Commission Norman Augustine : revue du programme spatial US
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LM-5 a écrit:...
Soyons réalistes un tant soit peu. Techniquement c'est sûrement faisable. Mais avez-vous songé aux paramètres "humains" d'un voyage vers Mars ? Physiologie et psychologie des astronautes... Une expédition si longue, et si loin de la Terre patrie, est totalement non-envisageable au point de vue de nos connaissances actuelles sur le comportement d'hommes et de femmes qui s'embarqueraient dans une telle aventure. Voyage qui n'aurait rien à voir avec les "cobayes" qui acceptent pour test de s'enfermer pendant des mois à fins de simulations... sur Terre. Si ça se passe mal, on peut toujours ouvrir la porte. Au cours d'un voyage martien, c'est une autre paire de manche... Restons cohérents.
Dans une expérience précédente faite dans un désert aux USA, les participants sont tous sortis les uns après les autres, tantôt pour des raisons psychologiques, tantôt pour de vraies urgences médicales. Alors, "DANS L'ESPACE, PERSONNE NE VOUS ENTEND CRIER" et pas besoin de monstres hideux pour se faire peur, parfois, l'enfer, c'est les autres (e.g. cas de ce cosmonaute soviétique qui lors d'un vol longue durée a peu à peu cessé de communiquer avec son congénère ou bien de certains conflits "culturels" intervenus dans l'ISS).
Pour ça, le "flexible path" a un intérêt puisque les objectifs seraient de plus en plus "ambitieux", une démarche incrémentale.
Le simple survol, sans mise en orbite n'a guère d'intérêt, hormis comme scénario de secours :)
Le simple survol, sans mise en orbite n'a guère d'intérêt, hormis comme scénario de secours :)
Invité- Invité
Lunarjojo a écrit:- il devrait aussi y avoir un «nouvel effort international d'importance», pour mieux «déléguer» une partie des coûts;
Toujours le même refrain: les bouches trous, levez-vous! Et en plus, ils disent merci
Je ne m'explique pas ce genre de remarque un tantinet outrancière, vu qu'à ma connaissance aucune agence spatiale n'a accepté de collaborer avec les USA sur leur programme Constellation (vu qu'avant ils ne le souhaitaient pas vraiment et voulaient garder un leadership sans contestation).
Et la seule (à ma connaissance) qui avait discuté un peu c'est l'ESA, et elle les a envoyé bouler vu leur intransigeance.
Je ne vois donc pas ou tu as vu des "bouche-trous" façon carpette ... et en plus contents de l'être ???? :bounce1:
montmein69- Donateur
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Comme Argyre le dit pas besoin de se poser sur Mars pour commencer ; survolons là simplement !
Voyez ces brèves en Français du service scientifique français, la première y fait allusion :
- Obama face à des décisions sur l'avenir des vols habités :
Astéroïde, survol martien (sans poser), posé sur Phobos,
etc.
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/61138.htm
- La NASA va effectuer des tests de radiations sur des singes.
Non pas comme habituellement à fortes doses pendant peu de
temps, mais longtemps sous faibles doses.
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/61139.htm
- Les laureats du prix "Lunar Lander Challenge" sont annoncés.
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/61140.htm
- Virgin Galactic tient la vedette. La NASA va investir dans
ce registre de sociétés privées pour ravitailler l'ISS.
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/61141.htm
C'était bien, n'est-ce pas ? :study:
Voyez ces brèves en Français du service scientifique français, la première y fait allusion :
- Obama face à des décisions sur l'avenir des vols habités :
Astéroïde, survol martien (sans poser), posé sur Phobos,
etc.
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/61138.htm
- La NASA va effectuer des tests de radiations sur des singes.
Non pas comme habituellement à fortes doses pendant peu de
temps, mais longtemps sous faibles doses.
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/61139.htm
- Les laureats du prix "Lunar Lander Challenge" sont annoncés.
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/61140.htm
- Virgin Galactic tient la vedette. La NASA va investir dans
ce registre de sociétés privées pour ravitailler l'ISS.
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/61141.htm
C'était bien, n'est-ce pas ? :study:
Investir dans une telle mission habitée, faire un petit coucou à Mars et puis s'en va en ayant tourné 3 fois autour n'a aucun intérêt. Autant continuer à y envoyer des sondes, au moins, si elles ne reviennent pas, on s'en fiche royalement du moment qu'elles ont fait leur boulot !
Invité- Invité
montmein69 a écrit:Je ne m'explique pas ce genre de remarque un tantinet outrancière, vu qu'à ma connaissance aucune agence spatiale n'a accepté de collaborer avec les USA sur leur programme Constellation (vu qu'avant ils ne le souhaitaient pas vraiment et voulaient garder un leadership sans contestation).
Et la seule (à ma connaissance) qui avait discuté un peu c'est l'ESA, et elle les a envoyé bouler vu leur intransigeance.
Je ne vois donc pas ou tu as vu des "bouche-trous" façon carpette ... et en plus contents de l'être ???? :bounce1:
Je n'ai pas la même lecture que toi (mais ça ne m'empêche pas de te lire avec plaisir :) )
D'accord pour Constellation, car les Américains n'ont pas demandé d'aide (pour l'instant). Comme tu le dis, ils étaient défavorables à toute coopération, d'où leur intransigeance. Maintenant, supposons que la NASA souhaite développer cette coopération: que se passera t-il? Par intérêt, par allégeance, ou simplement par peur de ne pas en être, je suis certain que l'ESA répondrait favorablement, à, supposons, un retour lunaire. Ce même retour lunaire que les européens sont incapables d'envisager seuls, malgré leur PIB supérieur. Même un simple vol habité parait une entreprise insurmontable, à en croire les dernières réunions. N'est ce pas là une position de vassal, appelé pour boucher les trous budgétaires?
Ce serait d'ailleurs une répétition de l'histoire. L'ISS, qui s'appelait "Freedom", était une aventure américaine, non européenne. Les Européens y furent conviés devant les difficultés, et la facture qui enflait, que rencontrèrent les Américains (les Russes furent acceptés pour des raisons de politique étrangère). Si demain, le président américain décide du désorbitage de la station, quelle serait la possibilité européenne de l'éviter? Aucune. N'est ce pas là aussi une position de bouche trou?
Cordialement
Lunarjojo- Donateur
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C'est inexact.Lunarjojo a écrit:D'accord pour Constellation, car les Américains n'ont pas demandé d'aide (pour l'instant). Comme tu le dis, ils étaient défavorables à toute coopération, d'où leur intransigeance.
Les Américains souhaitent garder l'indépendance sur leur propre système de transport, mais sont ouverts à la coopération en général pour le retour sur la Lune. Il y a eu des réunions en ce sens entre NASA et ESA, et on en a discuté ici même.
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LM-5 a écrit:Investir dans une telle mission habitée, faire un petit coucou à Mars et puis s'en va en ayant tourné 3 fois autour n'a aucun intérêt. Autant continuer à y envoyer des sondes, au moins, si elles ne reviennent pas, on s'en fiche royalement du moment qu'elles ont fait leur boulot !
Je suis le premier à vouloir qu'on y atterrisse, mais puisque certains trouvent intéressants d'aller aux points de Lagrange, je dis qu'il n'est pas beaucoup plus difficile d'aller voir Mars de près et de revenir (comme en vélo, après le col peu importe de s'arrêter tout de suite ou de faire une bonne partie de la descente, l'effort n'est pas très important).
En fait, l'intérêt serait de valider les voyages de longue durée.
A+,
Argyre
Argyre- Messages : 3397
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Steph a écrit:[
C'est inexact.
Les Américains souhaitent garder l'indépendance sur leur propre système de transport, mais sont ouverts à la coopération en général pour le retour sur la Lune. Il y a eu des réunions en ce sens entre NASA et ESA, et on en a discuté ici même.
Dont acte, Steph. Ils étaient opposés à la coopération au début du programme Constellation. Mais cela ne modifie en rien mes propos: les Américains mènent la danse et décident ce que les autres feront. Je le répète pour l'avoir déjà dit dans ce forum, c'est une position d'assistés indigne de l'Europe. Car ce ne sont pas les Américains que je blâme, au contraire: eux au moins ont un véritable programme, même si des difficultés surgissent inévitablement, et ce sont les seuls à avoir un programme et à y mettre le prix. Ce sont les Européens qui sont incapables d'envisager une astronautique digne de ce nom, alors qu'ils ont les moyens de le faire.
Cordialement
Lunarjojo- Donateur
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Bonsoir,LM-5 a écrit:Soyons réalistes un tant soit peu. Techniquement c'est sûrement faisable. Mais avez-vous songé aux paramètres "humains" d'un voyage vers Mars ? Physiologie et psychologie des astronautes... Une expédition si longue, et si loin de la Terre patrie, est totalement non-envisageable au point de vue de nos connaissances actuelles sur le comportement d'hommes et de femmes qui s'embarqueraient dans une telle aventure. Voyage qui n'aurait rien à voir avec les "cobayes" qui acceptent pour test de s'enfermer pendant des mois à fins de simulations... sur Terre. Si ça se passe mal, on peut toujours ouvrir la porte. Au cours d'un voyage martien, c'est une autre paire de manche... Restons cohérents.
Je ne comprends pas ce genre de remarques. Il est évident que monsieur tout le monde n'est pas un candidat idéal pour les voyages martiens. Et comme c'est évident, on ne va pas envoyer n'importe qui, on doit faire d'abord une sélection très poussée d'une équipe d'astronautes. Bien sûr, ça ne garantit pas le zéro problème, mais ça permet de minimiser grandement les risques.
Des expéditions d'un petit groupe au pôle nord, dans l'Himalaya ou sur un bateau, il y en a eu des centaines. Si certaines se sont mal passées, d'autres ont été une grande réussite. Il faut simplement établir une sélection au préalable pour se trouver dans le cas le plus favorable.
Petite remarque, je travaille dans une équipe de recherche qui traite, entre autres, des facteurs humains et des interfaces hommes systèmes.
A+,
Argyre
Argyre- Messages : 3397
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Argyre a écrit:Bonsoir,LM-5 a écrit:Soyons réalistes un tant soit peu. Techniquement c'est sûrement faisable. Mais avez-vous songé aux paramètres "humains" d'un voyage vers Mars ? Physiologie et psychologie des astronautes... Une expédition si longue, et si loin de la Terre patrie, est totalement non-envisageable au point de vue de nos connaissances actuelles sur le comportement d'hommes et de femmes qui s'embarqueraient dans une telle aventure. Voyage qui n'aurait rien à voir avec les "cobayes" qui acceptent pour test de s'enfermer pendant des mois à fins de simulations... sur Terre. Si ça se passe mal, on peut toujours ouvrir la porte. Au cours d'un voyage martien, c'est une autre paire de manche... Restons cohérents.
Je ne comprends pas ce genre de remarques. Il est évident que monsieur tout le monde n'est pas un candidat idéal pour les voyages martiens. Et comme c'est évident, on ne va pas envoyer n'importe qui, on doit faire d'abord une sélection très poussée d'une équipe d'astronautes. Bien sûr, ça ne garantit pas le zéro problème, mais ça permet de minimiser grandement les risques.
Des expéditions d'un petit groupe au pôle nord, dans l'Himalaya ou sur un bateau, il y en a eu des centaines. Si certaines se sont mal passées, d'autres ont été une grande réussite. Il faut simplement établir une sélection au préalable pour se trouver dans le cas le plus favorable.
Petite remarque, je travaille dans une équipe de recherche qui traite, entre autres, des facteurs humains et des interfaces hommes systèmes.
A+,
Argyre
Je me permets cher Argyre de rebondir un peu sur le sujet, avec bien entendu tout le respect et l'admiration que je te dois pour ton travail, que tu mentionnes. Quelles que seraient les qualités psychologiques et autres, des astronautes qui seraient choisis pour une telle mission, ce n'est pas au Pôle Nord, dans l'Himalaya ou sur un navire qu'ils partiraient. Ces immenses aventures et exploits ont eu lieu sur notre bonne vieille planète. Partir pour Mars, c'est autre chose : espace confiné pendant des années, à des millions de kilomètres de la Terre, dans un environnement infiniment hostile où toute vie et espoir de sauvegarde n'existe pas en cas de problème, sans compter le plus important : le manque de repère. Car effectivement, si loin d'ici, dans le ciel de leurs hublots, notre planète pour l'équipage sera une étoile noyée parmi tant d'autres... Les astronautes d'Apollo ont tous dit être, quelque part, rassurés de voir le disque terrestre dans le ciel sélénite... Je ne suis pas persuadé que des êtres humains, aussi préparés fussent-ils, soient capables d'endurer psychologiquement une telle situation. Et là, évidemment, aucune étude ne peut être faite...
Invité- Invité
Lunarjojo a écrit:ce ne sont pas les Américains que je blâme, au contraire: eux au moins ont un véritable programme, même si des difficultés surgissent inévitablement, et ce sont les seuls à avoir un programme et à y mettre le prix. Ce sont les Européens qui sont incapables d'envisager une astronautique digne de ce nom, alors qu'ils ont les moyens de le faire.
Comme tu le dis nous n'avons pas la même lecture . Ce qui n'empêche pas d'échanger des arguments en toute amitié. Tout le monde ici est passionné par la conquête spatiale.
Mais, Il me semble que globaliser "l'astronautique" d'une agence spatiale pour la descendre en flamme (car c'est à cela que revient ton point de vue) est maladroit pour ne pas dire excessif.
On peut discuter du programme spatial habité .... et du programme spatial non habité .... (même si je comprend que pour certains - nombreux ici - seul le premier vaut qu'on en parle)
Pour le programme spatial habité .... depuis 1999 (hormis la Chine) toutes les agences sont focalisées sur l'ISS .. et effectivement les nations spatiales participantes (y compris la russie) ont suivi le "plan américain" et d'ailleurs s'apprêtent à continuer jusqu'en 2020. Délicat de discuter du bien fondé de cette station au moment où la collaboration a été décidée ... puis à la lumière des divers aléas de sa construction et de son utilisation. Mais il est assez patent que tous les budgets disponibles pour le vol habité lui ont été consacré depuis 10 ans. Et on ne peut s'empêcher aussi de signaler que ce qui la concerne est sujet d'intérêt fort, voire d'enthousiasme de la part de beaucoup de forumeurs de FCS (voir les FILs sur les arrimages, les EVA etc ...) ... on a un peu (moi en tout cas, et je me mets dans le lot) une sensation d'ambivalence sur le sujet.
Pour le programme non habité, que ce soit les satellites terrestres (telecoms, observation scientifique, repérage Galileo.... sans oublier le militaire) les agences spatiales ont généralement leurs propres programmes ... et je ne pense pas qu'on ait à rougir d'une dépendance vis à vis des USA.
Et pour les telescopes spatiaux, les sondes interplanétaires ... l'Europe fait au moins jeu égal pour ce qui est des sondes (Rosetta) , des orbiteurs (Venus express, Mars express). Il y a bien sûr des coopérations avec il est vrai souvent des participations minoritaires (Cassini-Huygens, Hubble, le JWST) mais les discussions actuelles autour de ExoMars, des programmes Titan ou Europe montrent qu'on pourra (?) réaliser de belles choses, avec peut-être une participation plus équilibrée. L'essentiel c'est d'apporter son expertise dans la réalisation des sondes, le pilotage, le suivi des vols, et ensuite l'accès aux données.
Donc pour moi ... évitons de globaliser les jugements et ne nous flagellons pas façon "masochiste et content de l'être" :bounce1:
montmein69- Donateur
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Je rebondis à mon tour sur ce sujet :bounce1:LM-5 a écrit:Argyre a écrit:Bonsoir,LM-5 a écrit:Soyons réalistes un tant soit peu. Techniquement c'est sûrement faisable. Mais avez-vous songé aux paramètres "humains" d'un voyage vers Mars ? Physiologie et psychologie des astronautes... Une expédition si longue, et si loin de la Terre patrie, est totalement non-envisageable au point de vue de nos connaissances actuelles sur le comportement d'hommes et de femmes qui s'embarqueraient dans une telle aventure. Voyage qui n'aurait rien à voir avec les "cobayes" qui acceptent pour test de s'enfermer pendant des mois à fins de simulations... sur Terre. Si ça se passe mal, on peut toujours ouvrir la porte. Au cours d'un voyage martien, c'est une autre paire de manche... Restons cohérents.
Je ne comprends pas ce genre de remarques. Il est évident que monsieur tout le monde n'est pas un candidat idéal pour les voyages martiens. Et comme c'est évident, on ne va pas envoyer n'importe qui, on doit faire d'abord une sélection très poussée d'une équipe d'astronautes. Bien sûr, ça ne garantit pas le zéro problème, mais ça permet de minimiser grandement les risques.
Des expéditions d'un petit groupe au pôle nord, dans l'Himalaya ou sur un bateau, il y en a eu des centaines. Si certaines se sont mal passées, d'autres ont été une grande réussite. Il faut simplement établir une sélection au préalable pour se trouver dans le cas le plus favorable.
Petite remarque, je travaille dans une équipe de recherche qui traite, entre autres, des facteurs humains et des interfaces hommes systèmes.
A+,
Argyre
Je me permets cher Argyre de rebondir un peu sur le sujet, avec bien entendu tout le respect et l'admiration que je te dois pour ton travail, que tu mentionnes. Quelles que seraient les qualités psychologiques et autres, des astronautes qui seraient choisis pour une telle mission, ce n'est pas au Pôle Nord, dans l'Himalaya ou sur un navire qu'ils partiraient. Ces immenses aventures et exploits ont eu lieu sur notre bonne vieille planète. Partir pour Mars, c'est autre chose : espace confiné pendant des années, à des millions de kilomètres de la Terre, dans un environnement infiniment hostile où toute vie et espoir de sauvegarde n'existe pas en cas de problème, sans compter le plus important : le manque de repère. Car effectivement, si loin d'ici, dans le ciel de leurs hublots, notre planète pour l'équipage sera une étoile noyée parmi tant d'autres... Les astronautes d'Apollo ont tous dit être, quelque part, rassurés de voir le disque terrestre dans le ciel sélénite... Je ne suis pas persuadé que des êtres humains, aussi préparés fussent-ils, soient capables d'endurer psychologiquement une telle situation. Et là, évidemment, aucune étude ne peut être faite...
Il me semble que sur la terre , des hommes ont déjà vécu comme Roal Admunsen http://fr.wikipedia.org/wiki/Roald_Amundsen
– et parfois malheureusement n’ont pas survécu comme par exemple Robert Falcon Scott- à des conditions extrêmes d’isolements
http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Falcon_Scott
Dans le blizzard , on ne voit même pas la petite planète bleue au télescope comme cela sera pour un voyage vers Mars et on a déjà l’impression d’être dans l’au- de- là :
Ses dernières forces, Scott les consacra à tenir son journal et à écrire lettres sur lettres, à sa femme (à qui il s'adressait en écrivant ma veuve).
Et mieux vaut des communications en différé que pas de communication du tout !
Mais ce n'est pas donné à tout le monde d'endurer de telles conditions et mieux vaut une bonne sélection pour les candidats !
Cordialement ,
Giwa
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Argyre, une des grosses difficultés du voyage vers Mars, c'est la durée de ce voyage. Pour que des hommes puissent survivre aussi longtemps dans l'Espace au delà de l'orbite basse, il faut des systèmes de vie (recyclage, traitement des eaux, protection radiations, etc), beaucoup plus performants et fiables que ceux dont on dispose actuellement. Il faut évidemment beaucoup de vivres et de consommables. Donc, sans même parler de l'aspect psychologique, il faut que l'on apprenne progressivement à aller, non pas de plus en plus loin (puisque comme tu l'as dit, d'un point de vue énergétique, une fois l'orbite terrestre passée, toutes les destinations se valent en gros), mais de plus en plus longtemps.Argyre a écrit:Bonsoir,LM-5 a écrit:Soyons réalistes un tant soit peu. Techniquement c'est sûrement faisable. Mais avez-vous songé aux paramètres "humains" d'un voyage vers Mars ? Physiologie et psychologie des astronautes... Une expédition si longue, et si loin de la Terre patrie, est totalement non-envisageable au point de vue de nos connaissances actuelles sur le comportement d'hommes et de femmes qui s'embarqueraient dans une telle aventure. Voyage qui n'aurait rien à voir avec les "cobayes" qui acceptent pour test de s'enfermer pendant des mois à fins de simulations... sur Terre. Si ça se passe mal, on peut toujours ouvrir la porte. Au cours d'un voyage martien, c'est une autre paire de manche... Restons cohérents.
Je ne comprends pas ce genre de remarques. Il est évident que monsieur tout le monde n'est pas un candidat idéal pour les voyages martiens. Et comme c'est évident, on ne va pas envoyer n'importe qui, on doit faire d'abord une sélection très poussée d'une équipe d'astronautes. Bien sûr, ça ne garantit pas le zéro problème, mais ça permet de minimiser grandement les risques.
Des expéditions d'un petit groupe au pôle nord, dans l'Himalaya ou sur un bateau, il y en a eu des centaines. Si certaines se sont mal passées, d'autres ont été une grande réussite. Il faut simplement établir une sélection au préalable pour se trouver dans le cas le plus favorable.
Petite remarque, je travaille dans une équipe de recherche qui traite, entre autres, des facteurs humains et des interfaces hommes systèmes.
A+,
Argyre
L'intérêt d'un vol vers L2, c'est qu'il ne dure qu'un mois et demi environ, on peut imaginer qu'un équipage survive à un fonctionnement non nominal des systèmes de vie. Ensuite, avec les retours d'expérience successifs, on peut viser de plus en plus loin.
Je mentionne quand même l'aspect psychologique, parce qu'on a vu dans un passé récent que finalement, les psychologues n'étaient pas si performants que ça pour connaître le profil psychologique des astronautes, et que donc tester les effets d'un éloignement progressif de la Terre seraient sûrement riche d'enseignements.
Enfin, pour tous ceux qui trouvent que c'est couillon d'aller tourner autour de la Lune ou de Mars sans s'y poser, je suis d'accord aussi, sauf que se poser demande tellement de développements technologiques supplémentaires que du coup, ça met en péril (d'un point de vue budgétaire) tout le reste du projet.
Et tant pis si notre génération doit se sacrifier et ne voit pas à nouveau d'homme marcher sur un autre astre, pourvu que l'on ait rendu ça possible -et surtout de manière pérenne- pour la suivante !
Être la génération post-Apollo, c'est pas marrant, je ne le souhaite pas à d'autres.
Skyboy a écrit:Argyre, une des grosses difficultés du voyage vers Mars, c'est la durée de ce voyage. Pour que des hommes puissent survivre aussi longtemps dans l'Espace au delà de l'orbite basse, il faut des systèmes de vie (recyclage, traitement des eaux, protection radiations, etc), beaucoup plus performants et fiables que ceux dont on dispose actuellement. Il faut évidemment beaucoup de vivres et de consommables. Donc, sans même parler de l'aspect psychologique, il faut que l'on apprenne progressivement à aller, non pas de plus en plus loin (puisque comme tu l'as dit, d'un point de vue énergétique, une fois l'orbite terrestre passée, toutes les destinations se valent en gros), mais de plus en plus longtemps.
L'intérêt d'un vol vers L2, c'est qu'il ne dure qu'un mois et demi environ, on peut imaginer qu'un équipage survive à un fonctionnement non nominal des systèmes de vie. Ensuite, avec les retours d'expérience successifs, on peut viser de plus en plus loin.
Je mentionne quand même l'aspect psychologique, parce qu'on a vu dans un passé récent que finalement, les psychologues n'étaient pas si performants que ça pour connaître le profil psychologique des astronautes, et que donc tester les effets d'un éloignement progressif de la Terre seraient sûrement riche d'enseignements.
Enfin, pour tous ceux qui trouvent que c'est couillon d'aller tourner autour de la Lune ou de Mars sans s'y poser, je suis d'accord aussi, sauf que se poser demande tellement de développements technologiques supplémentaires que du coup, ça met en péril (d'un point de vue budgétaire) tout le reste du projet.
...
Bonjour,
Globalement, je suis d'accord.
Concernant les différents éléments du LSS, on a tout de même une certaine expérience grâce à Mir et à l'ISS. A priori, on maîtrise assez bien, puisque l'ISS est toujours vivable après 10 ans d'existence. Malgré tout, on peut avoir une certaine crainte, c'est vrai, parce qu'il y a eu quelques pannes (les toilettes par exemple). Si on a un doute sur la fiabilité, il faut poursuivre les études et proposer éventuellement d'autres systèmes. Fondamentalement, je pense que le plus important est de donner aux astronautes des outils performants. Dans une maison, si on a les outils et les pièces détachées appropriés, on peut faire soi-même la plomberie, l'électricité, les murs etc. Je pense que ça doit être pareil pour un habitat spatial. Bien entendu, il faut entrainer les astronautes à utiliser les outils et à réparer tous ces systèmes.
Tout cela demande du temps, mais peut être fait en parallèle de la construction de la fusée.
Enfin, dernier point, s'il y a un problème de support de vie durant un long voyage (l'étape de transit vers Mars ou sur Mars par exemple ), il faut une solution de backup. C'est pour cela que dans la plupart des scénarios il y a plusieurs habitats, voire même 2 fusées envoyées en même temps.
A+,
Argyre
Argyre- Messages : 3397
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Je pense, mais cela doit déjà occuper l'esprit des "préparateurs" d'une telle mission, qu'il y aura une étape intermédiaire. A savoir construire une station orbitale d'espace vital et de configuration similaire à celui d'un astronef pour Mars, qui serait construit selon la même logique que celle de l'ISS. Je m'explique : on assemble ce qui constituerait une "base d'essai" en orbite terrestre, on y envoie un équipage masculin/féminin pour l'occuper pendant 3 ans consécutifs, et pas question de retour (grosso-modo le temps d'un voyage réel vers Mars et retour.)
Voilà une expérience qui serait vraiment d'un grand enseignement scientifique sur le comportement humain de l'aventure Mars...
Voilà une expérience qui serait vraiment d'un grand enseignement scientifique sur le comportement humain de l'aventure Mars...
Invité- Invité
La durée cumulée de voyage tourne autour de 1 an, entrecoupée d'une longue période en gravité martienne, bref deux périodes d'apesanteur d'environ 6 mois qui est déjà la durée des expéditions sur l'ISS.LM-5 a écrit:Je m'explique : on assemble ce qui constituerait une "base d'essai" en orbite terrestre, on y envoie un équipage masculin/féminin pour l'occuper pendant 3 ans consécutifs, et pas question de retour (grosso-modo le temps d'un voyage réel vers Mars et retour.)
3 ans en apesanteur n'est pas représentatif de la mission (sauf scénario de secours en retour libre).
Invité- Invité
Il y a beaucoup de sujet sur l'exploration robotisée, je constate que tu postes beaucoup plus souvent dans la partie "habitée".montmein69 a écrit:On peut discuter du programme spatial habité .... et du programme spatial non habité .... (même si je comprend que pour certains - nombreux ici - seul le premier vaut qu'on en parle)
Invité- Invité
Je pense que les scientifiques rendront possible ce voyage vers Mars. Pour en faire une autre Terre, créer un effet de serre, une atmosphère, et nos descendants pourront un jour y habiter. Parce que sur Terre, il y aura trop de monde ...
En plus, en orbite terrestre, il y a plein d'effets qu'on a pas: éloignement visuel de la Terre, délais de communication, non possibilité de retour/secours/réapprovisionnement immédiat en cas de problème, problème des radiations...Steph a écrit:La durée cumulée de voyage tourne autour de 1 an, entrecoupée d'une longue période en gravité martienne, bref deux périodes d'apesanteur d'environ 6 mois qui est déjà la durée des expéditions sur l'ISS.LM-5 a écrit:Je m'explique : on assemble ce qui constituerait une "base d'essai" en orbite terrestre, on y envoie un équipage masculin/féminin pour l'occuper pendant 3 ans consécutifs, et pas question de retour (grosso-modo le temps d'un voyage réel vers Mars et retour.)
3 ans en apesanteur n'est pas représentatif de la mission (sauf scénario de secours en retour libre).
Merci de ne pas sortir cette phrase de son contexte.
Elle voulait illustrer (mais je me suis peut-être mal fait comprendre) que le programme spatial d'une agence comporte plusieurs volets et que si l'un d'eux peut décevoir, ce ne doit pas être le seul critère pour porter dessus un jugement global et définitif.
Comme on dit, il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain, ni y rajouter la mise à la ferraille de la baignoire d'ailleurs
Elle voulait illustrer (mais je me suis peut-être mal fait comprendre) que le programme spatial d'une agence comporte plusieurs volets et que si l'un d'eux peut décevoir, ce ne doit pas être le seul critère pour porter dessus un jugement global et définitif.
Comme on dit, il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain, ni y rajouter la mise à la ferraille de la baignoire d'ailleurs
montmein69- Donateur
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Mars ce n'est pas la Lune.
Si après le vol de Gagarine en 1961, la Lune nous semblait le projet le plus éligible à court terme, c'est par ce que la Lune est un satellite naturel de la Terre, très proche de nous qui ne présentait aucun problème de physique majeur. Le seul à la rigueur aurait pu être un doute sur la qualité de la structure de son sol, doute vite levé par Luna-9 début 1966.
La durée du voyage ne semblait pas être un obstacle psychique pour des humains puisque une mission standard minimale se bouclait en 8 jours et on savait très bien que 8 jours étaient faisable après le vol peu aisé mais réussi de Gemini-5 du 21 août 1965. Ce qui nous semblait fantastique c'est que cela se fasse aussi vite avec aussi peu de soucis fondamenataux après le vol de Gagarine (8 ans).
Mais Mars cela n'a rien à voir, ce n'est pas la Lune un peu plus loin ; pour y aller il faut naviguer dans le système solaire, Mars est une planète qui a ses propres satellites naturels, c'est une énorme histoire, aussi bien technique que psychologique. Rien de ce qui a servi pour la Lune ne peut servir pour un tel projet, tout est à inventer, aucune technique dont nous disposons aujourd'hui serait de taille pour un tel voyage.
Qu'on y aille vite, il nous faudrait des moteurs qui ne sont même pas dans la tête d'un motoriste actuel.
Qu'on y aille lentement (comme aujourd'hui) il nous faudrait une sélection d'équipage que nous n'avons pas encore faire.
Comme le dit Argyre, qui planche sur le sujet facteurs humains et les interfaces hommes systèmes, il y a de la recherche avant d'organiser une telle sélection. Nous ne sommes sans doute pas encore prêts (maturité). C'est donc pour moi dans cet état d'esprit que je pense le projet de vol martien comme à une aventure nouvelle faite de petits pas orientés vers cet objectif comme l'ont été en leur temps les programmes Gemini et Zond, etc.
Je suis bien d'accord pour dire que le plus dur est de quitter l'attraction terrestre, le plus gros de l'effort est fait. La suite n'est qu'une question de temps. Nonobstan les lois de la physique de l'élémentaire le temps c'est aussi de la masse, car il faudra en emporter un "sacré paquet de Hamburger" pour faire vivre un équipage pour un vol de 2 ans minimum.
Pour le moment, "vol vers Mars" est la nouvelle expression pour dire voie de garage ! :evil:
Si après le vol de Gagarine en 1961, la Lune nous semblait le projet le plus éligible à court terme, c'est par ce que la Lune est un satellite naturel de la Terre, très proche de nous qui ne présentait aucun problème de physique majeur. Le seul à la rigueur aurait pu être un doute sur la qualité de la structure de son sol, doute vite levé par Luna-9 début 1966.
La durée du voyage ne semblait pas être un obstacle psychique pour des humains puisque une mission standard minimale se bouclait en 8 jours et on savait très bien que 8 jours étaient faisable après le vol peu aisé mais réussi de Gemini-5 du 21 août 1965. Ce qui nous semblait fantastique c'est que cela se fasse aussi vite avec aussi peu de soucis fondamenataux après le vol de Gagarine (8 ans).
Mais Mars cela n'a rien à voir, ce n'est pas la Lune un peu plus loin ; pour y aller il faut naviguer dans le système solaire, Mars est une planète qui a ses propres satellites naturels, c'est une énorme histoire, aussi bien technique que psychologique. Rien de ce qui a servi pour la Lune ne peut servir pour un tel projet, tout est à inventer, aucune technique dont nous disposons aujourd'hui serait de taille pour un tel voyage.
Qu'on y aille vite, il nous faudrait des moteurs qui ne sont même pas dans la tête d'un motoriste actuel.
Qu'on y aille lentement (comme aujourd'hui) il nous faudrait une sélection d'équipage que nous n'avons pas encore faire.
Comme le dit Argyre, qui planche sur le sujet facteurs humains et les interfaces hommes systèmes, il y a de la recherche avant d'organiser une telle sélection. Nous ne sommes sans doute pas encore prêts (maturité). C'est donc pour moi dans cet état d'esprit que je pense le projet de vol martien comme à une aventure nouvelle faite de petits pas orientés vers cet objectif comme l'ont été en leur temps les programmes Gemini et Zond, etc.
Je suis bien d'accord pour dire que le plus dur est de quitter l'attraction terrestre, le plus gros de l'effort est fait. La suite n'est qu'une question de temps. Nonobstan les lois de la physique de l'élémentaire le temps c'est aussi de la masse, car il faudra en emporter un "sacré paquet de Hamburger" pour faire vivre un équipage pour un vol de 2 ans minimum.
Pour le moment, "vol vers Mars" est la nouvelle expression pour dire voie de garage ! :evil:
Bolden a dit que l'option "Flexible Path" était attrayante, mais rappelons que le choix ne lui appartient pas vraiment ...
http://www.spacenews.com/civil/091106-bolden-flexible-path-attractive.html
http://www.spacenews.com/civil/091106-bolden-flexible-path-attractive.html
Invité- Invité
Skyboy a écrit:
En plus, en orbite terrestre, il y a plein d'effets qu'on a pas: éloignement visuel de la Terre, délais de communication, non possibilité de retour/secours/réapprovisionnement immédiat en cas de problème, problème des radiations...
Pour ce qui est des radiations, le problème existe aussi en LEO, même s'il est moindre. Faire séjourner 3 ans un équipage pour simuler les conditions d'un voyage martien correspondrait à une dose de radiation cumulée fort importante.
Sauf à améliorer les blindages et à accepter d'en payer le prix en terme de payload à satelliser, ce sera probablement la dose maxi qu'un astronaute peut cumuler sur toute sa carrière (mais c'est à vérifier je ne suis pas expert du domaine). Le problème c'est qu'alors l'équipage qui aura testé ne sera plus opérationnel pour une véritable mission longue qui irait au delà du LEO.
montmein69- Donateur
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Dans la déclaration rapportée de la position de Bolden :
“If you were to follow a Flexible Path, it affords you the opportunity to do things in one- and two-year centers that would keep the American public interested and keep things inspired,” he said. “If you’re trying to do something that is 10 years out, how long will you stay interested in it? And that’s what a Flexible Path does.”
Je ne vois guère de mission d'envergure (qu'elle soit robotique ou avec équipage ) qui puisse se mettre sur pied et être opérationnelle en un ou deux ans. :?: :?:
D'autant que si on s'éloigne de la Terre ... la durée du voyage aller-retour devient importante.
Mais l'idée de diversifier les objectifs et d'essayer de compresser les délais (ce qui signifie un budget costaud et suffisamment d'équipes au travail pour résoudre les défis technologiques) est intéressante.
“If you were to follow a Flexible Path, it affords you the opportunity to do things in one- and two-year centers that would keep the American public interested and keep things inspired,” he said. “If you’re trying to do something that is 10 years out, how long will you stay interested in it? And that’s what a Flexible Path does.”
Je ne vois guère de mission d'envergure (qu'elle soit robotique ou avec équipage ) qui puisse se mettre sur pied et être opérationnelle en un ou deux ans. :?: :?:
D'autant que si on s'éloigne de la Terre ... la durée du voyage aller-retour devient importante.
Mais l'idée de diversifier les objectifs et d'essayer de compresser les délais (ce qui signifie un budget costaud et suffisamment d'équipes au travail pour résoudre les défis technologiques) est intéressante.
montmein69- Donateur
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Nul doute que nous irons un jour exporer Mars de manière habitée, et je m'en réjouis ! Ce qui me réjoui beaucoup moins, c'est qu'à mon âge, même s'il n'est pas canonique, je ne serai plus de ce monde pour m'émerveiller devant cet exploit ! 8-)
Invité- Invité
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