SLS block 1 (Orion Artemis-3) - KSC - Septembre 2026

Artemis III : connection directe Orion Starship

Artemis IV : connection via la Gateway qui sert de "hub" : Starship se connecte a la Gateway, Orion se connecte a la Gateway, les astronautes transitent via la Gateway

Précision généralisante  : la nouvelle liaison sera-t-elle bien utilisée pour tout amarrage à la Gateway, donc les "ravitailleurs" quel que soit le modèle de vaisseau  effectuant la mission ?
Et d'ailleurs pour commencer , entre les modules de la Gateway.
Donc c'est la future liaison universelle ?

• La Gateway n'étant pas encore installée pour Artemis III,  c'est pour la connexion directe Orion/Starship que la nouvelle "interface" qui vient d'être testée sera utilisée. Au fait y-a-t-il un nom pour la désigner ?
  
  Concrètement, pour  la mission Artemis III .... elle équipera aussi bien  le ventre du HLS Moon Starship que le "nez"' d'Orion.
  
  
• Puis pour Artemis IV le "hub" Gateway étant opérationnel ,  il sera équipé  du même système de liaison pour recevoir les vaisseaux arrivants (ravitailleurs , différents HLS, futurs véhicules faisant "une pause ravitaillement" avant de partir pour aller plus loin,  etc ....)
  

https://blogs.esa.int/exploration/building-connections-beyond-earth-modules-for-gateway/

Il me tarde de voir ça en orbite lunaire. Pour moi AMHA ce sera un changement de paradigme avec cette installation !

Vu que j aurais au moins 50 ans quand ca arrivera je ne suis pas pressee.

Dans trois ans...

https://twitter.com/Teslaconomics/status/1772665696150782446?s=20

Oui ... les délais commencent à prendre des valeurs plus probables que les élucubrations temporelles qu'on a pu entendre de ci-de là.

Il faudra déjà mettre au point le ravitaillement en orbite. Cela aurait dû être fait depuis longtemps aux Etats-Unis. Un premier essai de transfert d'ergols cryogéniques entre un étage S-IV de Saturn C1 et un étage S-V (Centaur), au début des années soixante, était prévu pour 1965-66 ! Le choix du rendez-vous en orbite lunaire pour le programme Apollo enleva toute priorité à ce projet.

Comme on dit ..... ce n'est pas trivial.

Le transvasement d'un Header Tank du Sparship vers le réservoir principal a été réalisé lors d'IFT-3.
C'est un petit pas ..... et tout reste à faire pour ce qui est du ravitaillement d'un Starship arrivant à sec d'ergols en LEO (exceptés les Header-tanks destinés à gérer la rentrée atmosphérique et l'atterrissage quand il y en a un.)
La NASA va sans doute demander que SpaceX accélère un peu la cadence pour tester le ravitaillement entre un Starship-tanker (qui n'existe pas encore) et un HLS Moon Starship (version qui n'existe pas non plus) .... c'est indispensable pour envisager Artemis III Boots on the Moon.

Bref ... il y a du boulot .....

jassifun a écrit:https://twitter.com/Teslaconomics/status/1772665696150782446?s=20


Dans trois ans...

Il ne manquerait plus que le HLS de Blue Origin soit prêt avant....

Bien pour le HLS de Blue Origin, il faut peut-être rappeler qu’ils sont dans la même difficulté que Spacex : eux aussi doivent procéder à un ravitaillement pour leur HLS. Ce qui n’existe pas encore. De plus, il n’ont pas encore lancé une seul fois New Glenn. Donc, oui, ils ont du boulot !

Et le H2 est peut etre un peu plus dur a manipuler que le CH4.

Températures d'ébullition sous pression atmosphérique :

-252,9 °C pour le H2

-161,4 °C pour le CH4

donc tout de même 91,5 ° d'écart, non négligeable

Aramis a écrit:Températures d'ébullition sous pression atmosphérique :

-252,9 °C pour le H2

-161,4 °C pour le CH4

donc tout de même 91,5 ° d'écart, non négligeable

lC'est pire que ça, il faut resonné en kelvin. 
le LH2 c'est ~20k, le LCH4 c'est ~112k donc 5,5 fois plus. souvant on considere que la difficulté a refroidir est proportionel a la temperature en k donc passé de 112 a 20k (divisé par 5,5) c'est comme passé de  1600°k (1350°c) a 300°k (27°C).

en plus l'hydrogene est 6fois moins dense que le methane (donc impact sur la surface de reservoir et d'isolant) et a une certain tendance a s'integré dans certain materiaux (ce n'est pas une fuite du a sa petite taille comme l'helium, c'est juste que si la molecule se brise et que l'electron vas voir ailleurs, on se retrouve avec un proton libre)

bref l'hydrogene est ingerable du point de vu ingenieur thermique et space design, par contre le motoriste l'adore car ca faible masse molaire permet de l'ejecté a tres haute vitesse donc l'hydrogene colle 80 a 100s d'isp au moteur au methane. Donc d'un point de vu architecture mission, on est obliger d'envisagé sont utilisation.

jassifun a écrit:Dans trois ans...

https://twitter.com/Teslaconomics/status/1772665696150782446?s=20

Donc pour la date d'Artemis 3 en septembre 2026, oh surprise, on oublie...

Pas d'atterrissage, inhabité, avant 2027, donc report au moins à 2028 pour cette mission...

La réalité commence à frapper de plein fouet

NASA may alter Artemis III to have Starship and Orion dock in low-Earth orbit

jassifun a écrit:La réalité commence à frapper de plein fouet

NASA may alter Artemis III to have Starship and Orion dock in low-Earth orbit

Qualifier ce projet de "similaire à Apollo 9" me semble un peu osé...

Il me semblerait pertinent qu’ils fassent les premières missions vers Gateway, en attendant l’aluunisseur

La Gateway pourrait fort bien arriver après l'attendrisseur (voir la discussion ailleurs sur l'état actuel de HALO), donc ils préfèrent pour le moment l'option Starship en orbite terrestre selon l'article.

vp a écrit:Il me semblerait pertinent qu’ils fassent les premières missions vers Gateway, en attendant l’aluunisseur

La question c'est : comment tu occupes tes journées (et au passage comment tu justifies la mission) dans la Gateway si tu ne prépares pas un alunissage ?

jassifun a écrit:La réalité commence à frapper de plein fouet

NASA may alter Artemis III to have Starship and Orion dock in low-Earth orbit

Le retour de Jupiter 130, 15 ans plus tard, on tourne en rond.

nikolai39 a écrit:

vp a écrit:Il me semblerait pertinent qu’ils fassent les premières missions vers Gateway, en attendant l’aluunisseur

La question c'est : comment tu occupes tes journées (et au passage comment tu justifies la mission) dans la Gateway si tu ne prépares pas un alunissage ?

Étude des rayons solaires sur les humains

vp a écrit:Il me semblerait pertinent qu’ils fassent les premières missions vers Gateway, en attendant l’aluunisseur

La gateway n'arrivera en NRHO qu'en 2027, Artemis III est toujours prévu pour fin 2026.


Après, on se souviendra que les "sources NASA" d'Eric Berger disaient que l'Orion lancé sur Falcon Heavy était à l'étude...

TheRathalos a écrit:

vp a écrit:Il me semblerait pertinent qu’ils fassent les premières missions vers Gateway, en attendant l’aluunisseur

La gateway n'arrivera en NRHO qu'en 2027, Artemis III est toujours prévu pour fin 2026.

Si on parle d'un Artémis3 avec alunissage, oublions 2026. Si c'est une autre mission (orbite terrestre,...), alors possible...

Lunarjojo a écrit:

TheRathalos a écrit:

La gateway n'arrivera en NRHO qu'en 2027, Artemis III est toujours prévu pour fin 2026.

Si on parle d'un Artémis3 avec alunissage, oublions 2026. Si c'est une autre mission (orbite terrestre,...), alors possible...

Oui, si la NASA veut un Artemis 3 en 2026, la seule option est cette mission de rendez-vous avec le Starship HLS en orbite basse.

TheRathalos a écrit:

Lunarjojo a écrit:

Si on parle d'un Artémis3 avec alunissage, oublions 2026. Si c'est une autre mission (orbite terrestre,...), alors possible...

Oui, si la NASA veut un Artemis 3 en 2026, la seule option est cette mission de rendez-vous avec le Starship HLS en orbite basse.

Cette option me paraît tout à fait pertinente. L'important, c'est de continuer à progresser. Tester la manœuvrabilité et l'habitabilité du Starship représente une étape qu'il est plus sage d'accomplir autour de la Terre pour commencer. Les premières photos d'astronautes flottant dans le Starship seront historiques, même si cela se passe à 300 km seulement de la surface de la planète mère. 

Rappelons qu'à l'origine, cette idée d'homme sur la Lune en 2025 ou 2026 vient de Donald Trump, dont les compétences en planification de la conquête spatiale ne sont pas manifestes. Arrêtons de fétichiser cette date.

Bref, j'avoue ne pas accorder une importance capitale au moment du retour de l'homme sur la Lune. Ce moment nous fera plaisir, certes, surtout pour ceux dont les cheveux sont grisonnants, mais le but n'est pas de se faire plaisir, il est d'accélérer le progrès humain. Il y a des scénarios où retarder un peu cette échéance lunaire peut rapprocher la seule échéance qui compte, celle du commencement de l'installation sur Mars. Le cheminement le plus sûr vers cette cible de long terme est celui qui évite les accidents. Vouloir à tout prix déposer un équipage sur la Lune en 2025 ou 2026 est dangereux pour cet équipage, et au-delà, pour la conquête spatiale elle-même.

Le scénario à la "Apollo IX" XXL que l'on commence sagement à envisager pour 2026 n'interdira d'ailleurs pas, une fois l'équipage redescendu sur Terre avec la cabine Orion, d'organiser plusieurs ravitaillements successifs en ergols du prototype de Starship qui aura servi pour Artemis III, et le cas échéant de l'envoyer inhabité autour de la Lune, voire à sa surface.

Si cette seconde étape éventuelle de la mission réussit, l'Amérique aura virtuellement reconquis la Lune. Si elle échoue, on se félicitera de ne pas avoir fait prendre des risques excessifs à l'équipage.

PierredeSedna a écrit:
Rappelons qu'à l'origine, cette idée d'homme sur la Lune en 2025 ou 2026 vient de Donald Trump, dont les compétences en planification de la conquête spatiale ne sont pas manifestes. Arrêtons de fétichiser cette date.

Donald Trump avait "exigé" un alunissage pour 2004, fin de son second mandat s'il avait été élu. Cela fait bientôt 4 ans qu'il a quitté la présidence. Biden n'ayant jamais demandé une date précise, la NASA avait tout loisir pour choisir celle qui convenait. Mais elle s'est accrochée à 2024, puis 2025, et pour l'instant 2026. Je suis bien d'accord que la date n'a pas une importance capitale, mais n'est ce pas tout simplement que la NASA n'a pas anticipé les difficultés que représentait un alunissage? Surtout que le choix de l'alunisseur en version Starship était, et reste, un pari osé.