Starship IFT-1 [B7/S24] - BC - 20.4.2023 (1/2)
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Effectivement très belle performance ! Pas de gros pépins !
Giwa- Donateur
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Inscrit le : 15/04/2006
Du côté de la dalle, tout à bien tenu ?
Une bonne chose de faite ....
Ce static fire sera-t-il renouvelé (avec B7 et Starship 24 empilés *) ? où passeront-ils directement au vol orbital ?
* pour mesurer les vibrations subies peut-être ?
Le décollage, s'il est réalisé, prochainement permettra alors de savoir si lors de la phase initiale du décollage (où çà longe la tour orbitale) le panache ne cause aucune anomalie et si tout est OK.
Une bonne chose de faite ....
Ce static fire sera-t-il renouvelé (avec B7 et Starship 24 empilés *) ? où passeront-ils directement au vol orbital ?
* pour mesurer les vibrations subies peut-être ?
Le décollage, s'il est réalisé, prochainement permettra alors de savoir si lors de la phase initiale du décollage (où çà longe la tour orbitale) le panache ne cause aucune anomalie et si tout est OK.
montmein69- Donateur
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Age : 73
Localisation : région lyonnaise
Pour moi le dernier tweet d'Elon Musk nous donne la réponse "seulement 31 moteurs allumés mais suffisant pour atteindre l'orbite", ça veut tout dire !montmein69 a écrit:Du côté de la dalle, tout à bien tenu ?
Une bonne chose de faite ....
Ce static fire sera-t-il renouvelé (avec B7 et Starship 24 empilés *) ? où passeront-ils directement au vol orbital ?
* pour mesurer les vibrations subies peut-être ?
Le décollage, s'il est réalisé, prochainement permettra alors de savoir si lors de la phase initiale du décollage (où çà longe la tour orbitale) le panache ne cause aucune anomalie et si tout est OK.
Séraphin Lampion- Messages : 155
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Localisation : Grenoble
Ce qui est sûr, c'est que 31, c'est suffisant pour battre le record de la N1 soviétique et ses 30 moteurs !
BBspace- Donateur
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Inscrit le : 21/11/2009
Age : 76
Localisation : Seine-et-Marne
Faire un pronostic sur le résultat de la première tentative de vol de l'ensemble Super Heavy / Starship n'est pas facile. Depuis le bond du Starhopper à la fin de l'été 2019, le développement du nouveau système de lancement de SpaceX a été un long "tunnel" de trois ans et demi, avec une période d'essais multiples et d'échecs spectaculaires entre quelques tests réussis, puis une phase un peu déroutante de développement de multiples prototypes qui ne volaient pas. La mise en place d'une chaîne de production pour un engin n'ayant jamais atteint l'orbite est un pari audacieux. Jamais rien de comparable n'avait jamais été tenté dans l'Histoire de l'industrie.
Pour essayer d'anticiper la suite, on peut se référer aux premiers vols des lanceurs précédents de SpaceX. Les trois premiers lancements ratés de la Falcon 1 en 2006, 2007, 2008, et la réussite finale à la 4ème tentative, qui de justesse, sauva SpaceX, sont entrés dans l'Histoire de l'astronautique. Depuis, quinze années se sont écoulées. Avec l'aide de la NASA, SpaceX a vite remplacé la Falcon 1 par la Falcon 9, puis a rendu le premier étage et les coiffes de cette dernière réutilisables. Plus de deux cent lancements sont intervenus, au rythme d'un à deux tirs par semaine désormais. Aucun échec depuis presque sept ans. Et à partir de 2020, des vols habités.
SpaceX a maintenant beaucoup d'expérience. Elle a pris du retard dans ses programmes, mais elle ne s'est jamais retrouvée jusqu'à maintenant dans une impasse stratégique. Elle a connu parfois le doute. On a peut-être un peu oublié que la mise au point de la Falcon Heavy a été très difficile, le premier tir de ce lanceur aux 27 moteurs ayant longtemps été différé. Elon Musk, plus tard, a avoué qu'il avait cru à un moment "devenir fou" à cause des difficultés rencontrées pour faire fonctionner simultanément tous ces moteurs.
Quelques semaines avant le premier vol de la Falcon Heavy, Elon Musk redoutait encore l'échec.
Mais le premier tir statique de la Falcon Heavy, le 24 janvier 2018 a marqué un tournant. Son succès fut suivi du magnifique lancement du 6 février 2018, qui nous offrit les images surprenantes du Tesla Roadster s'éloignant de plus en plus de la Terre, et du premier retour simultané de deux boosters sur les zones d'atterrissage de Cap Canaveral.
Moins de deux semaines se sont écoulées entre le tir statique réussi et le décollage de la première Falcon Heavy. En ira-t-il de même pour le couple Super Heavy B7 / Starship 24 ? Ce lanceur est complètement différent, il est disruptif par sa puissance et par ses ambitions en matière de réutilisabilité. Les chaînes de production du moteur Raptor ont accéléré, la fiabilité de ce moteur a progressé, mais elle n'est pas encore totale.
Je pense qu'il y a des chances que le Starship atteigne l'orbite, mais je n'exclus pas qu'il faille s'y reprendre à de multiples reprises pour récupérer ce vaisseau. Ce qui importe le plus, c'est que le Starship, parvienne dès 2023 à placer des charges utiles sur orbite. Bien qu'elle soit l'objectif principal du projet, la réutilisation n'en est pas le volet le plus urgent.
Quoi qu'il en soit, les prochaines semaines seront passionnantes. Les impatients commençaient à se lasser du défilé de prototypes parcourant en apparence les mêmes étapes, de la High Bay au Rocket Garden, en passant par les aires d'essais au sol. La route est encore longue, mais cette fois, nous sommes à un tournant.
Pour essayer d'anticiper la suite, on peut se référer aux premiers vols des lanceurs précédents de SpaceX. Les trois premiers lancements ratés de la Falcon 1 en 2006, 2007, 2008, et la réussite finale à la 4ème tentative, qui de justesse, sauva SpaceX, sont entrés dans l'Histoire de l'astronautique. Depuis, quinze années se sont écoulées. Avec l'aide de la NASA, SpaceX a vite remplacé la Falcon 1 par la Falcon 9, puis a rendu le premier étage et les coiffes de cette dernière réutilisables. Plus de deux cent lancements sont intervenus, au rythme d'un à deux tirs par semaine désormais. Aucun échec depuis presque sept ans. Et à partir de 2020, des vols habités.
SpaceX a maintenant beaucoup d'expérience. Elle a pris du retard dans ses programmes, mais elle ne s'est jamais retrouvée jusqu'à maintenant dans une impasse stratégique. Elle a connu parfois le doute. On a peut-être un peu oublié que la mise au point de la Falcon Heavy a été très difficile, le premier tir de ce lanceur aux 27 moteurs ayant longtemps été différé. Elon Musk, plus tard, a avoué qu'il avait cru à un moment "devenir fou" à cause des difficultés rencontrées pour faire fonctionner simultanément tous ces moteurs.
Quelques semaines avant le premier vol de la Falcon Heavy, Elon Musk redoutait encore l'échec.
Mais le premier tir statique de la Falcon Heavy, le 24 janvier 2018 a marqué un tournant. Son succès fut suivi du magnifique lancement du 6 février 2018, qui nous offrit les images surprenantes du Tesla Roadster s'éloignant de plus en plus de la Terre, et du premier retour simultané de deux boosters sur les zones d'atterrissage de Cap Canaveral.
Moins de deux semaines se sont écoulées entre le tir statique réussi et le décollage de la première Falcon Heavy. En ira-t-il de même pour le couple Super Heavy B7 / Starship 24 ? Ce lanceur est complètement différent, il est disruptif par sa puissance et par ses ambitions en matière de réutilisabilité. Les chaînes de production du moteur Raptor ont accéléré, la fiabilité de ce moteur a progressé, mais elle n'est pas encore totale.
Je pense qu'il y a des chances que le Starship atteigne l'orbite, mais je n'exclus pas qu'il faille s'y reprendre à de multiples reprises pour récupérer ce vaisseau. Ce qui importe le plus, c'est que le Starship, parvienne dès 2023 à placer des charges utiles sur orbite. Bien qu'elle soit l'objectif principal du projet, la réutilisation n'en est pas le volet le plus urgent.
Quoi qu'il en soit, les prochaines semaines seront passionnantes. Les impatients commençaient à se lasser du défilé de prototypes parcourant en apparence les mêmes étapes, de la High Bay au Rocket Garden, en passant par les aires d'essais au sol. La route est encore longue, mais cette fois, nous sommes à un tournant.
PierredeSedna- Donateur
- Messages : 2490
Inscrit le : 24/08/2017
Age : 65
Localisation : Région Ile-de-France
SpaceX annonce que l'essai s'est fait avec un peu moins de la moitié de la poussée maximale possible.
Il y en a encore sous le pieds.
Il y en a encore sous le pieds.
Griffon- Messages : 1698
Inscrit le : 19/10/2012
Age : 46
Localisation : Paris
Photos SpaceX :
David L.- Modérateur
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Inscrit le : 16/08/2009
Age : 51
Localisation : Troisième planète
Impressionnant ! Je remarque que les quatre ailerons sont déployés:est-ce que ce sera le cas lors d’un décollage ?
Giwa- Donateur
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Inscrit le : 15/04/2006
Age : 81
Localisation : Draguignan
Oui, ils ne se replient pas sur le SuperHeavy.
ndiver- Messages : 877
Inscrit le : 18/06/2013
Age : 39
Localisation : France / Allemagne
Merci pour cette info . Y-a- il une raison particulière ou simplement de l’inutilité de les replier ?ndiver a écrit:Oui, ils ne se replient pas sur le SuperHeavy.
Giwa- Donateur
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Inscrit le : 15/04/2006
Age : 81
Localisation : Draguignan
Gain en poids en n'ayant pas un mécanisme hydraulique pour les replier / déployer comparé à l'impact aérodynamique qu'ils génèrent au décollage.Giwa a écrit:Merci pour cette info . Y-a- il une raison particulière ou simplement de l’inutilité de les replier ?ndiver a écrit:Oui, ils ne se replient pas sur le SuperHeavy.
ndiver- Messages : 877
Inscrit le : 18/06/2013
Age : 39
Localisation : France / Allemagne
Merci de cette explicationndiver a écrit:Gain en poids en n'ayant pas un mécanisme hydraulique pour les replier / déployer comparé à l'impact aérodynamique qu'ils génèrent au décollage.Giwa a écrit:
Merci pour cette info . Y-a- il une raison particulière ou simplement de l’inutilité de les replier ?
Giwa- Donateur
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Inscrit le : 15/04/2006
Age : 81
Localisation : Draguignan
Comme au décollage et les premières secondes de vol la fusée est lente même si l'atmosphère est épaisse cela n'est pas grave. Puis après la vitesse augmente vite et le Cx aussi mais l'atmosphère se raréfie et cela n'est pas trop pénalisant. Au final le bilan doit être gagnant en laissant les ailerons de guidage en place pour le retour au sol.
Astro-notes a écrit:Comme au décollage et les premières secondes de vol la fusée est lente même si l'atmosphère est épaisse cela n'est pas grave. Puis après la vitesse augmente vite et le Cx aussi mais l'atmosphère se raréfie et cela n'est pas trop pénalisant. Au final le bilan doit être gagnant en laissant les ailerons de guidage en place pour le retour au sol.
Ils sont même bénéfiques dans la mesure où ils contribuent à stabiliser le lanceur. C'était même leur fonction première à la base du premier étage de la fusée russe N1.
BBspace- Donateur
- Messages : 3221
Inscrit le : 21/11/2009
Age : 76
Localisation : Seine-et-Marne
De la taille d'un traversin au minimum, alors...
CalouD- Messages : 174
Inscrit le : 23/10/2020
Age : 66
Localisation : 33320
Essai du quick disconnect, je ne sais pas si on l'avait déjà vu en action :
Griffon- Messages : 1698
Inscrit le : 19/10/2012
Age : 46
Localisation : Paris
https://twitter.com/wapodavenport/status/1626790650921291777
D'après ce que j'entends, tout est sur la bonne voie pour une tentative de lancement en mars en ce qui concerne la FAA.
D'après ce que j'entends, tout est sur la bonne voie pour une tentative de lancement en mars en ce qui concerne la FAA.
J-B- Messages : 1783
Inscrit le : 17/11/2020
Age : 32
Localisation : Besançon
Quand à moi, d'après ce que je comprends, il y aura certainement une tentative sous peu, en mars ou plus tard, et j'espère que cela se passera de façon convaincante pour espérer une suite rapide de ce projet assez fantastique il faut bien le dire.
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