Re: Ariane 5ES V200 (ATV-2 "Johannes Kepler") - CSG - 16.2.2011

**cqFD** Messages : 27 Inscrit le : 07/12/2010

tatiana13 a écrit:pour ceux qui aiment les maquettes, en voici une de Johannes Kepler (vu sur Twitter)

Merci Tatiana pour ces relais, peux-tu nous indiquer sur quel compte twitter tu as trouvé cette maquette ?

Il semble y avoir beaucoup d'espace entre le sommet de l'ATV et le sommet de la coiffe. Je croyais pourtant que la version utilisée était spécifique à l'ATV, et donc que les composants étaient adaptés à ses caractéristiques de poids et de taille. S'agit-il d'une coiffe reprise à la version ECA ?

Je ne sais pas de quel "jeu" de coiffes ils disposent (c'est je crois construit par nos amis suisses ?)
Mais ils ont du "piocher" dans l'existant et choisir la mieux adaptée (il faut que l'ATV tienne dedans).
Et sans forcément choisir la king-size XXXXXL , car ce serait du poids inutile. :sage:

Le retour d’expérience de l’ATV 1 Jules Verne a été l’occasion de mettre en place de nouvelles versions logicielles.
Ainsi, les toutes dernières mises à jour ont été installées en décembre dernier à l’ATV-CC. Ce même mois a vu une simulation de passage au back-up lors d’un essai organisé dans le cadre de l’ATV Training Academy(ATAC).Cet essai fut un vrai succès» conclut Réjane Ibos.L’alarme incendie a été volontairement activée. Tous les moyens ont alors été basculés et les équipes ont opéré depuis le back-up sans problème».L’ATV-CC est relié en permanence aux autres centres de contrôle et reste en contact permanent avec eux et avec le véhicule grâce aux satellites relais TDRSS et ARTEMIS, mais aussi à travers le réseau de communication IGS (Interconnections Ground Sub-Network). Cette double redondance interne permet ainsi d’assurer un niveau de sécurité optimal.
CNES

**cqFD** Messages : 27 Inscrit le : 07/12/2010 Age : 38 Localisation : Toulouse

Le chef de projet des opérations ATV au CNES fait le point à quelques jours du lancement :

http://www.cnes.fr/web/CNES-fr/9050-atv-le-point-avec-martial-vanhove.php

suppression suite trop de post émis jugés sans valeur ajoutée

Quelle est la signification -autre que purement artistique - de la callligraphie en bas à gauche qui se prolonge par la "trajectoire" de l'Ariane 5 ?

Ariane 5ES V200 (ATV-2 "Johannes Kepler") - CSG - 16.2.2011 - Page 5 Callig10

Ariane 5ES V200 (ATV-2 "Johannes Kepler") - CSG - 16.2.2011 - Page 5 Callig10

communiqué du ESA :

Le tout dernier véhicule de transfert automatique (ATV) de l'ESA est prêt pour son lancement du port spatial de l'Europe à Kourou à destination de la Station spatiale internationale, le mardi 15 février à 22h08 temps universel. Ce vaisseau sans équipage livrera des fournitures indispensables et rehaussera l'orbite de la Station au cours de sa mission, qui durera trois mois et demi.

Le lancement sera retransmis en direct de Kourou pour les médias, ainsi que sur le web, tandis qu'un événement sera organisé pour la presse à Brême (Allemagne).

Deuxième ATV européen

Johannes Kepler est le premier ATV opérationnel, après le vol de qualification très réussi du Jules Verne en 2008. Avec une masse totale de plus de 20 tonnes, il représente la charge utile la plus lourde jamais lancée par l'Europe.

Ce vaisseau spatial très sophistiqué est à la fois une plate-forme autonome, un véhicule spatial manœuvrable et, après son amarrage, un module de la Station.

Pour réaliser un amarrage en mode automatique dans le respect des contraintes de sécurité très strictes imposées par la conduite de vols spatiaux habités, l'ATV est équipé de moyens de navigation de haute précision, d'un logiciel de vol hautement redondant et d'un système d'évitement des collisions parfaitement autonome possédant ses propres capacités de contrôle, de propulsion et d'alimentation en énergie.

Mesurant environ 10 m de haut pour un diamètre de 4,5 m, l'ATV se compose d'un module pressurisé de 45 m3 et d'un système d'amarrage russe semblable à ceux des capsules Soyouz de transport d'équipages et des vaisseaux de ravitaillement Progress.

Lorsque ses panneaux solaires sont déployés, l'ATV a une envergure de 22 m. Près de trois fois plus grand que le Progress russe, l'ATV peut transporter environ trois fois plus de fret.

Ergols et fret pour l'ISS

Pour cette première mission opérationnelle, l'ATV transporte plus de 7 tonnes de charge utile, dont 4534 kg d'ergols destinés au rehaussement de l'orbite et au contrôle d'attitude de la Station spatiale internationale (ISS).

Après l'amarrage à l'ISS, ces ergols seront utilisés par les propulseurs de l'ATV lui-même pour rehausser périodiquement l'orbite de la Station afin de lutter contre le déclin naturellement provoqué par le freinage atmosphérique.

L'ATV pourrait également servir à écarter l'ISS de la trajectoire de débris spatiaux potentiellement dangereux, passant trop près du complexe spatial habité.

La charge utile de l'ATV-2 comprend près de 1600 kg de cargaison sèche, 850 kg d'ergols destinés au module russe Zvezda et 100 kg d'oxygène.

Avant de quitter l'ISS en juin, Johannes Kepler sera rempli de sacs de déchets et de matériel dont l'équipage n'a plus besoin. Il sera ensuite désorbité au-dessus du Pacifique Sud et effectuera une rentrée contrôlée dans l'atmosphère où il se consumera en toute sécurité.

Exceptionnellement, cette mission ne livrera pas d'eau potable car l'ISS dispose de réserves largement suffisantes. Au retour, les réservoirs d'eau du vaisseau seront néanmoins remplis de déchets liquides provenant de la Station.

L'ATV Johannes Kepler porte le nom du célèbre astronome et mathématicien allemand qui vécut aux 16ème et 17ème siècles. Il est le premier à avoir décrit le mouvement des corps planétaires sur une orbite elliptique, ouvrant la voie à la théorie de la gravitation d'Isaac Newton.

Johannes Kepler est le second d'une série de cinq ATV développés par l'Europe au titre de sa contribution aux coûts d'exploitation de l'ISS. Astrium Space Transportation en est le maître d'œuvre industriel, à la tête d'une équipe de plus de 30 contractants répartis dans 10 pays européens.

Couverture du lancement

Le service de télévision de l'ESA (ESA TV) assure une couverture complète de la mission. Plusieurs émissions comprenant les dernières images et interviews en provenance de Kourou seront diffusées sur le serveur FTP d'ESA TV et par satellite sur le service " Europe by Satellite " (EbS). Deux dépêches vidéo sur la mission de l'ATV-2 sont déjà disponibles ; elles proposent des vues de la campagne de lancement à Kourou et des interviews en anglais, allemand, français et suédois. Le lancement sera retransmis en direct de Kourou en coopération avec Arianespace. Plus tard dans le mois, l'amarrage à l'ISS sera également retransmis en direct par satellite. Le site d'ESA TV fournit tous les détails voulus : http://television.esa.int/

Le 200ème vol d’Ariane avec à son bord l’ATV s’envolera de Kourou le 15 février à 22:13:14 GMT, soit 23h13 en France et 19h13 en Guyane.
Notez que cet horaire peut être modifié à plus ou moins 5 minutes, en fonction de l’orbite exacte de l’ISS.

LE BLOG DU CNES

Réponse à la question concernant la coiffe :

C'est le modèle standard de coiffe longue, celle qui est utilisée lors des lancements doubles avec SYLDA ou pour les plus gros satellites comme Envisat
Elle fait 17 m de long et 5,4m de diamètre

Bonsoir, étant stagiaire à la Snecma Vernon (où on y conçoit et monte le moteur Vulcain), le 15 pour le 200ème lancement d'Ariane 5 je vais pouvoir voir le lancement de l'entreprise.

De plus avant le lancement on a accès au musée et il y aura des films avant le décollage, et j'ai su que je peux avoir un nombre d'invités "raisonnable".

Je poste ça ici car il doit y avoir des intéressés.

Je vous dirai ce soir combien d'invités je peux amener, et les modalités.

mika a écrit:Je poste ça ici car il doit y avoir des intéressés.

Très bonne initiative !
Mais comment on fait pour te joindre ?

mika a écrit:Bonsoir, étant stagiaire à la Snecma Vernon (où on y conçoit et monte le moteur Vulcain), le 15 pour le 200ème lancement d'Ariane 5 je vais pouvoir voir le lancement de l'entreprise.

De plus avant le lancement on a accès au musée et il y aura des films avant le décollage, et j'ai su que je peux avoir un nombre d'invités "raisonnable".

Je poste ça ici car il doit y avoir des intéressés.

Je vous dirai ce soir combien d'invités je peux amener, et les modalités.

Bon d'après mon tuteur c'est 1 invité par personne d'habitude, mais là je vois l'inscription "un salarié peut inscrire un nombre raisonnable d'invités" donc je vais encore aller voir demain pour les modalités.

Pif a écrit:
mika a écrit:Je poste ça ici car il doit y avoir des intéressés.
Très bonne initiative !
Mais comment on fait pour te joindre ?

---> message privé

tatiana13 a écrit:2) une nouvelle vidéo ESA

Un peu chauvine cette vidéo ! :)
Ils essayent de démontrer que l'ATV est bien meilleur que le Progress ou le HTV, mais il faut quand même souligner que ces deux vaisseaux ont des avantages :

- Progress est lancé jusqu'à cinq fois par an, ce dont l'industrie européenne est bien incapable,

- Certes le HTV doit être saisi par le bras SSRMS, mais ceci est un choix technologique, et non un handicap (on rappelle que la pièce d'amarrage de l'ATV est Made in Russia, donc pas de quoi faire cocorico),

- Le HTV s'amarre avec une CBM, ce qui fait qu'il a une grande écoutille, et on peut donc amener de gros matériels sur l'ISS, ce qu'on ne peut pas faire avec l'ATV.

nikolai39 a écrit:
tatiana13 a écrit:2) une nouvelle vidéo ESA

Un peu chauvine cette vidéo ! :)
Ils essayent de démontrer que l'ATV est bien meilleur que le Progress ou le HTV, mais il faut quand même souligner que ces deux vaisseaux ont des avantages :

- Progress est lancé jusqu'à cinq fois par an, ce dont l'industrie européenne est bien incapable,

- Certes le HTV doit être saisi par le bras SSRMS, mais ceci est un choix technologique, et non un handicap (on rappelle que la pièce d'amarrage de l'ATV est Made in Russia, donc pas de quoi faire cocorico),

- Le HTV s'amarre avec une CBM, ce qui fait qu'il a une grande écoutille, et on peut donc amener de gros matériels sur l'ISS, ce qu'on ne peut pas faire avec l'ATV.

La pièce d'amarage russe a l'avantage de faire des connexions des fluides pour la station (carburant)

bernardw a écrit:
nikolai39 a écrit:
tatiana13 a écrit:2) une nouvelle vidéo ESA

Un peu chauvine cette vidéo ! :)
Ils essayent de démontrer que l'ATV est bien meilleur que le Progress ou le HTV, mais il faut quand même souligner que ces deux vaisseaux ont des avantages :

- Progress est lancé jusqu'à cinq fois par an, ce dont l'industrie européenne est bien incapable,

- Certes le HTV doit être saisi par le bras SSRMS, mais ceci est un choix technologique, et non un handicap (on rappelle que la pièce d'amarrage de l'ATV est Made in Russia, donc pas de quoi faire cocorico),

- Le HTV s'amarre avec une CBM, ce qui fait qu'il a une grande écoutille, et on peut donc amener de gros matériels sur l'ISS, ce qu'on ne peut pas faire avec l'ATV.
La pièce d'amarage russe a l'avantage de faire des connexions des fluides pour la station (carburant)

De plus, l'ATV permet le reboost et le contrôle d'attitude de l'ISS, ce qui est un sacré service. Evidemment le HTV ne s'arrimant pas sur le port russe longitudinal, cette fonction lui serait de toutes façons inutile, mais il faut tout de même souligner cet avantage !

**Aspic** Messages : 1037 Inscrit le : 09/08/2006 Age : 59 Localisation : Eauze

Il y a surtout une sacrée différence au niveau de l'intelligence embarquée.

Contrairement à tous les autres, l'ATV est le seul vaisseau à pouvoir s"amarrer à une station non coopérative (en cas de perte de contrôle d'attitude par exemple), il est le seul vaisseau à ce jour dans le monde à faire des amarrages totalement autonomes avec une redondance entièrement automatique (sur le Progress, la redondance c'est le passage des commandes à un pilote à bord de la station, on a vu ce que ça pouvait donner sur Mir).

Et outre sa capacité de maintien d'orbite de l'ISS, il peut à lui seul assurer le contrôle d'attitude de l'ensemble du complexe. C'est de loin le ravitailleur le plus capable de la Station.

Est-il intelligent (et rentable) d'avoir à lancer 5 Progress de 7 t par an au lieu de 2 TKS Almaz de 18 t ? Ça me semble plus être une limitation qu'un réel avantage.

Aspic a écrit:Contrairement à tous les autres, l'ATV est le seul vaisseau à pouvoir s"amarrer à une station non coopérative (en cas de perte de contrôle d'attitude par exemple)

Euh, tu es sûr ? Nominalement il faut que la station soit en LVLH (en gros aligné avec le vecteur vitesse), et il ne me semble pas que l'ATV puisse faire un rendez-vous dans d'autres configurations.

Aspic a écrit:Il y a surtout une sacrée différence au niveau de l'intelligence embarquée.

Contrairement à tous les autres, l'ATV est le seul vaisseau à pouvoir s"amarrer à une station non coopérative (en cas de perte de contrôle d'attitude par exemple), il est le seul vaisseau à ce jour dans le monde à faire des amarrages totalement autonomes avec une redondance entièrement automatique (sur le Progress, la redondance c'est le passage des commandes à un pilote à bord de la station, on a vu ce que ça pouvait donner sur Mir).

Et outre sa capacité de maintien d'orbite de l'ISS, il peut à lui seul assurer le contrôle d'attitude de l'ensemble du complexe. C'est de loin le ravitailleur le plus capable de la Station.Est-il intelligent (et rentable) d'avoir à lancer 5 Progress de 7 t par an au lieu de 2 TKS Almaz de 18 t ? Ça me semble plus être une limitation qu'un réel avantage.

Oui, bon, pour l'instant il y a eu 1 ATV ... :)

Faire brûler 2 TKS par an, ça ne doit pas être très économique.

Historiquement, c'est pour des raisons industrielles que les Russes ont préféré les Progress aux TKS.

Ils ont envisagé d'utiliser des TKS de Khrounitchev, mais cela aurait pénalisé la RKK Energuia, constructeur des Progress.
Or, vu que c'est la RKK Energuia qui produit les Soyouz TMA (TM à l'époque), il était impératif qu'elle garde la tête hors de l'eau. Il faut rappeler que tout cela s'est décidé dans les années 1990, quand la Russie était dans le fond du gouffre.

**Aspic** Messages : 1037 Inscrit le : 09/08/2006 Age : 59 Localisation : Eauze

tatiana13 a écrit:nicFit a raison, il me semble qu'il y ait des configurations pour l'ATV d'où les créneaux de lancement
http://blogs.esa.int/atv/

Je persiste, l'ATV est conçu pour s'amarrer à une ISS sans contrôle d'attitude.

C'est à l'ATV-CC de définir les fenêtres pendant lesquelles cet amarrage peut être tenté car on essaie d'éviter certains angles de visée par rapport au Soleil.

Je persiste aussi ! A ma connaissance, les modes GNC ne permettent pas de faire l'approche finale autrement qu'avec l'ISS tangente au vecteur vitesse : il faut que le cibles présentes sur le port arrière soient visibles par les senseurs optiques de l'ATV. L'ATV arrivant forcément par l'arrière, il me semble qu'il n'y a pas d'alternative.

Par contre le désamarrage peut se faire dans n'importe quelle attitude si nécessaire.

NicFit a écrit:il faut que le cibles présentes sur le port arrière soient visibles par les senseurs optiques de l'ATV.

Il y a trois moyens pour réaliser l'approche : le vidéomètre (principal), le télégoniomètre (secours) et le système radar russe Kours (deuxième secours).
Je ne suis pas spécialiste, mais peut-être que ta contrainte d'orientation n'est valable que pour le vidéomètre ?

NicFit a écrit:Je persiste aussi ! A ma connaissance, les modes GNC ne permettent pas de faire l'approche finale autrement qu'avec l'ISS tangente au vecteur vitesse : il faut que le cibles présentes sur le port arrière soient visibles par les senseurs optiques de l'ATV. L'ATV arrivant forcément par l'arrière, il me semble qu'il n'y a pas d'alternative.

Par contre le désamarrage peut se faire dans n'importe quelle attitude si nécessaire.

En même temps, autant que l'ATV soit en face du port d'amarrage pour s'amarrer. C'est vrai que j'ai lu qu'il pouvait s'amarrer automatiquement même s'il y avait une panne générale de courant sur l'ISS (corps non actif dans la procédure d'amarrage).

**Aspic** Messages : 1037 Inscrit le : 09/08/2006 Age : 59 Localisation : Eauze

Oui, il y a une contrainte pour éviter l'éblouissement du vidéomètre.

Oui, l'ATV ne peut s'amarrer qu'au port arrière de Zvezda.

Mais celui-ci n'a pas besoin d'être fixe dans l'axe du vecteur vitesse. Dans la phase finale d'approche, l'ATV se stabilise en relatif par rapport à Zvezda et il n'a besoin que d'une dizaine de minutes pour s'amarrer.

nikolai39 a écrit:
NicFit a écrit:il faut que le cibles présentes sur le port arrière soient visibles par les senseurs optiques de l'ATV.

Il y a trois moyens pour réaliser l'approche : le vidéomètre (principal), le télégoniomètre (secours) et le système radar russe Kours (deuxième secours).
Je ne suis pas spécialiste, mais peut-être que ta contrainte d'orientation n'est valable que pour le vidéomètre ?

Les cibles sont utilisées par les vidéomètres et les télégoniomètres.
Le Kurs est moyen de contrôle par la station mais n'est en aucun cas utilisé par l'ATV, ses données ne lui sont même pas accessibles.

Lun 31 Jan 2011 - 10:33

Lun 31 Jan 2011 - 14:35

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Mer 9 Fév 2011 - 10:33

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Mer 9 Fév 2011 - 13:19

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Mer 9 Fév 2011 - 22:07

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Jeu 10 Fév 2011 - 10:48

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