant dans la nuit, sur quelques centimètres d'épaisseur.
Tallinn a écrit:...
Enfin, comme le film manque d'informations précises à ce sujet, bien difficile de dire ce que les scénaristes ont réellement imaginé ;)
Mode astrogeek= ON
Je pense qu'ils n'ont rien imaginé de particulier, et que si cette navette peut avoir des performances physiquement possibles, c'est tout à fait fortuit.
Avec une propulsion chimique classique, une navette SSTO ne pourrait pas redécoller de la première planète. Ca ne peut pas marcher non plus avec de la propulsion électrique.
Par contre, ça peut être compatible avec un moteur nucléothermique un peu évolué, atteignant une Isp de 1500 s par exemple.
Pour redécoller de cette planète, il faut un delta de 10 à 12 km/s (la gravité est un peu plus élevée que pour la Terre). Mettons que 2 ou 3 km/s peuvent être fournis en mode aérobie, sans consommer de propulsif. Reste 9 km/s à fournir. Avec une Isp de 1500 s, le propulsif devrait représenter 45% de la masse au décollage.
La navette atterrit ensuite sur d'autres planètes, et redécolle, mais rien ne dit que c'est sur la même réserve de propulsif, elle peut bien refaire le plein sur le vaisseau principal.
Mais le top, pour éviter de trainer des tonnes de bouclier antiradiations, ce serait de remplacer le réacteur nucléaire par quelques grammes de positronium stabilisé ou quelque isomère nucléaire, tout en gardant un moteur thermique. On ne sait pas si c'est possible (le positronium se désintègre en 100 ns), mais pour un film de SF se passant en 2070, ça doit être acceptable
lambda0- Messages : 4879
Inscrit le : 22/09/2005
Age : 57
Localisation : Nord, France
Je viens de visionner ce film...
Mais c'est quoi cette scène de merde au début (la rencontre de Coop et Miss Hanley le professeur de Murphy)...???
extrait du dialogue
MH : Murph est une enfant appliquée, intelligente mais elle a des problèmes...
Elle a montré à ses camarades un chapitre sur les alunissages...
C : C'est un bouquin à moi, les photos sont bonnes
MH : Maintenant, on a une édition corrigée
C : Corrigée??
MH : Expliquant que les missions Apollo étaient simulées pour humilier l'Union Soviétique.
C : Vous croyez pas qu'on est allés sur la Lune??
MH : Une propagande géniale pour fourvoyer les soviétiques... Leur faire gaspiller leurs ressources en technologie extravagante.
C : Technologie extravagante??
MH : On ne veut pas reproduire les excès du 20 e siècle! On enseigne aux enfants notre planète, pas de mythes de l'espace!
Qu'oui je ?? Mais, mais ...
Mais c'est quoi cette scène de merde au début (la rencontre de Coop et Miss Hanley le professeur de Murphy)...???
extrait du dialogue
MH : Murph est une enfant appliquée, intelligente mais elle a des problèmes...
Elle a montré à ses camarades un chapitre sur les alunissages...
C : C'est un bouquin à moi, les photos sont bonnes
MH : Maintenant, on a une édition corrigée
C : Corrigée??
MH : Expliquant que les missions Apollo étaient simulées pour humilier l'Union Soviétique.
C : Vous croyez pas qu'on est allés sur la Lune??
MH : Une propagande géniale pour fourvoyer les soviétiques... Leur faire gaspiller leurs ressources en technologie extravagante.
C : Technologie extravagante??
MH : On ne veut pas reproduire les excès du 20 e siècle! On enseigne aux enfants notre planète, pas de mythes de l'espace!
Qu'oui je ?? Mais, mais ...
WTF??
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