Starship IFT-2 [B9/S25] - BC - 18.11.2023
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Choros a écrit:David L. a écrit:Ainsi, durant son live Techniques Spatiales (ou son invité) a expliqué que la fixation des tuiles de S25 n'ont pas été toutes testées pour ce lancement. Vu que le test s'est arrêté avant la phase de rentrée, le fait de ne pas avoir procédé à cette vérification n'a pas eu de conséquences.
C'est StarBase FR qui l'a précisé en faisant le comparatif avec S28 qui lui a vu toutes ses tuiles testées une par une avec une sorte de grosse ventouse.
David L.- Modérateur
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Choros a écrit:Vous avez le lien vers cette vidéo svp?cz67 a écrit:
Dans une vidéo sortie y a deux semaine, une interview avec un youtubeur, Musk donne le prix d'un lancement d'une F9... 50000$ en cout carburant/comburant, et 30000$ de révision.
Il me semble que c'est des chiffres qu'on avait pas jusqu'à présent.
Et du coups il explique que les couts de construction pour le programme Starship sont dérisoire vu les marges par lancements de F9
J'ai plus la vidéo complète, mais ça vient de là : mais pardon, me suis trompé d'unité et de lanceur, 50M pour le starship (ce qui reste "dérisoire" dans l'aérospatiale)
cz67- Messages : 293
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Moi aussi, c'est pour ça que j'aimerais voir cette vidéo.Mustard a écrit:je reste très très sceptique sur ce cout
Jusqu'à présent, Musk disait que rien qu'en ergol, il y en avait pour 200 000 $ pour un tir de F9.
C'est pas grand chose sur une facture de 50 millions, mais beaucoup plus que 80 000 $.
Choros- Messages : 1363
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OK merci.cz67 a écrit:J'ai plus la vidéo complète, mais ça vient de là : mais pardon, me suis trompé d'unité et de lanceur, 50M pour le starship (ce qui reste "dérisoire" dans l'aérospatiale)
C'est plus crédible.
Choros- Messages : 1363
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Choros- Messages : 1363
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Pour apprécier le résultat de cet essai historique du Starship, il faut le remettre en perspective sur le temps long et rappeler des évidences.
Le développement du Starship est le programme spatial le plus ambitieux depuis les projets Apollo, côté américain / N1, côté russe, dans les années 1960 puis les programmes de navettes spatiales américain et russe dans les années 1970-1980. Pour la troisième fois en soixante ans, il est ambitionné de réaliser un bond en avant pour donner une ampleur nouvelle au transport spatial. Utopie ou perspective réelle, c'est toute la question.
Le programme Apollo n'a pas permis une installation durable sur la Lune, et la N1 a été abandonnée après plusieurs tests infructueux. Cependant cette première étape de l'histoire spatiale a permis de développer les technologies nécessaires à des lancements réguliers d'engins habités ou automatiques dans l'espace. Sans la première course à l'espace, le spatial civil aurait végété et aurait peut-être été plus ou moins abandonné pendant des décennies.
En revanche, les programmes de navette n'ont que très peu boosté la conquête spatiale. Entre 1979 et 2011, les progrès qualitatifs n'ont été que modérés, et si les acteurs du spatial se sont multipliés, le nombre de vols par an a diminué.
L'arrivée de la Falcon 9 de manière progressive dans les années 2010 et la poursuite spectaculaire de sa montée en puissance depuis trois ans s'inscrivent dans un nouvel élan mondial du spatial, mais ne suffisent pas pour ouvrir véritablement une nouvelle ère. La Falcon 9 permet de faire mieux, plus vite et moins cher ce que l'on faisait déjà, mais elle n'apporte pas grand-chose de qualitativement nouveau à l'exploration interplanétaire et elle ne sera probablement pas l'outil adéquat pour mettre en place des stations spatiales d'un gabarit supérieur à l'ISS.
En revanche, le projet Starship, avant même d'atteindre ses ambitions lunaires et martiennes, devrait permettre de satelliser chaque mois un tonnage équivalent ou supérieur à la masse de l'ISS, à des coûts raisonnables une fois que le retour sur l'énorme investissement initial sera intervenu. Cela ne plaît pas à certains esprits frileux, mais bien au-delà du projet Starlink de SpaceX, cela devrait permettre à de très nombreuses entreprises de multiplier des projets très innovants et divers d'utilisation de l'espace.
Cette perspective intéresse potentiellement toute la société. Le grand public doit donc être correctement informé des grandes lignes de l'avancée de ce projet.
C'est au regard de ces considérations que je reviens sur cette question de la portée des termes "succès" ou "échec".
Le choix des mots doit être effectué avec le souci d'éviter les incompréhensions sur l'essentiel, et en tenant compte des degrés d'information très divers des interlocuteurs et des relais d'information.
Le programme Starship avance moins vite qu'envisagé, c'est vrai. Mais il n'a pas cessé d'avancer. Ce sujet du rythme des progrès du Starship ne doit pas être réduit à des commentaires amusés sur "l'Elon time".
Derrière la question des retards, dans tous les esprits, il y a celle, beaucoup plus importante et toujours sous-jacente, des chances d'aboutissement final de la transformation du secteur spatial telle que je l'évoque ici. Concrètement, les choix de base faits au stade de la conception du projet sont-ils corrects, et la manière d'avancer est-elle la bonne ?
L'ampleur de l'investissement dans la Starbase ne vaut pas démonstration que le programme va aboutir, mais montre simplement que les financeurs le croient.
Avant le vol de ce 18 novembre, on pouvait avoir, en particulier, deux inquiétudes :
- le moteur Raptor, dont les performances ne cessent de progresser, peut-il être fiabilisé ? Son taux d'échec est resté préoccupant tout au long des quatre dernières années ;
- SpaceX n'est-elle pas mise en échec par les contraintes des régulateurs (ou éventuellement les craintes sur l'image donnée aux financeurs) qui l'entravent dans l'application de sa méthode "agile", laquelle nécessite une multiplication des essais à intervalles rapprochés ?
Or, même si l'on ne sait pas encore ce que feront apparaître les informations détaillées que SpaceX est en train d'analyser, le vol du 18 novembre a déjà permis de constater que les moteurs Raptor étaient capables de fonctionner correctement sur des durées plus longues que lors des essais précédents. Les 33 moteurs du booster ont bien fait leur travail jusqu'à la séparation des deux étages. Pour le Starship, ils ont réalisé une grande partie de la mission du jour. On attend une explication sur la cause de l'interruption du vol du vaisseau, mais celui-ci est évidemment allé beaucoup plus loin que lors du premier essai d'avril dernier.
Le vol du 18 novembre, bien évidemment, a mis à la disposition de SpaceX de nombreuses données qui devraient permettre d'apporter des corrections. Et sous réserve d'inventaire, les installations de lancement n'ont pas subi de dégâts majeurs, et pourront rapidement être réutilisées. Les régulateurs ne devront plus avoir autant d'arguments pour repousser les futurs lancements. C'est ce qui permettra d'entrer dans une boucle vertueuse d'essais et de corrections.
La route est encore longue, mais il est clair que depuis les difficultés apparues en avril dernier, le projet a été remis sur de bons rails. Sérieusement, peut-on résumer cela par le terme "d'échec", qui est malheureusement déjà repris par des médias grand public à propos du vol de ce jour ?
Nos concitoyens méritent de recevoir une information plus conforme à la situation objective. Est-on certain que les promesses du programme seront tenues ? Non. Peut-on néanmoins raisonnablement espérer qu'elles le soient ? Probablement. En tout cas, cet espoir a grandi avec l'essai de ce jour.
Il n'y a pas de progrès sans prise de risque et sans incertitude sur le résultat. Mais quand cette incertitude se réduit, il faut le dire et ne pas bouder son plaisir. Le temps n'est pas si loin où certains disaient que ce programme ne serait que du bluff, et que les prototypes de Boca Chica ne seraient que des maquettes incapables de voler. Pour la première fois aujourd'hui, le Starship a franchi la ligne de Karman, il a traversé l'espace. C'est un tournant majeur dans l'histoire de ce programme. En particulier, les détenteurs de parts du capital de SpaceX, qui ne sont pas de doux rêveurs, doivent se frotter les mains, et les utilisateurs de Starlink doivent être confortés dans leurs attentes sur la pérennité et l'extension du service qu'apporte la constellation. SpaceX n'en a pas fini avec le Starship, mais SpaceX reste SpaceX.
Le développement du Starship est le programme spatial le plus ambitieux depuis les projets Apollo, côté américain / N1, côté russe, dans les années 1960 puis les programmes de navettes spatiales américain et russe dans les années 1970-1980. Pour la troisième fois en soixante ans, il est ambitionné de réaliser un bond en avant pour donner une ampleur nouvelle au transport spatial. Utopie ou perspective réelle, c'est toute la question.
Le programme Apollo n'a pas permis une installation durable sur la Lune, et la N1 a été abandonnée après plusieurs tests infructueux. Cependant cette première étape de l'histoire spatiale a permis de développer les technologies nécessaires à des lancements réguliers d'engins habités ou automatiques dans l'espace. Sans la première course à l'espace, le spatial civil aurait végété et aurait peut-être été plus ou moins abandonné pendant des décennies.
En revanche, les programmes de navette n'ont que très peu boosté la conquête spatiale. Entre 1979 et 2011, les progrès qualitatifs n'ont été que modérés, et si les acteurs du spatial se sont multipliés, le nombre de vols par an a diminué.
L'arrivée de la Falcon 9 de manière progressive dans les années 2010 et la poursuite spectaculaire de sa montée en puissance depuis trois ans s'inscrivent dans un nouvel élan mondial du spatial, mais ne suffisent pas pour ouvrir véritablement une nouvelle ère. La Falcon 9 permet de faire mieux, plus vite et moins cher ce que l'on faisait déjà, mais elle n'apporte pas grand-chose de qualitativement nouveau à l'exploration interplanétaire et elle ne sera probablement pas l'outil adéquat pour mettre en place des stations spatiales d'un gabarit supérieur à l'ISS.
En revanche, le projet Starship, avant même d'atteindre ses ambitions lunaires et martiennes, devrait permettre de satelliser chaque mois un tonnage équivalent ou supérieur à la masse de l'ISS, à des coûts raisonnables une fois que le retour sur l'énorme investissement initial sera intervenu. Cela ne plaît pas à certains esprits frileux, mais bien au-delà du projet Starlink de SpaceX, cela devrait permettre à de très nombreuses entreprises de multiplier des projets très innovants et divers d'utilisation de l'espace.
Cette perspective intéresse potentiellement toute la société. Le grand public doit donc être correctement informé des grandes lignes de l'avancée de ce projet.
C'est au regard de ces considérations que je reviens sur cette question de la portée des termes "succès" ou "échec".
Le choix des mots doit être effectué avec le souci d'éviter les incompréhensions sur l'essentiel, et en tenant compte des degrés d'information très divers des interlocuteurs et des relais d'information.
Le programme Starship avance moins vite qu'envisagé, c'est vrai. Mais il n'a pas cessé d'avancer. Ce sujet du rythme des progrès du Starship ne doit pas être réduit à des commentaires amusés sur "l'Elon time".
Derrière la question des retards, dans tous les esprits, il y a celle, beaucoup plus importante et toujours sous-jacente, des chances d'aboutissement final de la transformation du secteur spatial telle que je l'évoque ici. Concrètement, les choix de base faits au stade de la conception du projet sont-ils corrects, et la manière d'avancer est-elle la bonne ?
L'ampleur de l'investissement dans la Starbase ne vaut pas démonstration que le programme va aboutir, mais montre simplement que les financeurs le croient.
Avant le vol de ce 18 novembre, on pouvait avoir, en particulier, deux inquiétudes :
- le moteur Raptor, dont les performances ne cessent de progresser, peut-il être fiabilisé ? Son taux d'échec est resté préoccupant tout au long des quatre dernières années ;
- SpaceX n'est-elle pas mise en échec par les contraintes des régulateurs (ou éventuellement les craintes sur l'image donnée aux financeurs) qui l'entravent dans l'application de sa méthode "agile", laquelle nécessite une multiplication des essais à intervalles rapprochés ?
Or, même si l'on ne sait pas encore ce que feront apparaître les informations détaillées que SpaceX est en train d'analyser, le vol du 18 novembre a déjà permis de constater que les moteurs Raptor étaient capables de fonctionner correctement sur des durées plus longues que lors des essais précédents. Les 33 moteurs du booster ont bien fait leur travail jusqu'à la séparation des deux étages. Pour le Starship, ils ont réalisé une grande partie de la mission du jour. On attend une explication sur la cause de l'interruption du vol du vaisseau, mais celui-ci est évidemment allé beaucoup plus loin que lors du premier essai d'avril dernier.
Le vol du 18 novembre, bien évidemment, a mis à la disposition de SpaceX de nombreuses données qui devraient permettre d'apporter des corrections. Et sous réserve d'inventaire, les installations de lancement n'ont pas subi de dégâts majeurs, et pourront rapidement être réutilisées. Les régulateurs ne devront plus avoir autant d'arguments pour repousser les futurs lancements. C'est ce qui permettra d'entrer dans une boucle vertueuse d'essais et de corrections.
La route est encore longue, mais il est clair que depuis les difficultés apparues en avril dernier, le projet a été remis sur de bons rails. Sérieusement, peut-on résumer cela par le terme "d'échec", qui est malheureusement déjà repris par des médias grand public à propos du vol de ce jour ?
Nos concitoyens méritent de recevoir une information plus conforme à la situation objective. Est-on certain que les promesses du programme seront tenues ? Non. Peut-on néanmoins raisonnablement espérer qu'elles le soient ? Probablement. En tout cas, cet espoir a grandi avec l'essai de ce jour.
Il n'y a pas de progrès sans prise de risque et sans incertitude sur le résultat. Mais quand cette incertitude se réduit, il faut le dire et ne pas bouder son plaisir. Le temps n'est pas si loin où certains disaient que ce programme ne serait que du bluff, et que les prototypes de Boca Chica ne seraient que des maquettes incapables de voler. Pour la première fois aujourd'hui, le Starship a franchi la ligne de Karman, il a traversé l'espace. C'est un tournant majeur dans l'histoire de ce programme. En particulier, les détenteurs de parts du capital de SpaceX, qui ne sont pas de doux rêveurs, doivent se frotter les mains, et les utilisateurs de Starlink doivent être confortés dans leurs attentes sur la pérennité et l'extension du service qu'apporte la constellation. SpaceX n'en a pas fini avec le Starship, mais SpaceX reste SpaceX.
PierredeSedna- Donateur
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cz67 a écrit:
J'ai plus la vidéo complète, mais ça vient de là : mais pardon, me suis trompé d'unité et de lanceur, 50M pour le starship (ce qui reste "dérisoire" dans l'aérospatiale)
50M$ c'est "dérisoire" quand tu as un client à bord qui paie, mais un vol à pure perte à 50M$ ce n'est pas rien, surtout si tu cumules ça sur plusieurs vols. Et plus encore si tu additionnes le Superheavy qui doit etre encore plus cher avec ses 33 moteurs. Les moteurs sont ce qu'il y a de plus cher sur un lanceur (le carburant ne représente en réalité pas grand chose).
Il faut savoir que sur les lancements de la F9 la marge serait de quelques millions, pas plus. Si leur marge est de 5 millions par F9 par exemple, tu imagines il faut 10 F9 pour payer la perte d'un Starship seul, 20 pour payer la perte des deux premiers Starship perdu. Ce n'est pas rien quand meme.
Bon après c'est un calcul surement prévu et maitrisé, mais en général ce sont les revenus actuels (donc la F9) qui paient les couts de developpement d'un nouveau produit. Sachant que les marges de F9 servent avant tout à fabriquer le réseaux Starlink (les abonnés actuels ne suffisent pas encore) on peut se dire que c'est chaud coté financement. Sauf si bien sûr Musk met la main au porte feuille et ça personne ne le sait vu que SpaceX n'est pas en bourse. Mais bon, c'est leur choix, c'est surement pesé, on sait que Musk aime fleurter avec les limites (Tesla a été au bord de la faillite au lancement de la model3, Musk l'avait lui meme avoué) meme s'il sait que derrière le gouvernement est là pour soutenir le programme en cas de pépins financiers vu que le Starship est indispensable au programme Artemis.
La Starship en train de se désintégrer aux environs de Porto Rico:
Choros- Messages : 1363
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PierredeSedna a écrit:La route est encore longue, mais il est clair que depuis les difficultés apparues en avril dernier, le projet a été remis sur de bons rails. Sérieusement, peut-on résumer cela par le terme "d'échec", qui est malheureusement déjà repris par des médias grand public à propos du vol de ce jour ?
Personnellement je désigne ce vol comme un "échec sur la voie du succès".
"Echec" car soyons objectif, il n'a pas atteint l'objectif principal de retour du Starship, ... et "sur la voie du succès" car les progrès sont très prometteurs pour la suite d'autant qu'on sait que SpaceX progresse toujours comme ça.
En Europe, ce sera officiellement un échec. Au moins comme ça pas besoin de s'inquiéter ni de réagir. Et surtout pas besoin de changer la politique actuelle. Dans quelques années, on dira, "personne n'aurait plus prédire que ça marche aussi bien..."
jassifun- Messages : 4987
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Excellent post de @PierredeSedna auquel je souscris totalement.
Un point pour prolonger le raisonnement.
Certaines boîtes anticipent déjà l'arrivée du Starship pour imaginer des projets XXL comme Vast.
Mais une autre piste pourrait être de casser ce que j'appellerai "la tyrannie de l'équation de la charge utile".
C'est à dire le fait que le prix d'un kg satellisé étant cher et les masses restreintes (paradigme actuel), les charges utiles doivent être hyperoptimisées, ayant recours aux meilleurs technologies.
Ce qui les rend chères.
Un changement de paradigme avec des masses de CU désormais importantes et bon marché pourrait conduire à désoptimiser ces CU, en les alourdissant par l'emploi de technologie moins pointues et de matériaux plus "vulgaire". Ce qui ferait augmenter la masse pour des performances identiques. Mais diminuerait le coût de la charge utile.
On aurait donc une sorte de cercle vertueux avec la baisse du prix au kilo qui entraine une inflation de la masse lancée entrainant ensuite une baisse du coût des satellites (en étant plus "grossiers"). Ce qui aboutirait à une baisse des coûts généralisés du spatial. Ouvrant donc de nouvelles perspectives et de nouveaux marchés.
C'est ce que tente une boîte comme K2 Space:
https://techcrunch.com/2023/10/17/k2-space-is-building-a-mass-abundant-power-rich-future-for-space-exploration/?guccounter=1
https://www.k2space.com/
Un point pour prolonger le raisonnement.
PierredeSedna a écrit:En revanche, le projet Starship, avant même d'atteindre ses ambitions lunaires et martiennes, devrait permettre de satelliser chaque mois un tonnage équivalent ou supérieur à la masse de l'ISS, à des coûts raisonnables une fois que le retour sur l'énorme investissement initial sera intervenu. Cela ne plaît pas à certains esprits frileux, mais bien au-delà du projet Starlink de SpaceX, cela devrait permettre à de très nombreuses entreprises de multiplier des projets très innovants et divers d'utilisation de l'espace.
Certaines boîtes anticipent déjà l'arrivée du Starship pour imaginer des projets XXL comme Vast.
Mais une autre piste pourrait être de casser ce que j'appellerai "la tyrannie de l'équation de la charge utile".
C'est à dire le fait que le prix d'un kg satellisé étant cher et les masses restreintes (paradigme actuel), les charges utiles doivent être hyperoptimisées, ayant recours aux meilleurs technologies.
Ce qui les rend chères.
Un changement de paradigme avec des masses de CU désormais importantes et bon marché pourrait conduire à désoptimiser ces CU, en les alourdissant par l'emploi de technologie moins pointues et de matériaux plus "vulgaire". Ce qui ferait augmenter la masse pour des performances identiques. Mais diminuerait le coût de la charge utile.
On aurait donc une sorte de cercle vertueux avec la baisse du prix au kilo qui entraine une inflation de la masse lancée entrainant ensuite une baisse du coût des satellites (en étant plus "grossiers"). Ce qui aboutirait à une baisse des coûts généralisés du spatial. Ouvrant donc de nouvelles perspectives et de nouveaux marchés.
C'est ce que tente une boîte comme K2 Space:
https://techcrunch.com/2023/10/17/k2-space-is-building-a-mass-abundant-power-rich-future-for-space-exploration/?guccounter=1
https://www.k2space.com/
Choros- Messages : 1363
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Je considère plutôt ca comme un echec partiel.Mustard a écrit:PierredeSedna a écrit:La route est encore longue, mais il est clair que depuis les difficultés apparues en avril dernier, le projet a été remis sur de bons rails. Sérieusement, peut-on résumer cela par le terme "d'échec", qui est malheureusement déjà repris par des médias grand public à propos du vol de ce jour ?
Personnellement je désigne ce vol comme un "échec sur la voie du succès".
"Echec" car soyons objectif, il n'a pas atteint l'objectif principal de retour du Starship, ... et "sur la voie du succès" car les progrès sont très prometteurs pour la suite d'autant qu'on sait que SpaceX progresse toujours comme ça.
le pas de tir a (des premiers element qu'on a) entièrement réussi , enfin n'a pas était détruit, c'est bien se qu'on lui demandais
le superheavy a entièrement réussi sa mission principal , c'est la mission secondaire de teste sa récupération qui a raté. ça aurais était un lanceur classique, on se serais même pas posé la question car il n'y a rien après la separation.
la separation a était une réussite vu que le starship a était fonctionnel après.
le starship a plutôt bien fonctionné mais n'a semble t'il pas était complété (vu qu'il s'est crasher au large de porto rico et non hawai) donc c'est un echec
les FTS ont parfaitement fonctionner.
bref rien a voir avec le premier vol ou rien n'avait fonctionné complètement.
a noté l"intervention de @Marie Ange Sanguy sur BFM, c'était bien mieux que clervoy au 1er vol
Personnellement je n'ai pu assister à ce lancement , mais je trouve que la liste des étapes franchies est quand même importante . La situation est maintenant débloquée et tout devrait s'accélérer pour les essais suivants
Giwa- Donateur
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phenix a écrit:Je considère plutôt ca comme un echec partiel.
Echec partiel, succès partiel, échec sur la voie du succès, bon la nuance est infime, on est en réalité dans la "même gamme de fréquence"
phenix a écrit:le pas de tir a (des premiers element qu'on a) entièrement réussi , enfin n'a pas était détruit, c'est bien se qu'on lui demandais
Certes mais je pense que l'état du pas de tir est un point indépendant du vol, là c'est du domaine de la structure logistique. A l'avenir si le Starship part de Floride, la structure du pad sera plus résistante.
Après je reste persuadé que sur ce premier vol, les impacts du béton qui ont volé partout ont sérieusement endommagé le SuperHeavy et sont probablement responsable des problèmes moteurs du vol.
phenix a écrit:le superheavy a entièrement réussi sa mission principal , c'est la mission secondaire de teste sa récupération qui a raté. ça aurais était un lanceur classique, on se serais même pas posé la question car il n'y a rien après la separation.
On est d'accord que cette phase est LE succès de la mission.
Je serais plus retenu sur le succès de la séparation car avec ce fameux démarrage moteur à chaud du Starship, sous entendu pendant que les deux étages sont encore ensemble, on peut craindre que cela soit la cause des problèmes du SuperHeavy ensuite. Les analyses nous en diront plus mais si on regarde bien c'est plus de la moitié des moteurs qui ne redemarrent pas, donc on n'est pas dans un cas de figure d'un ou deux moteurs qui ne redemarre pas, on a clairement eu un soucis plus général. On peut craindre que ce démarrage du Starship encore accroché au superheavy aient provoqué un choc ou une rupture d'un réservoir ou d'une canalisation qui alimentait ces moteursphenix a écrit:la separation a était une réussite vu que le starship a était fonctionnel après.
Le Starship n'a fonctionné correctement. Il n'a pas réussi à dépasser 148km d'altitude alors qu'il visait 235. On voit également sur les vidéo très nettement une explosion, une boule de gaz au moment de la perte du signal (voir vidéo ci dessous). Ce qui est rentrée à porto Rico ce sont les débris.phenix a écrit:le starship a plutôt bien fonctionné mais n'a semble t'il pas était complété (vu qu'il s'est crasher au large de porto rico et non hawai) donc c'est un echec
les FTS ont parfaitement fonctionner.
donc il y a eu une malfonction sur le starship, impossible à ce state de savoir quoi, les données nous en diront plus par la suite si SpaceX veut bien les partager, ce qui n'est pas certain.
C'est clair et c'est une bonne chose. C'est la façon de faire de SpaceX, avancer toujours un peu plus loin dans le developpement et on peut leur faire confiance pour améliorer tout ce qui ne va pas. On a bien vu l'incroyable différence avec le premier vol, c'est le jour et la nuit. Vivement le 3eme vol.phenix a écrit:bref rien a voir avec le premier vol ou rien n'avait fonctionné complètement.
Dernière édition par Mustard le Sam 18 Nov 2023 - 21:04, édité 3 fois
Ohhhh que oui Giwa! L’année qui vient va être un vrai régal pour nous , amateurs d’astronomique. Les vols tests ont pouvoir s’enchaîner à un ´ rythme croisant avec de nouvelles étapes à valider à chaque fois. Mise sur orbite, rentrée atmosphérique récupération du booster, récupération du ship, « plein » en orbite….Giwa a écrit:Personnellement je n'ai pu assister à ce lancement , mais je trouve que la liste des étapes franchies est quand même importante . La situation est maintenant débloquée et tout devrait s'accélérer pour les essais suivants
Craps- Messages : 997
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Craps a écrit:
Ohhhh que oui Giwa! L’année qui vient va être un vrai régal pour nous , amateurs d’astronomique. Les vols tests ont pouvoir s’enchaîner à un ´ rythme croisant avec de nouvelles étapes à valider à chaque fois. Mise sur orbite, rentrée atmosphérique récupération du booster, récupération du ship, « plein » en orbite….
Je pense que la FAA sera plus souple avec SpaceX car ce vol s'est bien passé au niveau environnemental et sécurité. Donc j'ai bon espoir que Musk aura à coeur d'accélérer les choses pour rattraper le retard et multiplier les vols. C'est ce qu'il a toujours voulu. Je pense qu'on va effectivement se régaler avec ce lanceur en 2024 car meme une fois cette mission réussie, plusieurs étapes seront encore à prévoir, notamment les retours sur terre des deux éléments. On a tous hâte de voir Mechazilla récupérer le Superheavy
Dernière édition par Mustard le Sam 18 Nov 2023 - 22:04, édité 1 fois
D'ailleurs, on a eu droit à un "bonus" imprévu qui devrait ravir la FAA avec le très bon fonctionnement du FTS.Mustard a écrit:Craps a écrit:
Ohhhh que oui Giwa! L’année qui vient va être un vrai régal pour nous , amateurs d’astronomique. Les vols tests ont pouvoir s’enchaîner à un ´ rythme croisant avec de nouvelles étapes à valider à chaque fois. Mise sur orbite, rentrée atmosphérique récupération du booster, récupération du ship, « plein » en orbite….
Je pense que la FAA sera plus souple avec SpaceX car se vol s'est bien passé au niveau environnemental et sécurité. Donc j'ai bon espoir qu eMusk aura à coeur d'accélérer les choses pour rattraper le retard et multiplier les vols. C'est ce qu'il a toujours voulu. Je pense qu'on va effectivement se régaler avec ce lanceur en 2024 car meme une fois cette mission réussie, plusieurs étapes seront encore à prévoir, notamment les retours sur Terre des deux éléments. On a tous hâte de voir Mechazilla récupérer le Superheavy
Choros- Messages : 1363
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Effectivement,ce n’est pas du tout une blague…le bon fonctionnement des FTS (Fligt Termination System soit le système de destruction en vol ) est un sésame pour la FAA…Choros a écrit:D'ailleurs, on a eu droit à un "bonus" imprévu qui devrait ravir la FAA avec le très bon fonctionnement du FTS.Mustard a écrit:
Je pense que la FAA sera plus souple avec SpaceX car se vol s'est bien passé au niveau environnemental et sécurité. Donc j'ai bon espoir qu eMusk aura à coeur d'accélérer les choses pour rattraper le retard et multiplier les vols. C'est ce qu'il a toujours voulu. Je pense qu'on va effectivement se régaler avec ce lanceur en 2024 car meme une fois cette mission réussie, plusieurs étapes seront encore à prévoir, notamment les retours sur Terre des deux éléments. On a tous hâte de voir Mechazilla récupérer le Superheavy
Comme les vols habités ne sont pour demain, c’est bien le plus important pour la sécurité !
Dernière édition par Giwa le Dim 19 Nov 2023 - 12:11, édité 2 fois
Giwa- Donateur
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usage de pas mal de nouvelles choses : nouveaux stage 0, nouvelle façon d'orienter les moteurs (et c'est loin d'être un correctif mineur), nouvelle techniq a écrit:
Je vous rappelle juste que Musk au tout début du programme a parler de 50 tirs d'essais avant une mise en orbite de charge.
Aujourd'hui c'était le numéro 2...
De mémoire il ne parlait pas de 50 tirs d’essais mais il parlait de 50 ships avant d’avoir un vaisseau dans une version quasi définitive..
Là on commence a s’en approcher puisqu’on est au 30eme ships construit (et aujourd’hui c’est l’itération 25 qui a été envoyée)
Dernière édition par YoannMR le Dim 19 Nov 2023 - 18:57, édité 1 fois
YoannMR- Messages : 281
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Localisation : Isere
Je pense que les 3 points positifs majeurs sont :
L'état du Stage 0
Le bon fonctionnement des 33 moteurs du Super-Heavy
Le bon fonctionnement des 6 moteurs du Starship
On ne peut pas parler de succès n'ayant pas suivi le plan de vol mais ça montre à quel point le programme avance sans encombre.
Ce qui paraît évident mais qui reste important c'est que la FAA devrait desservir la prochaine autorisation de vol plus rapidement. On devrait voir au moins autant de vol l'année prochaine en espérant très fort qu'ils relèveront d'autres défis afin de valider tout les points de la check-list et arrivé à un produit finis au plus tôt !
L'état du Stage 0
Le bon fonctionnement des 33 moteurs du Super-Heavy
Le bon fonctionnement des 6 moteurs du Starship
On ne peut pas parler de succès n'ayant pas suivi le plan de vol mais ça montre à quel point le programme avance sans encombre.
Ce qui paraît évident mais qui reste important c'est que la FAA devrait desservir la prochaine autorisation de vol plus rapidement. On devrait voir au moins autant de vol l'année prochaine en espérant très fort qu'ils relèveront d'autres défis afin de valider tout les points de la check-list et arrivé à un produit finis au plus tôt !
Capora- Donateur
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https://aviationweek.com/defense-space/space/podcast-interview-spacexs-elon-muskMustard a écrit:cz67 a écrit:
J'ai plus la vidéo complète, mais ça vient de là : mais pardon, me suis trompé d'unité et de lanceur, 50M pour le starship (ce qui reste "dérisoire" dans l'aérospatiale)
50M$ c'est "dérisoire" quand tu as un client à bord qui paie, mais un vol à pure perte à 50M$ ce n'est pas rien, surtout si tu cumules ça sur plusieurs vols. Et plus encore si tu additionnes le Superheavy qui doit etre encore plus cher avec ses 33 moteurs. Les moteurs sont ce qu'il y a de plus cher sur un lanceur (le carburant ne représente en réalité pas grand chose).
Il faut savoir que sur les lancements de la F9 la marge serait de quelques millions, pas plus. Si leur marge est de 5 millions par F9 par exemple, tu imagines il faut 10 F9 pour payer la perte d'un Starship seul, 20 pour payer la perte des deux premiers Starship perdu. Ce n'est pas rien quand meme.
Bon après c'est un calcul surement prévu et maitrisé, mais en général ce sont les revenus actuels (donc la F9) qui paient les couts de developpement d'un nouveau produit. Sachant que les marges de F9 servent avant tout à fabriquer le réseaux Starlink (les abonnés actuels ne suffisent pas encore) on peut se dire que c'est chaud coté financement. Sauf si bien sûr Musk met la main au porte feuille et ça personne ne le sait vu que SpaceX n'est pas en bourse. Mais bon, c'est leur choix, c'est surement pesé, on sait que Musk aime fleurter avec les limites (Tesla a été au bord de la faillite au lancement de la model3, Musk l'avait lui meme avoué) meme s'il sait que derrière le gouvernement est là pour soutenir le programme en cas de pépins financiers vu que le Starship est indispensable au programme Artemis.
Dans ce podcast qui date de mai 2020 Elon explique que le coût marginal était d'environ 15 millions de $ pour un lancement de falcon 9 et 1 million de $ de remise à neuf du 1er étage et des carénages...
En mai 2020 le record de lancement sur une année était de seulement 21 en 2018 ( SpaceX va froler les 100 lancements cette année), le record de réutilisation était de seulement 4 pour le 1er étage contre 18 actuellement, il y avait encore quelques échecs sur la récupération du 1er étage à cette époque, les coiffes étaient encore récupérées dans les filets...
Donc j'imagine que le coût est inférieur aujourd'hui même avec l'inflation mais si on est conservateur et qu'on garde le même coût je ne comprends pas comment SpaceX peut faire seulement 5 millions de $ de marge sur un lancement de falcon 9 vu les prix pratiqués.
Ensuite concernant Starlink le service dégage désormais des bénéfices ce qui a été confirmé par Elon Musk et Gwynne Shotwell notamment grâce à l'amélioration du coût de fabrication du terminal Starlink qui était subventionné ce qui n'est plus le cas selon Jonathan Hofeller.
D'ailleurs selon des documents consultés par le Wall Street Jounal, SpaceX a dégagé un peu de bénéfice au premier trimestre malgré l'investissement massif sur Starship qui est un projet très ambitieux donc coûteux.
J-B- Messages : 1786
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Le décollage, côté mexicain:
Choros- Messages : 1363
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La chaine "Astronomy Live", qui observait le lancement depuis le sud de la Floride, a des enregistrement de la rentrée du Starship, il a pu reconnaitre l'avant du Starship en train de tomber (notamment par ses canards), il semblerait que ce gros morceau ait survécu à l'explosion du système de sauvegarde.
https://www.youtube.com/watch?v=PWhhWRR_sk0
https://www.youtube.com/watch?v=PWhhWRR_sk0
TheRathalos- Messages : 940
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Localisation : Toulouse
Capora a écrit:Je pense que les 3 points positifs majeurs sont :
...
Le bon fonctionnement des 6 moteurs du Starship
A ce stade on ne peut pas confirmer que les 6 moteurs du Starship aient bien fonctionner. Bien au contraire.
L'engin n'a jamais atteint l'altitude visée (149 au lieu de 235km) et avant l'explosion on distingue nettement une anomalie comme si le starship partait en vrille en lachant plein de gaz. Il y a clairement eu un dysfonctionnement
jassifun a écrit:Pour moi l'explosion du premier étage, ça ne compte pas ; pour mémoire, tous les premiers étage d'Ariane 5 ont explosé après la séparation avec le second étage...
Par contre je voudrais savoir si les conditions cinématiques de vitesse / altitude au moment de la séparation étaient telles que prévues. Est-ce que le premier étage a donné la performance prévue ?
Donc pour moi c'est un échec du second étage en fin de vol de celui-ci.
Et aussi, le fonctionnement parfait du premier étage jusqu'à la séparation répond aux commentaires du genre ... N-1... trop de moteurs, etc.
La différence, c'est que les premiers étages d'Ariane 5 n'étaient pas destinés à une récupération ! Alors dire que l'explosion du premier étage du Starship ne compte pas...
BBspace- Donateur
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Non ca ne compte pas. Par exemple si tous les Super Heavy explosaient après séparation, le lanceur pourrait être quand meme utilisé pour lancer des charges utiles, par exemple Starlink ou l'atterrisseur lunaire.
jassifun- Messages : 4987
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