[STS-135] Atlantis: fil dédié aux préparatifs, lancement prévu pour le 8/07/2011

Surtout que STS135 sera une mission dite « Logistique », et non une mission dite « d’assemblage », puisque aujourd’hui même Mark Kelly signifiait au MCC de houston, la fin de 11 années américaines d’assemblage.

Etonnant que personne n’en ai encore parlé !
La Navette Atlantis est sur le point d’effectuer son ultime roll-out prévu cette nuit à 02H00. Ce trajet bien connu maintenant ici même, emmènera la navette Atlantis vers sa rampe de lancement 39A pour son vol final, qui sera également le vol final d’une navette. Le début du voyage sera diffusé sur NASA TV. Les quatre astronautes qui vont voler sur la mission STS-135 seront évidement sur place pour le roll-out. Une fois qu’Atlantis sera au pad, nous l’avions vus, la NASA effectuera un « test de tanking », c'est-à-dire un test de remplissage du réservoir ET-138 comm pour le jour d’un lancement, autour de la date du 15 Juin. L’objectif sera de tester et de valider les modifications apportées au réservoir externe. Ce seront, comme pour STS133 et son fameux ET137, des inspections par rayons X qui seront planifiées et n’oublions pas les résultats récupérés à l’issue pourraient avoir une incidence sur la date de lancement. Quoiqu’il en soit, LA date officielle sera confirmée lors de la FFR, (Flight Readiness Review), prévue au 28 Juin. Pour le moment nous ne parlons présentement que de dates ciblée c'est à dire de dates butoirs potentiellement valable. Rien ne nous garanti actuellement, qu'a l'issue du tanking-test, tout sera parfait. Gardons tout de même espoir, sait-on jamais

Bonne nuit à tous !

Petit rappel :
C’est en début de semaine prochaine, que l'accent sera mis sur la préparation du test de « tanking » configuré pour débuter à 7 heures (heure locales) mercredi prochain (15.06.2011).
Pendant l'essai, plus d'un demi-million de gallons d'hydrogène liquide LH2 et d'oxygène liquide LOX « supercold » sera transféré vers le réservoir externe ET-138 de la navette Atlantis. A l’issue de ce « tanking-test », le réservoir externe sera vidangé dans la foulée. À partir du samedi suivant ce test (soit le 18.06.2011), les ingénieurs entameront une lourde semaine d’analyses qui seront réalisées par le biais de radiographie-rayons X sur des dizaines de supports structuraux appelé aussi "longerons", tout comme sur l’ET137 de STS-133. Ces renforts structuraux consolident la section mi-réservoir dénommée «zone-intertank ». Les ingénieurs du programme devront s'assurer qu'ils (les longerons) aient pu résister au froid cryogénique et à la vérifiable flexion structurelle, une résultante directe du processus de tanking.

L’i-phone d’Apple bientôt sur Orbite !
Lors de la mission finale d’Atlantis le mois prochain, le premier Smartphone i Phone de l'espace sera activé ! Rassurez-vous ce premier «Smartphone ou téléphone portable multifonction de dernière génération » de l’espace ne sera activé que pour mettre en fonction un logiciel de fonctionnement « OS » spécialement élaborée pour deux exemplaire et certifié pour du vol spatial de longue durée, qui aurait pour fonction de mesurer les niveaux de rayonnement, la position orbitale et l'altitude. Le logiciel IOS de base est appelé « Spacelab », il comportera sept applications qui seront pré-chargées sur deux i Phone 4.

En définitives, ce Test-logiciel orbitale n'est pas si critique en soit visiblement et pourra conduire à améliorer d’autres appareils terrestres qui à termes pourront être réutilisées pour l'espace dans l’avenir. «Quand Apple a ajouté un gyroscope à l'i Phone, le téléphone portable en général est soudainement devenu une petite plate-forme avionique», a déclaré Brian Rishikof, PDG de Space Odyssey, la société qui a conçu l’IOS « Spacelab ». Toutefois, placer ce gadget à bord d'une navette spatiale de la NASA, à impliqué préalablement un lourd processus de certification, émanant d’un long travail de collaboration avec la NASA qui aurait duré visiblement près de deux ans. Il est important de préciser à ce propos que les deux téléphones qui seront placés en orbite grâce à la navette Atlantis, ne devront pas contenir de gaz issus de produits chimiques dangereux et susceptibles de polluer l’air recyclé, ils ne devront pas non plus et surtout interférer avec l'électronique de bord essentielle pour l'exécution des missions. En clair ces deux petits téléphones portables, devront avoir été conçus tout spécialement pour être le plus discret possible durant leur séjour spatial.

Sans compter évidemment sur la communication sans fil propre au téléphone portable, Spacelab pourra communiquer aux astronautes leur altitude par l'analyse de la courbure de la Terre, qui devient plus prononcée avec la distance. Limb Tracker, est une application de navigation dont le rôle premier consiste à prendre des photographies de l’arc correspondant à l'horizon. En effet, des photos séquentielles de la Terre, pourront être prises par la grande fenêtre de la station spatiale, « la cupola » ce qui permettra à l’application de calculer la position orbitale et la vitesse du vaisseau spatial. Capteur Cal est un autre programme qui utilisera une série de photos de référence pour aider à calibrer les capteurs à bord de la station spatiale. État Acq, est une expérience de navigation qui utilisera une série de photos de la Terre, combinés avec l'information provenant du gyroscope à trois axes de l'i Phone et de son accéléromètre, pour estimer la latitude du vaisseau ainsi que sa longitude.

Bien que n’être destinés à être uniquement utilisé dans l'espace, une version de l'application est également disponible pour « 99 cents » sur l’App Store d'Apple.
Cette version est conçue pour simuler celle que les astronautes auront à utiliser en orbite. L’équipage de la station spatiale pourra s’amuser avec les deux téléphones jusqu'en Septembre prochain, lorsqu’un vaisseau russe Soyouz les ramènera sur Terre pour analyses. «Avec cette expérience Spacelab, nous tenterons d’exposer au monde entier comment un produit commercial que des millions de gens utilisent chaque jour puisse fonctionner lors d’un vol spatial » a déclaré Rishikof. "Une fois que vous aurez démontrés qu’un Iphone est capable de fonctionner convenablement lors d'un vol spatial de longue durée, vous pourrez commencer à vous poser des questions sur ce qui reste encore impossible à réaliser avec un tel téléphone." Néanmoins, avant que le téléphone d’Apple soit lancé en orbite, la NASA examinera en détail ce logiciel une dernière fois.

La structure rotative de service (RSS) du pas de tir 39A sera positionnée en position ouverte cette nuit, en vue du test de remplissage prévu pour mercredi matin (Après midi pour nous). Les équipes de techniciens commenceront à déplacer la structure RSS à partir de 21 heures 30 en heure locale, ce qui correspondra à 03H30 de notre heure (France), cette nuit. Il est bon de rappeler que cette opération sera effectuée pour la seconde fois avec une navette sur le pas de tir. Si le test est un succès, la RSS sera refermée puis rouverte la veille du lancement. L’objectif de ce test est de s'assurer que la totalité des 100 longerons composant la structure de la zone « intertanck » de l’ET puissent résister au processus cryo de « tanking » sans former de fissures.

La NASA est convaincu qu'il n'y aura pas de problèmes durant ce test et que ce dernier n’est simplement qu’une mesure de précaution.
En outre il n'y aura pas de couverture télévisée en direct de l'événement, qui commencera d’ailleurs à 13 heures (de notre heure) demain mercredi. Les ingénieurs pourront prendre jusqu'à une semaine de délais pour parachever les inspections et pour confirmer l'état de préparation du réservoir ET-138, pour le lancement. Les charges utiles de la mission dont principalement le « Module logistique Rafaello » seront livrés au pad jeudi.

Comme nous le mentionnait Mike59240 ce matin, hier après-midi ainsi que durant la nuit dernière, de la foudre serait tombée très proche du pas de tir, selon certains ( à moins d’un quart de miles soit à moins de 400 mètres). Il était assez logique que les ingénieurs et techniciens soient plus occupés à poursuivre les inspections y étant relatives que de poursuivre sur les ops du « tanking-test », de façon à s'assurer qu'aucun des systèmes de la navette et du pas de tir n’aient pas été endommagés.

ERRATUM: Le tanking test est en cours, il s'agissait de 18H30 de notre heure et non de 06H30 demain matin comme j'avais indiqué (En effet 06H30 du matin aurait correspondu a 00H30 locale alors qu'il s'agissait bien de 12H30PM soit midi et demi en loc.). Erreur grossière de ma part, je m'en excuse. C’est donc a 12:30 PM soit 18H30 de notre heure que les techniciens du pas de tir 39A ont commencés à alimenter l’ET-138 d’Atlantis pour l'épreuve d'aujourd'hui, soit avec un peu plus de cinq heures de retard sur l’heure initialement prévu en raison de phénomènes météorologiques violents. .

@Mike: Désolé.

Tant bien que mal je vais essayer de t’apporter un élément de réponse si toutefois ça correspond à ta demande.
On s’en souvient, les techniciens qui avaient aménagés le pas de tir 39A pour l’essai de « tanking » de Discovery avaient atteins des zones supplémentaires du réservoir externe de sorte à instrumenter le réservoir pour le fameux test. Il ne faut pas oublier que ce second "fueling test" est le second (sur PAD) et que bien entendu il est instrumenté, sinon quel intérêt. L'objectif du test est le même que pour ET137.

Des échafaudages avaient été érigés au bout du bras d'accès à la zone intertank qui s'étend de la tour principale du pad jusqu'au réservoir externe, de sorte a ce que les techniciens puissent préparer l'ET au test. En cela il est tout à fait logique que préalablement à ce second test, ces derniers aient procédés avec des plans identiques que ceux recommandés "jadis" par MM (Mike Moises et son équipe...la MMT Mission management team). Généralement test instrumenté = période de marquage et pose d'instrument de mesure, traduite sur le réservoir soit par de milliers de petits points de référence en vue de la photogrammétrie (je doute de cela je n'en ai pas entendu parler), soit par de nombreux capteurs disposés avec minutie a différent endroits de l'intertank par les techniciens eux même (cabine bâti en fonction du test, au niveau de la zone intertanck). La photogrammétrie est pourtant une des clés du test de remplissage puisque c'est la méthode d'observation et d'enregistrement qui sera "juge de paix" pour les questions relatives aux mouvements subtils du réservoir qui auront lieu au cours du test actuellement en cours et après lors du retour de la surface métal à une température ambiante (le dégel quoi..qui dit dégel dit souvent casse....ceci-dit, pas de doutes ET138 a été renforcé comme il se doit).

Dans quelques minutes nous devrions observer l'inspection finale d'ET-138.
la "ICE team", inspectera depuis l’aire de lancement 39A le réservoir alors plein de carburant cryo. L’ice team entreprendra un examen très minutieux du réservoir. Les techniciens utiliseront des scanners, des caméras et des jumelles à haute puissance pour scruter l’intégralité de la surface du réservoir pour s’assurer qu’il n’y ai pas eut de formation de fissures ou d’accumulation de glace. Le scanner sera utilisé pour obtenir des données de température notamment aujourd’hui sur le réservoir externe, les propulseurs à poudre et l'orbiteur. Les moteurs principaux ainsi que les structures du pad seront également inspectés. Le scanner peut également repérer les fuites d’ergols cryogéniques, grâce notamment à sa capacité à détecter des différences de température bien distinctes. Ils ont aussi une paire de jumelles spéciales dans les mains aujourd'hui pour ce test tanking qui les aidera à obtenir des vues plus détaillées de la surface mousse. L'équipe porte des combinaisons orange très visibles de jour qui sont résistantes aux flammes. Chaque membre dispose également d'une unité de protection d'urgence, leur fournissant un mode respiratoire autonome qui a une autonomie d'environ 10 minutes.Pour rappel, c'est le même genre de numérisation qui sera effectué pour le jour d’un réel lancement.

Le réservoir aura été remplis avec de l'oxygène liquide (LOX) et de l’hydrogène liquide (LH2). A noter également que le réservoir sera durant l’inspection sous une pression pendant une durée de cinq minutes. Le test se terminant, le réservoir sera ensuite vidangé. Les capteurs apposés pour le test sur le réservoir enregistreront alors des données jusqu'à demain pour surveiller les changements structuraux du réservoir jusqu’au retour à la température ambiante. Suivront dans les jours prochains (ils ont visiblement un délais d'une semaine dédiée uniquement à ce test à compter de ce soir), les inspections structurelles réalisées par X-RAYS (Rayons-X).La RSS restera ouverte jusqu'à vendredi, de sorte a ce que la charge utile principale de la mission soit livré et hissé dans la RSS en vue de l'installation dans la soute de l'orbiteur.

Flash : La NASA aurait signalée il y'a quelques instants qu’aucun problème avec la mousse isolante recouvrant le réservoir n’aurait été relevé au cours de l’essai d'aujourd'hui, qui je rappel vise à garantir que les modifications ont bel et bien jouées leur rôle. Ça à l’air d’être bon !