Programme lunaire Artemis

Thierz a écrit:Je ne voudrais par me montrer tatillon sur la sémantique, mais est-ce que ce ne sont pas des agences spatiales (et non des états) qui sont censées signer ces accords ?

jassifun a écrit:https://twitter.com/SpcPlcyOnline/status/1316185906601177088?s=20

Les accords sont des accords bilatéraux entre gouvernements et non agences. Tout comme l'ISS IGA a été signé par les 11 gouvernements européens, et non par l'ESA.

Les Échos a écrit:
Et à l'inverse de la participation européenne dans le projet de la station spatiale internationale, qui est somme toute minoritaire (8 % du financement) - la station étant essentiellement le fruit d'une collaboration post-guerre froide entre la Russie et les Etats-Unis-, l'Europe prend cette fois-ci sinon le leadership, du moins un fauteuil de pilote adjoint derrière le capitaine Nasa.

Les contrats passés représentent en effet quelque 40 % du projet initial de « Lunar Gateway », une mini-station spatiale qui évoluera en orbite autour de la Lune pour servir de refuge aux astronautes qui iront « travailler » sur la Lune dans le cadre du programme Artemis. « L'ESA s'était marié au programme lunaire de la Nasa en finançant la construction des modules de service du véhicule spatial Orion, mais avec nos nouveaux contrats, on partage carrément l'appartement », résume Didier Schmitt.

BBC News a écrit:

iHab permettra à quatre astronautes de se mouvoir confortablement. Il nécessitera tout l'équipement supplémentaire nécessaire pour le maintien de la vie et offrira une protection contre les impacts de micrométéorites - et le rayonnement accru qui existe en s'éloignant de la Terre.

Esprit se décline en deux parties. L'un est nommé HLCS (Halo Lunar Communication System) et assure les communications entre la Gateway et la Lune.

Cette partie sera effectivement lancée en 2024 avec le module Halo des Américains, premier élément d'habitation et de logistique de la Gateway.

L'autre partie Esprit est ERM (Esprit Refueling Module). Cela combine le matériel de ravitaillement en ergols de la Gateway avec un petit tunnel pressurisé avec des fenêtres. Elles ne seront pas aussi grandes mais ces fenêtres seront comme celles du module Cupola de la Station spatiale internationale.

Les fenêtres seront l'endroit où les astronautes se rendront pour avoir une bonne vue de l'espace, de la Terre, de la Lune - et, surtout, de toute opération robotique à proximité de la passerelle.

jassifun a écrit:L'Europe va copiloter avec la Nasa l'exploration de Mars et de la Lune

Les Échos a écrit:
Et à l'inverse de la participation européenne dans le projet de la station spatiale internationale, qui est somme toute minoritaire (8 % du financement) - la station étant essentiellement le fruit d'une collaboration post-guerre froide entre la Russie et les Etats-Unis-, l'Europe prend cette fois-ci sinon le leadership, du moins un fauteuil de pilote adjoint derrière le capitaine Nasa.

Les contrats passés représentent en effet quelque 40 % du projet initial de « Lunar Gateway », une mini-station spatiale qui évoluera en orbite autour de la Lune pour servir de refuge aux astronautes qui iront « travailler » sur la Lune dans le cadre du programme Artemis. « L'ESA s'était marié au programme lunaire de la Nasa en finançant la construction des modules de service du véhicule spatial Orion, mais avec nos nouveaux contrats, on partage carrément l'appartement », résume Didier Schmitt.

Outan a écrit:
Bravo l'Europe; 40% c'est pas rien et cela devrait nous assurer la deuxième place sur la Lune en 2025 sur Artemis IV. L'article est bien rédigé et l'ESA mais super bien en avant son importante position en se présentant en Copilote et non passager.

Domage que ces infos soit noyées dans le COVID et les autres catastrophes du moment pour le grand publique.

grysor a écrit:bravo l'Europe ça s'est une super bonne nouvelle

CNES a écrit:A patir de 2025, 3 vols d'astronautes européens à destination de la station Gateway sont d’ores et déjà négociés avec la NASA. Ces vols prépareront la possibilité d’astronautes européens sur la Lune dans les phases ultérieures d'Artemis, pour la fin de la décennie.

The Register a écrit:

Parker nous a dit qu'un appel pour le prochain groupe d'astronautes de l'ESA, en supposant que les États membres de l'agence soient d'accord, aurait lieu au début de l'année prochaine avec une sélection d'ici 2022: "Ils seraient prêts à entreprendre des missions à partir de 2025", a-t-il déclaré.

"Nous nous attendons à ce que ces [missions] se déroulent sur l'ISS", a ajouté Parker.

Et le groupe actuel? Alors que la NASA rêve de mettre ses astronautes sur la Lune d'ici 2024, les astronautes de l'ESA pourraient bien entreprendre leur propre mission dans l'espace lointain vers la Gateway lunaire.

Quant à Tim Peake, Parker a indiqué la ligne de l'Agence : "L'engagement que nous avons pris envers les États membres est que tous les astronautes auront un deuxième vol." Mais Peake, ainsi qu'un certain nombre d'autres astronautes de haut niveau, n'a pas encore été assigné.

The Register a écrit:

ESPRIT (European System Providing Refueling, Infrastructure and Telecommunications), dont le développement est déjà en cours, sera lancé en deux parties. Le premier, HLCS (Halo Lunar Communication System), ira avec HALO, le module de logistique et d'habitation dérivé de Cygnus, en 2024. Le second, ERM (ESPRIT Refueling Module), qui jette les bases d'un atterrisseur lunaire réutilisable ou une future mission sur Mars devrait être livrée en 2026, avec un lancement en 2027.

I-HAB, utilisant l'expérience acquise lors du développement des nœuds de l'ISS 2 et 3, devrait être lancé en 2026.

The Register a écrit:

Parker était réticent à commenter ce qui lancerait réellement les modules ESPRIT. Bien qu'il soit possible d'utiliser une version haute performance du SLS contestée de la NASA [commentaire Jassifun : le SLS IB] , il a laissé le choix du lanceur entre les mains de l'agence américaine. « I-HAB », a-t-il ajouté, « doit être lancé sur un lanceur commercial ».

And the current batch? While NASA dreams of putting its astronauts on the Moon by 2024, ESA's 'nauts might well undertake a deep space mission of their own to the lunar gateway.

Et le groupe actuel? Alors que la NASA rêve de mettre ses astronautes sur la Lune d'ici 2024, les astronautes de l'ESA pourraient bien entreprendre leur propre mission dans l'espace lointain vers la Gateway lunaire.

jassifun a écrit:Si je compile les informations les favoris pour ces trois sieges pour la Gateway devraient etre des astronautes n'ayant fait qu'un vol et pas assignes a une seconde mission.

Cela eliminerait Gerst, Parmitano et Pesquet.

Les trois sieges iraient a un des quatre : Christoforetti, Maurer, Peake ou Mogensen. Vu le faible poids du Danemark je parierais pour les trois premiers.

jassifun a écrit:Si je compile les informations les favoris pour ces trois sieges pour la Gateway devraient etre des astronautes n'ayant fait qu'un vol et pas assignes a une seconde mission.

Cela eliminerait Gerst, Parmitano et Pesquet.

Les trois sieges iraient a un des quatre : Christoforetti, Maurer, Peake ou Mogensen. Vu le faible poids du Danemark je parierais pour les trois premiers.